Samuel Shepard Rogers (1943-2017). Il est né dans l’Illinois. Son père était pilote de l’armée avant de devenir fermier. Très jeune, il est en conflit avec ce père et abandonne ses études et rejoint une troupe de théâtre à San Francisco, puis il vient à New York en plein mouvement hippie auquel il s’intègre, il écrit alors de nombreuses pièces, la première est : Cow boy en 1964. Il tourne un premier film en 1970 : Brand X, et ne tournera le deuxième qu’en 1978 : Renaldo et Clara (De Bob Dylan). Il est aussi un formidable scénariste du 7° art : Paris Texas de Wim Wenders, Zabriskie point d’Antonioni par exemple. Il a eu le prix Pulitzer en 1979 pour sa pièce : Buried Child. Son jeu est très proche de celui de Gary Cooper. Il est aussi batteur dans le groupe : Acid Rock.

            On le voit dans : Les racines du ciel, L’homme dans l’ombre, Les moissons du ciel,  L’étoffe des héros (La grande saga de la conquête américaine de l’espace), Les moissons de la colère, Potins de femmes, Résurrection,  Cœur de tonnerre (Un polar qui se passe dans le milieu Indien avec Val Kilmer, un film profond et émouvant), Crime du cœur, L’affaire Pélican (Un excellent thriller avec Julia Roberts), La neige tombait sur les cèdres,  Fool of love, Hamlet, De si jolis chevaux, The pledge (Un thriller d’une noirceur profonde), La chute du faucon noir (un très bon film sur la débandade américaine en Somalie), N’oublie jamais, furtif, Le petit monde de Charlotte, L’assassinat de Jesse James, Brothers, Fair game, Etat de choc, Blackthorn, Sécurité rapprochée, Cogan, Mud  sur les rives du Mississippi, Savannah, Un été à Osage city, Cold in july, Midnight special, Ithaca est son dernier film en 2016.

(1928-2017). Elle est née à Paris. Son père est français (Hôtelier) et sa mère anglaise (Danseuse). Elle suit des cours d’art dramatique, entre à la Comédie Française, mais elle la quitte pour suivre Jean Vilar au TNP où elle sera aux côtés de Gérard Philipe dans : Le Cid. Elle est aussi chanteuse de talent, on se souvient de sa chanson : Le tourbillon du film : Jules et Jim.  Au cinéma  elle tourne son premier film en 1949 : Dernier amour, suivront d’autres petits rôles (Il est minuit docteur Schweitzer), on la remarque enfin avec : Touchez pas au grisbi aux côtés d’un jeune débutant : Lino Ventura en 1953, mais c’est Louis Malle qui la propulse  sur le devant de la scène avec : Ascenseur pour l’échafaud avec Maurice Ronet en 1957, un superbe film où plane la sublime musique de Miles Davis. Elle a une très longue filmographie  qui ne compte que des œuvres de qualité. Elle a eu un César en 1992 pour son interprétation dans : La vieille qui marchait dans la mer.

            On peut la voir dans : La reine Margot, Gas-oil, Les amants, Le feu follet,  Les quatre cents coups,Les liaisons dangereuses, Le dialogue des Carmélites, Moderato Cantabile, La nuit, Une femme est une femme, Jules et Jim, Eva, Le procès, La baie des anges, Peau de banane, Le train, Le journal d’une femme de chambre, La mariée était en noir, Les valseuses, Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable, Les uns et les autres, Nikita, Par delà les nuages, Cet amour là, Le temps qui reste, Plus tard tu comprendras, Visages,Gebo et l’ombre, Une estonienne à Paris, Le talent de mes amis en 2015 est son dernier film.

            Elle a tourné avec les plus grands réalisateurs, elle a aussi fait de nombreuses apparitions à la télévision : Les rois maudits, Les misérables, Sous les vents de Neptune.

Elle est aussi réalisatrice de : Lumière (1975), L’adolescente (1979), Lillian Gish (1983).

            Elle a eu le prix d’interprétation à Cannes en 1960 pour : Moderato Cantabile, un « César » en 1992 pour : La vieille qui marchait dans la mer, deux « César » d’honneur en 1995 et en 2008. Elle a aussi reçu, en 1998,  des mains de Sharon Stone un hommage de l’Académie des Oscars pour sa carrière. C’est une immense actrice mondialement reconnue.

Yves Henry Charles Marie Robert  (1920 – 2002). Il est né à Saumur. Il a multiplie les petits boulots : typographe à l’âge de 13 ans, il doit cesser pendant la guerre faute de travail, il devient livreur, pâtissier avant d’intégrer la troupe Grenier Hussenot en 1943, puis il fait du cabaret, seul, à la Rose rouge, il tâte également du théâtre de faire du cinéma en 1948 dans : Les dieux du dimanche. Pour le reste de sa carrière d’acteur : voir sa fiche sur mon blog. Il devient réalisateur en 1958 (après un court-métrage) en tournant : Ni vu ni connu avec Louis de Funès, il récidive avec : Signé Arsène Lupin, La française et l’amour (film à sketches), La famille Fenouillard, La guerre des boutons qui aura le prix Jean Vigo (Une totale réussite avec le petit Gibus (Martin Lartigue qui est son neveu) le film fera prés de 10.000.000 d’entrées !), Bébert et l’omnibus (moins réussi ), Les copains (avec la chanson de Brassens), Monnaie de singe, Alexandre le bienheureux avec deux comédiens épatants : Philippe Noiret et Marlène Jobert, sans oublier le chien génial, Clérembard, Le grand blond avec une chaussure noire (un énorme succès  ainsi que pour sa célèbre musique à la flûte de pan), Salut l’artiste, Le retour du grand blond, Un éléphant ça trompe énormément, Nous irons tous au Paradis, Courage fuyons, Le jumeau, La gloire de mon père, Le château de ma mère, deux adaptation de Marcel Pagnol parfaitement réussies qui feront plus de 10.000.000d’entrées cumulées, Le bal des casse-pieds, Montparnasse-Pondichery sera son dernier film en 1993.

Avec sa dernière épouse, Danièle Delorme, il a fondé une société de production : La guéville. Il a aussi été de nombreuses fois scénariste.

C’est un cinéaste de la bonne humeur de l’humour et de la gentillesse.

Il est chevalier de l’ordre du mérite agricole grâce à sa passion du jardinage.

Claude Barruck Joseph Lelouch (1937). Il est né à Paris. Son père est confectionneur dans le sentier. Au début de la guerre, la famille se réfugie en Algérie pour échapper aux rafles. Sa mère et lui reviennent à Nice en 1942 pour une raison familiale, repérés et recherchés par les nazis, sa mère le cache dans les salles de cinéma, c’est la que naîtra sa passion dévorante du cinéma. Après son échec au bac, son père lui offre une caméra pour le consoler et il débutera une carrière de reporter cinématographique, son exploit sera de tourner un reportage en caméra cachée en URSS Il commence sa carrière avec le grand prix du cinéma d’amateur de Courbevoie en 1954 pour un court-métrage : Le mal du siècle. Il tournera ensuite de nombreux courts-métrages, en particulier pour le service cinématographique des armées pendant son service militaire. Il tourne son premier long-métrage en 1960 : Le propre de l’homme dont il détruira toutes les copies tellement  l’accueil critique est désastreux. Pour se refaire, il tournera des « Scopitones », sorte de clips que l’on peut regarder dans les bistrots. Le deuxième : La vie de château, restera inachevé, faute de crédit et sera détruit ! Le suivant : L’amour avec des si (1964) recevra le prix cinq étoiles décerné par la critique suédoise, après, il tourne : La femme spectacle qui sera censuré pour misogynie et remonté (C’est le film qu’il déteste le plus) Il a , pour l’instant 60 réalisations à son actif, parmi lesquelles on peut citer : Une fille et des fusils, Un homme et une femme qui sera multi récompensé : Grand prix du 20° anniversaire du festival de Cannes (Palme d’or), Oscar du meilleur film étranger et du meilleur scénario, etc. ..Vivre pour vivre, La vie l’amour la mort, Un homme qui me plait, Smic smac  smoc, Le voyou, L’aventure c’est l’aventure (superbe film sur une bande de « pieds nickelés), La bonne année (Superbe confrontation entre Françoise Fabian et un Lino Ventura tout en tendresse), Les bons et les méchants, Le chat et la souris (Un délicieux jeu de ping-pong entre Michel Morgan et serge Réggiani), Un autre homme une autre chance film bilingue avec James Caan Surprenant et excellent), Robert et Robert, Les uns et les autres, Edith et Marcel, Viva la vie, Partir revenir, Un homme et une femme vingt ans déjà, Itinéraire d’un enfant gâté (Un film sublime avec Jean Paul Belmondo dans un de ses meilleurs rôle), Il y a des jours il y a des lunes, La belle histoire, Tout ça pour ça, Les misérables (Une admirable version modernisée), Le genre humain 1, 2, 3, Roman de gare (Un film surprenant et très agréable) Chacun sa vie.

Il est aussi scénariste, on lui en doit une quarantaine et il a fondé sa propre société de production : Les films 13.

Francis Lai a collaboré avec lui, pour la musique, à 31 reprises.

Il a eu 7 enfants de 5 femmes différentes !

(1899-1962).Il est né en Grande Bretagne et deviendra citoyen américain en 1950. Il a été un des plus grands acteurs de son temps (pour cette partie de sa vie se reporter à sa fiche). Mais il a aussi été Réalisateur et cela pour un seul film : La nuit du chasseur. Ce film mal considéré à sa sortie en 1955 est devenu, avec le temps, un des plus grands chefs-d’oeuvre du  film noir dans le cinéma mondial. L’accueil mitigé réservé à ce film l’a conduit à ne plus jamais en tourner d’autres !

Robert Mitchum a, là, un de ses plus grands rôles, sinon le plus grand.

Ce film est aussi servi par deux grandes actrices : Lilian Gish et Shelley Winters, les deux enfants, aux rôles très importants dans ce film, n’ont pas fait de carrières significatives au cinéma.

Le film a pour origine un livre éponyme publié en 1953 par Davis Grubb.

En 1950, Charles Laughton s’était essayé à la réalisation peandant le tournage, comme acteur, de: L’homme de la tour Eiffel.

William Blake Crump (1922-2010). Il est né en Oklahoma. Le père de son beau-père était réalisateur de films muets et son beau-père était producteur. Il a été acteur de 1942 à 1949, très souvent non crédité au générique. Il a écrit de très nombreux scénarios (plus de 70 !). Il commence sa carrière de réalisateur pour la TV en 1954. Il tourne son premier film pour le cinéma en 1955 : Bring your smile along, suivront : Rira bien, L’extravagant Mr Cory, Le démon de midi, Vacances à Paris, Opération jupons en1959 qui sera son premier vrai succès, on lui doit ensuite : Une seconde jeunesse puis le célèbre : Diamants sur canapé, Allo brigade spéciale, Le jour du vin et des roses, La panthère rose, en 1963, sera un énorme succès avec un générique génial en dessin animé, ce dessin animé fera ensuite une carrière solo, c’est David Niven qui devait être la vedette de ce film, mais « Clouzot » (Peter Sellers), va lui ravir ce rôle à tel point que plusieurs suites seront tournées avec ce policier stupide et autoritaire, Quand l’inspecteur s’emmêle sera la première suite,Il fera ensuite : La grande course autour du monde il tourne ensuite : , Qu’à tu fais à la guerre papa, Peter gun, La party, un chef d’œuvre absolu avec un Peter Sellers déchaîné, mais aussi un serveur ivrogne (Steve Franken) qui fait jeu égal avec lui, Darlin Lili, Deux hommes dans l’Ouest, Opération clandestine, Top secret, Le retour de la panthère rose (2° suite à mon avis vraiment très mauvaise), Quand la panthère rose s’emmêle (3° suite parfaitement réussie), La malédiction de la panthère rose (4° suite réussie, elle aussi), on lui doit ensuite : Elle, S.O.B., Victor/Victoria (César du meilleur film étranger), A la recherche de la panthère rose en 1982, ce film est en fait un montage des chutes des 5 précédents en hommage à Peter Sellers qui était décédé en 1980, L’homme à femmes, Micki & Maud, Un sacré bordel, That’s life, Boire et déboires, Meurtre à Hollywood, Dans la peau d’une blonde, Le fils de la panthère rose en 1993 est son dernier film.

C’est un réalisateur qui a touché à tous les genres  avec bonheur: comédie, western, film de guerre

Il a eu un Oscar d’honneur en 2004 et de très nombreux autres prix.

Peter Sellers a été son acteur fétiche, il a su diriger la folie créatrice de cet acteur génial.

Francis Paul Veber (1937). Il est né à Neuilly-sur-Seine. Son père est écrivain-journaliste et sa mère est la romancière Georgette Paul (Catherine Agadjanian de son vrai nom). Son ascendance remonte au moins au Moyen-Âge arménien. Son père, qui est juif, doit vivre caché pendant toute la dernière guerre et a du mal à retrouver un travail ensuite, ce qui fait que la famille vit dans une relative pauvreté. Ses études ne sont pas fameuses et c’est pendant son service militaire qu’il devient reporter au journal de l’armée avec Ségala et Labro. Après son passage à l’armée il devient journaliste à RTL pendant 3 ans. Il se tourne ensuite vers le théâtre sans grand succès, puis vers le cinéma avec le même résultat. Il devient alors scénariste et c’est le  début de sa réussite. Il devient ensuite réalisateur sur les conseils de Claude Berri. Son premier film sera : le jouet en 1976, puis il tourne : La chèvre une superbe comédie avec le couple Depardieu/Pierre Richard, suivra Les compères avec le même couple et la même réussite, puis Les fugitifs avec le même duo d’acteurs et en plus une merveilleuse petite fille : Anaïs Bret (devenue depuis professeur de physique, c’est la fiche la plus consultée sur mon blog et de loin !), ce film est une merveille d’humour avec un Jean Carmet un peu déjanté en ex-vétérinaire qui soigne Depardieu comme un chien et l’épisode de la perruque de Pierre Richard. Il en tourne ensuite un remake en anglais avec d’autres acteurs, puis viendra : Sur le corde raide, Le jaguar, Le dîner de con : un sommet de l’humour avec un trio infernal : Villeret, Lhermitte et Daniel Prévost, on peut revoir ce film à de nombreuses reprises sans jamais se lasser, il a eu, pour ce film le César du meilleur scénario en 1999. Il tourne ensuite le placard, Tais-toi, La doublure, l’emmerdeur qui est son dernier film en 2008 et qui est remake de celui de Molinaro (Avec Lino Ventura et Jacques Brel), La version de Veber a été un relatif échec (240.000 entrées contre3.350.000 entrées pour celui de Molinaro). Il a été un scénariste prolifique avec plus de 45 scénarios pour le cinéma et la TV.

Il a été membre du jury à Cannes en 1985.

Douze de ses films on donné lieu à un remake aux USA.

Il est le petit neveu de Tristan Bernard.

(1961). Il est d’origine italienne mais né en France. Il est surtout connu pour avoir été « Serge » le psychologue auto proclamé de la série des « Caméra café » où il tente en vain de séduire la secrétaire Jeanne. C’est un homme rond de petite taille, jovial et empressé. Il a aussi un excellent rôle dans le dernier opus de « La vérité si je mens », le 3, où il incarne une fripouille qui sera victime de son avidité. Il a débuté comme acteur en 1983 dans : Un homme à ma taille, on le voit aussi dans : Parole de flic, Hiver 54, Léon, Total western, La vérité si je mens 2,Gomez et Tavarés, Banlieue13, Espace détente, Taxi 4, Ils sont partout, C’est beau la vie quand on y pense. Il est aussi scénariste et producteur. Il travaille également pour la TV. C’est un excellent second rôle.

Richard Donald Schwartsberg (1930). Il est né à New York. Son père est un imigrant Russe qui a une petite entreprise. Il suit des cours de théâtre pendant ses études. Après avoir voulu être acteur, il préfère se tourner vers la réalisation et tourne son premier film en 1961 : X 15, après avoir déjà beaucoup travaillé pour la TV dans des séries. Il tourne ensuite : La malédiction en 1976, Superman 1&2, Rendez-vous chez Max, Le joujou, Ladyhawke, Les goonies, L’arme fatale 1, il y aura 4 épisodes de cette formidable saga où Mel Gibson et Dany Glover forment un couple exceptionnel, les 4 opus de très bon niveau (Dans le coffret Blu ray, il y a un formidable bonus de 3 heures avec ces 2 acteurs et Richard Donner), Fantômes en fête, Radio flyer, Maverick (Un excellent western non conventionnel avec un Mel Gibson en pleine forme et une Jodie Foster d’une rare roublardise), Assassins, Complots (un très bon thriller avec un couple formidable : Julia Roberts et Mel Gibson), Prisonniers du temps, 16 blocks (un très bon polar avec un Bruce Willis vieillissant et alcoolique et un formidable Mos Def), c’est son dernier film en 2006.

C’est un réalisateur très efficace, ses films sont passionnants à voir et donnent un immense plaisir à ses spectateurs. Il a énormément travaillé pour la TV. Il apparaît souvent dans ses films sans être crédité. Il a souvent fait tourner : Mel Gibson, Danny Glover et Steve Kahan (Qui est son cousin).

Howard Winchester Hawks (1896-1977). Il est né dans l’Indiana. Son père est un industriel et sa mère fille d’industriel. Il participera à la première guerre mondiale. Après la guerre, il s’installe à Hollywood où il exerce différents petits boulots avant d’entrer dans le milieu du cinéma. Il commence par être assistant réalisateur, scénariste et producteur. Il tourne son premier film en 1926 : The road to glory. On lui doit entre autres : La patrouille de l’aube, Scarface, Viva Villa, Ville sans loi, Les chemins de la gloire, L’impossible monsieur Bébé (Une superbe comédie), Seuls les anges ont des ailes, La dame du vendredi, Sergent York, Le banni, Le port de l’angoisse, Le grand sommeil, La rivière rouge, La chose d’un autre monde, La captive aux yeux clairs, Les hommes préfèrent les blondes, La terre des pharaons, Rio Bravo (Un chef d’œuvre), Hatari (un excellent film avec les animaux d’Afrique), Le sport favori de l’homme, Ligne rouge 7000, El Dorado (Nouveau chef d’œuvre), Rio Lobo (Excellent également) est son dernier film en 1970.

Il a eu un Oscar d’honneur aux academy awards en 1975.

Il a touché à tous les genres avec un égal bonheur et a influencé de nombreux réalisateurs comme Tarentino, De Palma..