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ACTEURS, ACTRICES, RÉALISATEURS, COMPOSITEURS, SCÈNARISTES DU MONDE ET SOUVENIRS
4 octobre 2017

JEAN PIERRE MOCKY

 

Jean Pierre Mocky

 

Jean Paul Adam Mokiejewski (1929 ou 1933-2019). Il est né à Nice. Ses parents sont d’origine polonaise. Pendant la guerre, il effectue des petits boulots et cherche à échapper aux allemands, il fait en particulier une petite apparition dans : Les visiteurs du soir de Carné. Il doit se marier à TREIZE ANS après avoir eu un enfant avec une jeune fille, ils se sépareront au bout de 4 mois. Au fil de ses différents mariages, et hors mariage,  il aura DIX SEPT enfants! Il débute comme acteur et, à ce titre, fera 87 films ( !), Comme réalisateur on lui doit 81 réalisations : Courts-métrages, télévision et cinéma. Et ce n’est pas terminé ! Il a écrit 69 scénarios et produit 50 films.

On lui doit en particulier : Les dragueurs, son premier film en 1959, Un drôle de paroissien, l’Etalon, Solo, L’albatros, Chut, Un linceul n’a pas de poches, L’ibis rouge, Y-a-t-il un français dans la salle, A mort l’arbitre, Le mari de Léon, Votez pour moi. Il tourne très rapidement (parfois en moins de 2 semaines), s’occupe des décors, du scénario, du montage, il possède ses propres sociétés de production, il possède aussi sa propre salle de cinéma : Le Brady. Il utilise souvent les mêmes acteurs, en particulier Dominique Zardi qu’il a fait tourner 41 fois !

Il a aussi énormément tourné pour la TV.

Comme acteur, on le voit dans : Vive la Liberté en 1946 puis dans : Le rouge est mis, Le gorille vous salue bien, La tête contre les murs, Snobs, Le redoutable et dans nombre de ses propres films.

Un cinéaste vraiment « A part » !

 

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3 octobre 2017

RICHARD BROOKS

Richard Brooks

 

Ruben Sax (1912-1992). Il est né à Philadelphie. Ses Parents sont des émigrés russes. Après 2 ans d’université, il devient journaliste sportif dans un journal puis à la radio. Il commence à écrire pour la radio puis devient directeur de théâtre et vient au cinéma comme scénariste de petits films. Il fera la guerre dans les Marines et reprendra son métier de scénariste après guerre, il a en particulier été scénariste de Key Largo. Il tourne son premier film en 1950 : Cas de conscience avec Cary Grant. Il avait tourné en 1944 un court-métrage documentaire sur la vie des Marines à Tarawa. On lui doit 25 films dont : Bas les masques, un excellent film sur les média avec Bogart, Le cirque infernal, Sergent la terreur, Graine de violence un formidable film sur une école de banlieue avec ses élèves difficiles, on y voit Glenn Ford comme prof amoureux de son métier et comme élève : Sydney Poitier et il y a aussi le célèbre « Rock around the clock » de Bill Haley, La dernière chasse, Les frères Karamazov, La chatte sur un toit brûlant avec la sublime Elisabeth Tylor et un superbe Paul Newman, Elmer Gantry avec Burt Lancaster, Oscar du meilleur scénario en 1960, Lord Jim avec un excellent Peter O’Toole, Les professionnels, un des meilleurs westerns avec une pléiade d’excellents acteurs : Burt Lancaster, Woody Strode, Jack Palance, Claudia Cardinale, Lee Marvin, Robert Ryan et Ralph Bellamy, De sang froid, d’après le roman de Truma Capote, La chevauchée sauvage, une formidable course hippique sur 1.000 km avec Gene Hackman, James Coburn, Candice Bergen et Ben Johnson, Meurtres en direct (Une satire des média américains avec Sean Connery) et La fiévre du jeu en 1985 avec Ryan O’Neal qui est son dernier film.

On lui doit 36 scénarios

2 octobre 2017

CLAUDE SAUTET

Claude Sautet

 

(1924-2000). Il est né à Montrouge dans les Hauts de Seine. Ses premières passions sont : La peinture et la sculpture, il travaille aussi comme critique musical au journal Combat. Il sera aussi directeur d’un établissement qui vient en aide aux jeunes délinquants. Il suit les cours de l’IDHEC de 1946 à 1948. Il devient ensuite assistant réalisateur en 1950 jusqu’en 1960 soit dans 14 films. Il sera un scénariste émérite au point que les réalisateurs en panne d’inspiration auront souvent recours au « docteur » Sautet. Il a écrit 31 scénarios pour lui et pour d’autres réalisateurs. On lui doit un court-métrage et 14 films : Bonjour sourire le premier en 1956, puis, Classe tous risques, un excellent polar avec Ventura et Belmondo, L’arme à gauche avec Ventura, ce film ne marchera pas bien auprès du public ce qui va l’inciter à changer de registre pour passer à des films plus intimistes, Les choses de la vie avec Michel Piccoli et Romy Schneider, un film culte qui recevra le Prix Louis Deluc, Max et les ferrailleurs, encore une belle réussite ainsi que les suivants : César et Rosalie et Vincent-François-Paul et les autres. Puis il tournera : Mado, Une histoire simple, Un mauvais fils, Garçon, Quelques jours avec moi, Un cœur en hiver, Qui obtiendra le César en 1993, ainsi que le Lion d’Argent à Venise, Nelly et monsieur Arnaud est son dernier film en 1995, il obtiendra, pour ce film, son second César en 1996, ainsi qu’à nouveau le prix Louis Deluc.

La musique a une grande importance dans ses films.

1 octobre 2017

RAOUL WALSH

Raoul Walsh

Albert, Edward Walsh (1887-1980). Il est né à New York. Dans sa jeunesse, il sera cow-boy et aventurier avant de devenir acteur du cinéma muet, il tournera dans plus de 40 films, en général des courts-métrages. Il sera ensuite assistant réalisateur de Griffith. Il sera aussi scénariste de plus de 30 films et il tournera plus de 130 films ! Son premier film sera : The Bowery en 1914, il y aura ensuite : Carmen, Le voleur de Bagdad, La piste des géants, un grand western avec John Wayne, St Louis Blues, L’escadron noir, La grande évasion, La charge fantastique, Gentleman Jim, Aventures en Birmanie, La rivière d’argent, La fille du désert, Le désert de la peur, Barbe noire le pirate, Le roi et quatre reine, Les nus et les morts, La charge de la huitième brigade est son dernier film en 1964.

Comme  Ford il est borgne, cela après un accident de voiture.

Il fera le remake de 3 de ses films : Carmen, La blonde framboise et La grande évasion.

Il est un des fondateurs de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences.

 Il a rencontré Pancho Villa au Mexique.

Il est un des plus grands réalisateurs des USA.

30 septembre 2017

DENYS DE LA PATELIERE

 

Denys de la Pateliére

 

 

Denys Dubois de la Pateliére (1921-2013). Il est né à Nantes. Son père est officier et à son tour, il prépare Saint Cyr, il rejoint l’armée de Libération pendant la deuxième guerre mondiale. A la fin de la guerre, il vient au cinéma par la petite porte : Développeur, monteur puis assistant sur 9 films avant de devenir réalisateur. Il tourne son premier film en 1955 : Les aristocrates. Il sera aussi scénariste de plus de trente films. On lui doit : Le salaire du péché, Les œufs de l’autruche, Retour de manivelle, Thérèse Etienne, Les grandes familles (un excellent pamphlet social), Rue des prairies, Les yeux de l’amour, Un taxi pour Tobrouk (Un formidable film de guerre où alternent des moments de forte tension, d’émotion et d’humour avec des acteurs fabuleux : Ventura, Aznavour, Maurice Biraud (un comédien superbe trop mal connu), German Cobos et Hardy Kruger, les dialogues sont percutants : « Une brute qui marche va plus loin qu’un intellectuel assis » ! Et la fin est extraordinairement émouvante), Le bateau d’Emile, Pourquoi Paris, Tempo di Roma, La fabuleuse aventure de Marco ¨Polo, Le tonnerre de Dieu, Du rififi à Paname, Le voyage du père (Avec Fernandel dans un rôle inhabituellement dramatique), Soleil noir, Caroline chérie, Le tatoué (avec un duo de choc : Gabin/de Funès), Moto Shel Yehudi (Un duel entre un israélien et un arabe), Le tueur, Prêtres interdit est son dernier film en 1973, il a ensuite tourné exclusivement pour la TV dont 2 épisodes de Maigret en 1994/95 avec Bruno Cremer.

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28 septembre 2017

JEAN LUC GODARD

 

Jean Luc Godard

 

(1930). Il est né à Paris, mais son père, médecin, exerce aussi en Suisse et c’est là qu’il commencera à aller à l’école, il ira ensuite au lycée Buffon de 1946 à 1948. La famille  de sa mère, des banquiers suisses, est très aisée. C’est à cette époque qu’il devient kleptomane et cela lui vaudra une mise à l’index par sa famille. Il fait des études en Sorbonne et se passionne pour le cinéma, il commence à écrire des articles dans La gazette du cinéma ; il choisira, à cette époque la nationalité suisse. En 1952, il écrit dans : Les cahiers du cinéma. Son père l’invite à venir avec lui aux USA, il en profitera pour visiter aussi l’Amérique du Sud. Au retour, son père le fait entrer à la TV suisse, mais il sera viré pour vol et son père le fera interner pendant plusieurs semaines. Sa mère est tuée dans un accident de la circulation en 1958. Il débute par des courts-métrages en 1955 sous le pseudonyme de Hans Lucas, en 1960, il tourne : A bout de souffle, un film devenu culte (Ours d’argent à Berlin en 1960). Au total il réalisera 124 réalisations (Longs et courts-métrages, documentaires). On lui doit entre autres : Une femme est une femme (Ours d’argent en 1961), Le petit soldat, Le mépris, Alphaville (Un pseudo polar avec Eddie Constantine, ours d’argent en 1965), Pierrot le fou, Masculin-féminin, Made in USA, 2 ou  3 choses que je sais d’elle, La chinoise en 1967 sera un gros échec public qui va altérer la suite de sa carrière, il tourne encore : Week-end, Le gai savoir, tout va bien, Détective, Adieu au langage (prix du jury à Cannes en 2014), Ponts de Sarajevo. Il a écrit plus de 90 scénarios, il apparaît dans une quarantaine de réalisations comme acteur.

Il a obtenu une myriade de prix dont : Un César d’honneur en 1987, un autre en 1998, et un Oscar d’honneur en 2010.

Il divise irrémédiablement la critique : Génie pour les uns et cinéaste largement surévalué par les autres.

Il vit en actuellement en Suisse. Il a refusé de recevoir Agnès Varda pour son dernier documentaire.

Michel Hazanavicius lui a consacré un film en 2017 : Le redoutable.

 

26 septembre 2017

MICHEL AUDIARD

       

Michel Audiard

 

     Pierre Michel Audiard (1920-1985). Il est né à Paris. Il est élevé par son parrain. Les études ne le passionnent guère, il obtient son certificat d’études et passe un CAP de soudeur, mais il est passionné de littérature et dévore : Céline, Rimbaud, Proust. Il cherche vainement sa voie avant pendant et juste après-guerre, il sera vendeur de journaux, puis chroniqueur sous le pseudo de Jacques Potier. C’est André Hunnebelle qui le fait travailler pour la première fois au cinéma comme scénariste de : Mission à Tanger. Il rencontre Gabin en 1955, il tournera 16 films avec lui. Il est conspué par la nouvelle vague, mais cela n’affecte en rien sa réussite. Il a été le dialoguiste de plus de 30 films qui ont dépassés les 2 000 000 d’entrées (Sans compter les rediffusions à la TV) : 5.534.700 entrées pour : Les trois mousquetaires qui est son plus gros succès. Avant lui seuls Pagnol, Prévert ou Jeanson ont connu de tels succès. Il a eu le César du meilleur scénario pour : Garde à vue en 1982. Il a été détesté de bon nombre de critiques qui le qualifient d’ « Anarchiste de droite », mais le public lui voue une fidélité sans faille. Les dialogues du film : Le président, sont d’une qualité inégalée. Il a participé à prés de 130 films entre 1949 : Mission à Tanger et 1985 : On ne meurt que deux fois. Un très beau DVD retrace sa vie chez Gaumont en 2003. Il a aussi été acteur (Discrétement).

 Il a réalisé huit films : La marche en 1951, le deuxième sera : Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages en 1968, puis il réalise : Un veuve en or, Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause, Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques, Le drapeau noir flotte sur la marmite, Elle cause plus-elle flingue, Comment réussir quand on est con et pleurnichard, Bons baisers –à lundi est son dernier film en 1974. Il a été beaucoup plus percutant comme dialoguiste que comme réalisateur et il reviendra, après 1974, à ce qu’il sait très bien faire : Scénariste et dialoguiste. Il a aussi été un très bon écrivain.

            Et pour terminer, rappel de la célèbre tirade de Robert Dalban dans : Un idiot à Paris :

 

                        « Je suis ancien combattant, Militant socialiste et bistrot.

                            C’est dire si, dans ma vie, j’en ai entendu des conneries »

 

25 septembre 2017

ROBERT ALDRICH

 

Robert Aldrich

 

Robert Burgess Aldrich (1918-1983). Il est né aux USA à Rhodes Island. Peu intéressé par les études, il rentre, grâce aux relations de sa famille, à la RKO à la production en 1941 comme employé,  il devient assistant réalisateur de 1942 à 1952 (Il est réformé du service militaire et continue donc son travail au cinéma) avant de passer à la réalisation. Il a tourné une trentaine de films. Le premier en 1953 : Big leaguer, puis il réalise : Bronco apache, un western dur et émouvant et pro indien, ce qui est très rare à l’époque avec un excellent Burt Lancaster, que l’on retrouve encore plus formidable avec Gary Cooper dans l’excellent : Vera Cruz (un film à la gloire des aventuriers et chasseurs de primes de l’Ouest), puis, on lui doit, entre autres : En quatrième vitesse (un film très noir), Le grand couteau (une satyre des producteurs hollywoodiens (il sera viré d’Hollywood, peu de temps après), Lion d’argent à Venise), Feuilles d’automne (un mélo, Ours d’argent à Berlin), attaque un film de guerre violent, Prix de la critique à Venise en 1956), El perdido avec un excellent Kirk Douglas, tourné à son retour à Hollywood, Sodome et Gomorrhe (un mauvais film qui sera un échec), Le vol du phénix, Les douze salopards, un film culte, Pas d’orchidées pour miss Blandish, Fureur apache avec , encore un excellent Burt Lancaster, L’empereur du Nord, Deux filles au tapis (sur le catch féminin) est son dernier film en 1981.

            Il avait fondé ses propres studios, mais, il a du y renoncer après l’échec américain de Fureur apache.

Il a été président du festival de Berlin en 1959.

24 septembre 2017

FRANCOIS LETERRIER

 

François Leterrier

            François Jean-Pierre Gilbert Leterrier (1929). Il est né à Margny lés Compiègne dans l’Oise. Il fait des études universitaires de philosophie à la Sorbonne. Robert Bresson recherche un acteur inconnu pour jouer le rôle du lieutenant Fontaine dans son chef d’œuvre : Un condamné à mort s’est échappé en 1956, il sera l’heureux élu, mais il ne récidivera qu’une fois comme acteur dans Stavisky d’Alain Resnais en 1974. En revanche, il deviendra un réalisateur de talent après avoir été l’assistant de Louis Malle, Marc Allégret ou Yves Allégret, mais ses films ne seront jamais de grands succès malgré deux « Grands prix du cinéma français, il fera alors des films plus « grand public » avec Clavier ou Jugnot. On lui doit par exemple : Les mauvais coups, son premier film comme réalisateur en 1960, Un roi sans divertissement, La chasse royale, Projection privée, Goodbye Emmanuelle, Va voir maman papa travaille, Je vais craquer, Quand tu seras débloqué, fais-moi signe (Ex : Les babas-cool), Le garde du corps, Tranches de vie, Le fils du Mékong en 1991 est son dernier film. Il a aussi tourné pour la TV. Son fils Louis Leterrier est aussi réalisateur (Le transporteur, Le choc des Titans).

23 septembre 2017

MARIO MONICELLI

 

 

 

Mario Monicelli

 

            (1915-2010). Il est né  en Toscane. Son père est journaliste et critique de théâtre. Après de solides études supérieures il commence une carrière de critique en  1932. Passionné de cinéma il devient assistant réalisateur pour apprendre ce métier, il le sera sur 20 films. Il réalise son premier film en 1937 : Pioggia d’estate, puis se consacre  à l’écriture de scénarios. Il commence par tourner des films comiques avec le « de Funès » italien de l’époque : Toto. Ensuite il se consacre à des réalisations personnelles et de grande qualité comme : Le pigeon ou la grande guerre (Lion d’or à Venise en 1959). Le malheureux, victime d’un cancer, s’est défenestré depuis sa chambre d’hôpital le 29 novembre 2010. On peut citer parmi ses réalisations : Un héros de notre temps, Péret et fils (Primé à Berlin en 1957), La grande guerre (Lion d’or en 1959), Boccace 70, Les camarades, Mes chers amis, Caro Michele (Primé à Berlin en 1976), Les nouveaux monstres, Le marquis s’amuse (Primé à Berlin en 1982). Son dernier film : Les roses du désert date de 2006. Il a tourné plus de 60 films, a été acteur (modeste) dans 6 films et  aussi travaillé pour la TV.

Il a eu un Lion d’or d’honneur en1991.

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ACTEURS, ACTRICES, RÉALISATEURS, COMPOSITEURS, SCÈNARISTES  DU MONDE ET SOUVENIRS
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  • Petite biographie d'acteurs, actrices, réalisateurs, compositeurs et scénaristes du monde sans privilégier l'époque ni la notoriété. Citations de films. Un peu d'humour. Un peu de Bandes dessinées. Premier message le 27/09/2011 (Seance de cinéma autrefois)
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