Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ACTEURS, ACTRICES, RÉALISATEURS, COMPOSITEURS, SCÈNARISTES DU MONDE ET SOUVENIRS
realisateur-scenariste
30 septembre 2017

DENYS DE LA PATELIERE

 

Denys de la Pateliére

 

 

Denys Dubois de la Pateliére (1921-2013). Il est né à Nantes. Son père est officier et à son tour, il prépare Saint Cyr, il rejoint l’armée de Libération pendant la deuxième guerre mondiale. A la fin de la guerre, il vient au cinéma par la petite porte : Développeur, monteur puis assistant sur 9 films avant de devenir réalisateur. Il tourne son premier film en 1955 : Les aristocrates. Il sera aussi scénariste de plus de trente films. On lui doit : Le salaire du péché, Les œufs de l’autruche, Retour de manivelle, Thérèse Etienne, Les grandes familles (un excellent pamphlet social), Rue des prairies, Les yeux de l’amour, Un taxi pour Tobrouk (Un formidable film de guerre où alternent des moments de forte tension, d’émotion et d’humour avec des acteurs fabuleux : Ventura, Aznavour, Maurice Biraud (un comédien superbe trop mal connu), German Cobos et Hardy Kruger, les dialogues sont percutants : « Une brute qui marche va plus loin qu’un intellectuel assis » ! Et la fin est extraordinairement émouvante), Le bateau d’Emile, Pourquoi Paris, Tempo di Roma, La fabuleuse aventure de Marco ¨Polo, Le tonnerre de Dieu, Du rififi à Paname, Le voyage du père (Avec Fernandel dans un rôle inhabituellement dramatique), Soleil noir, Caroline chérie, Le tatoué (avec un duo de choc : Gabin/de Funès), Moto Shel Yehudi (Un duel entre un israélien et un arabe), Le tueur, Prêtres interdit est son dernier film en 1973, il a ensuite tourné exclusivement pour la TV dont 2 épisodes de Maigret en 1994/95 avec Bruno Cremer.

Publicité
Publicité
26 septembre 2017

MICHEL AUDIARD

       

Michel Audiard

 

     Pierre Michel Audiard (1920-1985). Il est né à Paris. Il est élevé par son parrain. Les études ne le passionnent guère, il obtient son certificat d’études et passe un CAP de soudeur, mais il est passionné de littérature et dévore : Céline, Rimbaud, Proust. Il cherche vainement sa voie avant pendant et juste après-guerre, il sera vendeur de journaux, puis chroniqueur sous le pseudo de Jacques Potier. C’est André Hunnebelle qui le fait travailler pour la première fois au cinéma comme scénariste de : Mission à Tanger. Il rencontre Gabin en 1955, il tournera 16 films avec lui. Il est conspué par la nouvelle vague, mais cela n’affecte en rien sa réussite. Il a été le dialoguiste de plus de 30 films qui ont dépassés les 2 000 000 d’entrées (Sans compter les rediffusions à la TV) : 5.534.700 entrées pour : Les trois mousquetaires qui est son plus gros succès. Avant lui seuls Pagnol, Prévert ou Jeanson ont connu de tels succès. Il a eu le César du meilleur scénario pour : Garde à vue en 1982. Il a été détesté de bon nombre de critiques qui le qualifient d’ « Anarchiste de droite », mais le public lui voue une fidélité sans faille. Les dialogues du film : Le président, sont d’une qualité inégalée. Il a participé à prés de 130 films entre 1949 : Mission à Tanger et 1985 : On ne meurt que deux fois. Un très beau DVD retrace sa vie chez Gaumont en 2003. Il a aussi été acteur (Discrétement).

 Il a réalisé huit films : La marche en 1951, le deuxième sera : Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages en 1968, puis il réalise : Un veuve en or, Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause, Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques, Le drapeau noir flotte sur la marmite, Elle cause plus-elle flingue, Comment réussir quand on est con et pleurnichard, Bons baisers –à lundi est son dernier film en 1974. Il a été beaucoup plus percutant comme dialoguiste que comme réalisateur et il reviendra, après 1974, à ce qu’il sait très bien faire : Scénariste et dialoguiste. Il a aussi été un très bon écrivain.

            Et pour terminer, rappel de la célèbre tirade de Robert Dalban dans : Un idiot à Paris :

 

                        « Je suis ancien combattant, Militant socialiste et bistrot.

                            C’est dire si, dans ma vie, j’en ai entendu des conneries »

 

22 septembre 2017

JACQUES RIVETTE

 

Jacques Rivette

 

Jacques Pierre Louis Rivette (1928-2016). Il est né à Rouen. Il a d’abord été critique de cinéma comme beaucoup des réalisateurs de la futur « Nouvelle vague », il fonde un journal éphémère : La gazette du cinéma, avant de rejoindre les cahiers du cinéma en 1953 et dont il devient directeur en 1963. Il débute sa carrière par un court-métrage en 1949 : Aux quatre coins. En 1950, il est acteur dans : Le château de verre de René Clément  (Il fera 5 autres apparitions comme acteur). Il alterne ensuite les courts-métrages et la participation, comme directeur de la photographie, dans plusieurs films, il fera aussi des dialogues  et des scénarios (Il en écrira 25). Dans son premier film (On lui en doit environ 25): Paris nous appartient en 1961, il est réalisateur, scénariste et dialoguiste. On lui doit entre autres : La religieuse (Qui fera scandale et sera, un temps, interdit pendant un an), L’amour fou, Céline et Julie vont en bateau, La bande à quatre, La belle noiseuse, Jeanne la pucelle, Secret défense, Va savoir, Histoire de Marie et Julien, Ne touchez pas à la hache, 36 vues du pic Saint-Loup est son dernier film en 2009. Dans ses films, il n’y a pas de scénario, il écrit au jour le jour et laisse place totale à l’improvisation.

Il a  eu un prix pour l’ensemble de son œuvre en 1991 à Locarno.

16 septembre 2017

ANDRE CAYATTE

 

André Cayatte

 

 

(1909-1989). Il est né à Carcassonne. Il fait de solides études de droit et plaide au barreau de Toulouse avant de se lancer dans le journalisme et l’écriture de romans et de scénarios. Après avoir été assistant sur un film (Annette et la dame blonde de Jean Dréville), il tourne son premier film en 1942 : La fausse maîtresse, il tournera au total une trentaine de films dont : Au bonheur des dames, Roger la honte, La revanche de Roger la honte, Les amants de Vérone, Justice est faîte, Nous sommes tous des assassins, Le dossier noir, Le miroir à deux faces, Le passage du Rhin, Le glaive et la balance (un procès où il y a un suspect de trop et qui est innocent, mais on ne parvient pas à savoir lequel), Jean Marc ou la vie conjugale, Françoise ou la vie conjugale, Les risques du métier (Un instituteur (Jacques Brel) est accusé de pédophilie par une élève), Mourir d’aimer (L’affaire Gabrielle Russier, une prof tombée amoureuse d’un de ses élèves (Rien à voir avec notre nouveau président) et qui est victime d’une justice impitoyable, jouée par Annie Girardot ). Il n’y a pas de fumée sans feu (Un candidat aux élections victime d’une photo truquée et qui ne parvient pas à le démontrer), Verdict, A chacun son enfer, La raison d’état, L’amour en question est son dernier film en 1978. Il a travaillé pour la TV de 1980 à 1983.  Pendant la dernière guerre, il a fait comme beaucoup de ses collègues en tournant des films pour la compagnie allemande : Continental et, il a, de ce fait, été interdit de tourner à vie, ce qui ne l’a pas empêché de continuer à tourner. Ses films ont souvent à voir avec la justice, il était un farouche adversaire de la peine de mort, il se dit que cela vient du décès de son cousin, un jeune prête désigné pour assister à la mise à mort d’un condamné, et ce jeune homme est mort d’émotion devant l’horreur de la scène.

Il a eu, entre autres, Le grand prix à Venise en 1950 pour : Justice est faîte, l’ours d’or à Berlin en 1951 pour : Justice est faîte, Le lion d’or à Venise pour : Le passage du Rhin et le grand prix du cinéma pour : Mourir d’aimer.

Il est, un peu, le précurseur de Costa-Gavras pour son attachement à lutter contre l’injustice.

10 septembre 2017

JACQUES ROUFFIO

 

 

 

 

Jacques Rouffio

     Jacques Camille Jean Rouffio, (1928-2016). Il est né à Marseille.  Il débute sa carrière comme assistant réalisateur en 1951 dans un film de Jean Delannoy : Le garçon sauvage. On le retrouve à ce poste dans : La route Napoléon, Secrets d’alcôve, Obsession, Des gens sans importance, Ces dames préfèrent le mambo, Le gorille vous salue bien, Le rouge est mis, Délit de fuite, La tête contre les murs, Meurtre en 45 tours, Sergent X, La valse du gorille, Le caïd, Comment qu’elle est, Le pont vers le soleil, Le gentleman d’Epson, Les vierges, La bonne soupe, Irma la douce, Dis-moi qui tuer. Il a aussi été de nombreuses fois directeur de production et scénariste. Son premier film sera : L’horizon en 1967, il ne tournera le deuxième : Sept morts sur ordonnance qu’en 1975, suivront : Violette et François, Le sucre (Un film d’un cynisme absolu sur les manipulations boursières avec Michel Piccoli, Depardieu et Carmet), La passante du sans-souci, Etat de grâce, Mon beau-frère a tué ma sœur, L’orchestre rouge en 1989 sera son dernier film. Il a donc peu tourné, mais ses films sont de grande qualité. Il a aussi été scénariste.

 

 

 

 

Publicité
Publicité
30 août 2017

STEVEN SODERBERGH

 

Steven Soderbergh

 

 

(1963). Il est né en Géorgie (USA). Son grand-père paternel était un immigré suédois et  sa grand-mère une immigrée irlandaise, du côté de sa mère, ses grands-parents étaient des immigrés italiens. Son père, professeur d’université, sera muté à Bâton Rouge en Louisiane, c’est là qu’il fera ses études et commencera à faire des films en 16mm au sein de l’Université et cela avec un matériel d’occasion. Ses études supérieures terminées, il va à Hollywood tenter sa chance en indépendant, mais revient vite chez lui pour faire des courts-métrages et écrire des scénarios. Il est sollicité par le groupe « YES » pour filmer un de leur concert ce sera : « YES 9012 live ». Il tourne son premier film en 1989 et ce sera : « Sexe, mensonges et vidéo » qui obtiendra la palme d’or à Cannes en 1989, suivront, en particulier : Kafka, A fleur de peau, Hors d’atteinte, L’anglais qui a été un semi échec public et pourtant c’est un excellent thriller avec Terence Stamp, le montage de ce film est parfois un peu déroutant, Erin Brockovich, un film magnifique avec une extraordinaire prestation de Julia Roberts (Qui lui vaudra un « Oscar », Traffic qui lui vaudra l’ « Oscar »du meilleur réalisateur (Et Benicio del Toro aura un « Oscar » du meilleur second rôle pour ce film), Ocean’s eleven (Un remake de : L’Inconnu de Las Vegas), un film extrêmement plaisant avec une pléiades d’acteurs qui semblent bien s’amuser ensemble, les deux autres sont moins jouissifs, surtout le deuxième, Solaris, The good german, Che 1&2 (Le deuxième épisode est moins attachant, Benicio del Toro aura le prix d’interprétation pour ce film), The informant, Contagion, Piégée (Un film intéressant avec, en vedette Gina Carano, une superbe actrice venant du free fight !), Magic Mike (Un film sur les milieux du Striptease masculin avec Channing Tatum), Effets secondaires en 2013. Il rencontre alors des difficultés pour mettre en œuvre son film sur Liberace et il se tourne alors vers la TV qui lui permet de le faire, ce téléfilm sera cependant présenté à Cannes ! Sa bouderie terminée, il revient au cinéma en 2017 avec : Logan Lucky.

Il a souvent fait tourner Georges Clooney (6 fois), Matt Damon (7 fois), Julia Roberts (4 fois), Channing Tatum (4 fois), Don Cheadle (5 fois), Brad Pitt (4 fois), Elliott Gould (4 fois).

Il est aussi : Scénariste, Producteur, Directeur de la photo, Monteur !

25 août 2017

JEAN PAUL LE CHANOIS

 

Jean paul Le Chanois

 

Jean Paul Dreyfus (1909-1985). Il est né à Paris. Il fait des études de droit et de philo, se lance dans des études de médecine, mais ne poursuit pas et exerce des petits boulots avant de devenir acteur de figuration surtout et aussi assistant-réalisateur sur 5 films. Il tourne son premier documentaire en 1936 : La vie est à nous (sur le Front Populaire), et son premier film en 1938 : Le temps des cerises (sous son vrai nom),  idem pour le suivant en 1940 : Une idée à l’eau. Il aura une conduite exemplaire pendant la 2° guerre mondiale comme résistant, il sera membre du parti communiste et réalisera le seul film « live », en 1944,  sur la résistance dans le maquis du Vercors (Au cœur de l’orage).Il reprend ses tournages en 1946 avec : Messieurs Ludovic, suivront : L’école buissonnière, La belle que voilà, Sans laisser d’adresse, Agence matrimoniale, Papa-maman-la bonne et moi, une charmante comédie avec des acteurs superbes(Lamoureux, Fernand Ledoux, Gaby Morlaix et Nicole Courcel et aussi De Funès) et qui aura une suite : Papa-maman-ma femme et moi, Village magique, Les évadés, Le cas du docteur Laurent avec Gabin, Les misérables avec Gabin, Bourvil et Bernard Blier Un segment de : La française et l’amour, Par-dessus le mur, Mandrin, Monsieur avec Gabin,Le jardinier d’Argenteuil, avec Gabin en 1966 sera son dernier film. Il a été une des cibles privilégiées de la « Nouvelle vague ». Il a aussi été un scénariste prolifique (plus de 35 scénarios), il a aussi écrit des chansons pour Piaf et Montand. Et il s’est essayé à la mise en scène de théâtre. Il a eu l’ours d’or à Berlin pour : sans laisser d’adresse et le grand prix du cinéma français en 1955 pour : Les évadés.

 

 

21 août 2017

HENRI-GEORGES CLOUZOT

 

Henri-Georges Clouzot

 

(1907-1977). Il est né à Niort. Contrarié dans son ambition d’entrer dans la Marine Nationale, il fait science-po et devient assistant d’un député, avant de devenir journaliste et écrire des textes de chansons. Il tente de placer des scénarios, mais le producteur préfère l’envoyer assister le cinéaste allemand : Anatole Litvak à Berlin. Il fait ensuite des adaptations avant de pouvoir tourner ses propres films, l’occasion lui en sera donnée par la fuite des principaux réalisateurs français lors de l’invasion allemande de 1940.

Il tourne son premier film : L’assassin habite au 21, en 1942, une adaptation du roman de S.A. Steeman particulièrement réussie avec une superbe brochette d’acteurs dont Pierre Fresnay, Suzy Delair, Pierre Larquey, suivra : Le corbeau, un thriller d’une profonde noirceur sur les dénonciations anonymes dans une ville et cela pendant l’occupation en 1943, Il tourne ensuite : Quai des orfèvres, un superbe polar avec un Louis Jouvet au sommet de son art (Prix du meilleur réalisateur à Venise en 1947), puis : Manon (Lion d’or à Venise en 1949), Retour à la vie (un segment), Miquette et sa mère, Le salaire de la peur, un formidable thriller sur l’épopée d’un camion chargé de nitroglycérine, avec Montand et Vanel (Il obtiendra, pour ce film : L’ours d’or à Berlin, Le grand prix du jury de Cannes et le prix du meilleur film étranger aux USA), Les diaboliques, un thriller terrifiant avec un Paul Meurisse d’un cynisme absolu (Prix Louis Deluc et prix Edgard Allan Poe). (Hitchcock voulait aussi tourner ce film, mais Clouzot à obtenu les droits juste avant lui !), Les espions, La vérité avec B.B (Grand prix à Mar del Plata et grand prix du meilleur réalisateur du cinéma français), La prisonnière en 1968, sera son dernier film. Il est aussi scénariste, on lui doit plus de 30 scénarios et dialogues, il a aussi produit 3 des se films. Il a aussi réalisé un documentaire considéré comme patrimoine national : Le mystère Picasso en 1956 (prix du jury à Cannes en 1956).

Il avait la réputation d’être d’une extrême exigence avec ses acteurs, y compris sa femme : Vera Clouzot, il est allé jusqu’à gifler Bernard Blier dans : Quai des orfèvres !

Il n’a pas terminé le film : Le voyage en Brésil en 1950, il en tirera plutôt un livre. L’enfer ne sera tourné qu’en 1993 par Chabrol. A la fin de sa vie, sa santé était très chancelante.

Accusé par les communistes et les catholiques d’avoir tourné un film : « Le corbeau » montrant une mauvaise image de la France, il sera défendu, avec force, par de nombreuses personnes dont : Henri Jeanson (dans son célèbre texte : Cocos contre corbeau) et son interdiction (a vie) de tourner sera levée.

Il reste un cinéaste MAJEUR du cinéma français.

18 août 2017

JACQUES BECKER

 

 

Jean Becker

(1906-1960). Il est né à Paris. Son père est administrateur de société et sa mère est à la tête d’une maison de couture. Très jeune il est passionné par le jazz et rencontre Jean Renoir grâce aux amis de ses parents. Stewart sur un transatlantique, il rencontre King Vidor dont il refuse la proposition de le prendre comme acteur et comme assistant. Il intègre la société de son père, mais il s’y sent malheureux et démissionne pour retrouver Jean Renoir et devenir son assistant en 1931. Il tourne un court-métrage avec Pierre Prévert : Le commissaire est bon enfant. Il propose alors à un ami producteur, un scénario, mais le producteur préfère le faire tourner par Jean Renoir, cela deviendra : Le crime de monsieur Lange. Après une brouille avec Renoir, il redevient son assistant sur : La vie est à nous. Il peut enfin tourner son premier film : L’or du Cristobal en 1938, mais il refuse les économies exigées par le producteur et le tournage cesse, il est mobilisé et c’est un autre réalisateur qui terminera le film (Jean Stelli). Il est fait prisonnier, mais est rapatrié pour cause médicale. Il se remet au travail et tourne son premier « Vrai » film : Dernier atout en 1942, suivront : Goupi mains rouges et Falbalas tournés sous l’occupation.  Après la Libération, il tournera : Antoine et Antoinette, Rendez-vous de juillet, Edouard et Caroline. Arrive alors le magnifique « Casque d’or » avec la sublime Simone Signoret et un Serge Reggiani superbe (1). Puis il tourne : Rue de l’estrapade, Touchez pas au grisbi un excellent polar qui signe le retour gagnant de Jean Gabin et l’arrivée d’un « catcheur » génial : Lino Ventura (Qui ne croyait absolument pas avoir un avenir dans le cinéma !). Vient, ensuite : Ali Baba et les 40 voleurs avec un Fernandel au mieux de sa forme, puis il y aura : Les aventures d’Arsène Lupin, Montparnasse 19. Son dernier film en 1960 sera l’extraordinaire : « Le trou », cette histoire de tentative d’évasion et de trahison, avec Michel Constantin et Jean Keraudy (Un ancien « vrai » truand) est un chef d’œuvre de suspens, d’émotion, de courage et de lâcheté, à chaque projection, la magie de ce film reste intacte !

Résistant incontesté, il a été un ardant défenseur de Clouzot à la Libération.

Il a fait des caméos dans une dizaine de films. Il a été assistant sur une douzaine de films dont 9 avec Renoir et il était aussi scénariste pour une quinzaine de films.

Son fils : Jean Becker est aussi réalisateur (Un nommé La Rocca, L’été meurtrier, Les enfants du Marais, Un crime au paradis, Deux jours à tuer).

 

(1) Mon ami « Phil » (jeune) lui ressemble comme 2 gouttes d’eau !

10 août 2017

TERENCE YOUNG

Terence Young

 

Stewart Terence Herbert Young (1915-1994). Il est né à Shangaï et a fait ses études à Cambridge.  Il participe à la seconde guerre mondiale comme parachutiste, il est blessé et transféré dans un hôpital où l’une de ses soignantes sera Audrey Hepburn qu’il fera tourner ensuite dans: Seule dans la nuit en 1967 ! Il débute dans le cinéma comme scénariste, au total il en écrira 16. Il tourne son premier film en 1948 :  L’étrange rendez-vous, on lui doit 41 réalisations dont : Les bérets rouges, Safari, James Bond contre Dr No (avec l’inoubliable apparition d’Ursula Andress !), Bons baisers de Russie (Un des meilleurs Bond), Guerre secrète, Opération Tonnerre (Bond célèbre par sa séquence sous-marine), Seule dans la nuit, Mayerling, Opération opium, De la part des copains, Soleil rouge (Avec Alain Delon), Cosa Nostra avec Lino Ventura et Charles Bronson, La taupe, Marathon en 1986 est son dernier film.

Il a tourné un film de 6h00 sur et pour Kadhafi, ce film n’est jamais sorti de Libye.

Il en aurait monté un autre sur Saddam Hussein (Non confirmé).

Au cours du tournage de Bons baisers de Russie, son hélicoptère s’est craché dans l’eau, secouru, il a repris immédiatement son tournage !

Pedro Armadariz était gravement malade pendant le tournage de Bons baisers de Russie, il a été doublé pour terminé le film et il est décédé juste après.

C’est un réalisateur très efficace qui doit beaucoup à James Bond !

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
ACTEURS, ACTRICES, RÉALISATEURS, COMPOSITEURS, SCÈNARISTES  DU MONDE ET SOUVENIRS
Publicité
ACTEURS, ACTRICES, RÉALISATEURS, COMPOSITEURS, SCÈNARISTES DU MONDE ET SOUVENIRS
  • Petite biographie d'acteurs, actrices, réalisateurs, compositeurs et scénaristes du monde sans privilégier l'époque ni la notoriété. Citations de films. Un peu d'humour. Un peu de Bandes dessinées. Premier message le 27/09/2011 (Seance de cinéma autrefois)
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 4 443 242
Publicité