JANE SOURZA
Jeanne Elise Sourzat (1902-1969). Elle est née à Paris. Son père est charron et sa mère blanchisseuse. Après des études primaires, elle prend des cours de théâtre et des cours de diction à la Comédie Française puis se lance dans le caf’conc’ avec un beau succès. Elle rencontre Raymond Soupleix au théâtre Cluny et ils feront carrière ensemble pendant plus de trente ans. A la radio il seront les vedettes du feuilleton : Sur le banc où ils jouent deux SDF : Carmen et La Hurlette, à qui il arrive une multitude d’aventures burlesques, cette émission est suivie par un nombre considérable d’auditeurs (A l’époque, il n’est pas rare d’avoir une dizaine de millions de personnes à l’écoute d’une émission ! De nos jours on se vante d’être la première radio de France avec un peu plus d’un million d’auditeurs !). Elle aura la mauvaise idée, avec d’autres artistes de se rendre en visite en Allemagne pendant la guerre, ce qui lui vaudra une année d’interdiction d’exercer sa profession à la Libération. Elle reprendra ensuite, sans problèmes, le théâtre, la radio et le cinéma. Au cinéma, on la voit en 1932 pour la première fois dans : Paradis d’amour, puis dans : Mon curé chez les riches, Coiffeur pour dame, J’y suis j’y reste, Sur le banc, Les Duratons, Messieurs les ronds-de-cuir, Les combinards avec Darry Cowl sera son dernier film en 1964.