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ACTEURS, ACTRICES, RÉALISATEURS, COMPOSITEURS, SCÈNARISTES DU MONDE ET SOUVENIRS
23 juillet 2017

JOSE GIOVANNI

 

José Giovanni

 

Joseph Damiani (1923-2004). Il est né à Paris. Il a obtenu la nationalité suisse en 1986. Ses parents sont propriétaires de 2 grands hôtels à Paris : L’Elysée Star et le Normandy, son père sera condamné pour escroquerie et jeux clandestins, cela le conduira à une ruine provisoire dont il réussira à sortir. Ses études sont de très bonnes qualités jusqu’à ce que la guerre arrive. Sa conduite pendant la guerre est très problématique cela lui vaudra d’être condamné à 20 ans de travaux forcés puis condamné à mort pour assassinat. Il sera libéré en 1956 après avoir été gracié par le président Coty et sera réhabilité en 1984. C’est sans doute ce passé sulfureux qui lui fera haïr Jean Pierre Melville qui, lui, a eu un superbe passé de résistant Pendant son incarcération il révélera un réel talent d’écrivain et publiera une vingtaine de romans ainsi que 2 livres de souvenirs. Pour le cinéma il a écrit 33 scénarios et a réalisé 15 films. Ses livres seront très souvent adaptés au cinéma, y compris par JP Melville !

On peut citer : Le trou, Classe tous risques, Un nommé La Rocca, Symphonie pour un massacre, Du riffifi à Tokyo, Les grandes gueules, Avec la peau des autres, Le deuxième souffle, Les aventuriers, Le clan des siciliens. Il a réalisé : La loi du survivant, Le rapace, Ho !, Dernier domicile connu, Un aller simple, Où est passé Tom, La scoumoune, Deux hommes dans la ville (Un film terrifiant sur la peine de mort), Le gitan, Comme un boomerang, Les égouts du paradis, Une robe noire pour un tueur, Le ruffian, Les loups entre-eux, Mon ami le traître, Mon père il m’a sauvé la vie,

 

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22 juillet 2017

SACHA GUITRY

 

 

 

 

Sacha Guitry

 

Alexandre Georges Pierre Guitry(1885-1957). Il est né à Saint Petersbourg en Russie où son père, Lucien Guitry était en charge du théâtre français il est le seul survivant des 4 enfants Guitry. Il a été un élève médiocre et se débuts d’acteur également. Il a écrit sa première pièce à 17 ans et a tourné son premier film à 30 ans. Il a été marié 5 fois et il a dit à sa dernière épouse (Lana Marconi) : Tu fermeras mes yeux et tu ouvriras mes tiroirs ! Ses mots d’esprit sont superbes et innombrables. Il a divorcé de sa première femme car en rentrant  à la maison elle lui a dit qu’elle était à l’église St Gervais, or cette église venait d’être détruite par un bombardement allemand en 1918 !

Il a été acteur dans 34 films dont : Un roman d’amour et d’aventures, son premier film en 1918, Le roman d’un tricheur, Mon père avait raison, Faisons un rêve, Désiré, Ils étaient 9 célibataires, Le diable boiteux, Le trésor de Cantenac, Debureau, Je l’ai été 3 fois, Si Versailles m’était conté, Napoléon, Si Paris nous était conté qui sera sa dernière apparition au cinéma en 1956.

Il a été scénariste de Cinéma et de TV dans 84 productions

Il a aussi été réalisateur de 34 films dont : Pasteur en 1935, Le roman d’un tricheur, Mon père avait raison, Faisons un rêve, Désiré, Le diable boiteux, Aux deux colombes, Toâ, Le trésor de Cantenac, Debureau, La poison, La vie d’un honnête homme, Si Versailles m’était conté (Un film superbe avec une pléiade d’acteurs géniaux et tout l’humour de Guitry, Napoléon, Si Versailles nous était conté (superbe également), Assassins et voleurs (Un chef d’œuvre de scénario et d’interprétation avec Jean Poiret, Michel Serrault et une intervention surréaliste de Darry Cowl dans une scène hilarante), Les 3 font la paire en 1957 sera son dernier film.

Il aura été un auteur de génie avec une voix et une diction incomparable et immédiatement identifiable, il a prouvé que l’on peut faire rire avec talent et élégance ce qui nous manque terriblement de nos jours.

Le père et le fils son restés en froid pendant 13 ans à cause, entre autres, d’une rivalité amoureuse !

21 juillet 2017

CHARLES CHAPLIN

 

Charlie Chaplin

 

Charles Spencer Chaplin (1889-1977). Il est né à Londres dans une famille de comédiens très pauvre, son père, un chanteur, quitte le foyer quand Charles a 1 an (Ce père mourra à 37 ans ravagé par l’alcool) et sa mère survit avec des petites prestation de danseuse, elle sera internée quand Charles aura 14 ans, Charles et son ½ frère Syd se retrouvent en orphelinat, de la naîtra leur profond attachement. Depuis l’âge de 5 ans il fait des petites pitreries sur scène pour palier les problèmes de voix de sa mère. Il en fait son occupation principale dés l’âge de 8 ans et s’intégrera à une troupe à 18 ans. Il entre aux studio Keystone en 1913 et y tournera 35 films (dont 19 comme réalisateur), il passe ensuite chez Essany en 1915 pour 15 autres films qu’il dirigera, il change à nouveau pour Mutual où il tourne 12 films qu’il dirige aussi et passe enfin à la First national en 1918 pour 8 films qu’il dirige avant de fonder ses propres studios avec Mary Pickford, Douglas Fairbanks et D.W. Griffith la United Artists en 1919, il tournera en 1957 : Un roi à New York pour Attica-Archway et : La comtesse de Hong Kong pour Universal, tout ces films ont été retrouvé (et restaurés)sauf un court-métrage ( ?). Ils sont disponibles en DVD ou Blu Ray. Il s’est marié 4 fois. Il a eu pour compagnon Stan Laurel au début de sa carrière et ils ont habité ensemble à leur arrivée aux USA ; Il a été victime de la chasse aux communiste pendant la maccarthysme et a du se réfugier en Grande Bretagne, il deviendra d’ailleurs chevalier dans l’ordre du mérite britannique en 1975. Sa dépouille a été volée pour être rendue contre rançon de 2.000.000 d’euros (évaluation actuelle) le 1° mars1978, les abrutis (des bulgares et des polonais) ont été  interpellés le 18 mai 1978, après sa seconde inhumation on a coulé une dalle de béton armé de 2 mètres pour éviter que d’autres crétins retentent le coup !

Il joue dans son premier film en 1914 : Making a living (Pour gagner sa vie) où il n’y a pas encore son célèbre personnage de Charlot, qui commencera à se préciser dans : Twenty minutes of love (Charlot et le chronomètre) en 1914. Sa carrière d’acteur débute donc en 1914 dans des courts métrages muets, dés 1916, il écrit ses scénarios, il compose aussi les musiques de ses films. On lui connaît 88 films dont 71 comme réalisateur. Il réalisera de nombreux courts-métrages avant de se lancer dans la réalisation de moyen, puis de longs-métrages. Parmi ces films, il faut citer : Le kid (une merveille avec le petit Jackie Coogan), L’immigrant La ruée vers l’or, Le cirque, Les temps modernes Les lumières de la ville, il est difficile de retenir ses larmes à la fin de ce merveilleux film, Les temps modernes, Le dictateur tous des chefs d’œuvre absolus. On peut revoir tous ses films qui restent d’une surprenante modernité.

Il avait la réputation d'être tyranique dans ses tournages comme en témoignera Marlon Brando.

C’est un immense artiste qui a su mettre dans ses œuvre un humour d’une grande finesse et des scènes d’une immense sensibilité et curieusement il a été très peu récompensé (Oscar de la meilleure musique pour : Les feux de la rampe).

 

  ANECDOTE : Il a participé, anonymement, à un concours de sosies de « Charlot » à San Francisco en 1915 et il a été éliminé !!!

 

20 juillet 2017

JOHN FORD

 

 

 

John Ford

John Martin Feeney (Et non, comme il le prétendait : Sean Aolysius O’Feeney !).  (1895-1973). Il est né dans le Maine non loin de Portland, il est le cadet de 13 enfants. Ses parents émigrent aux USA en 1872. Jeune, il sera un très bon sportif, il joue au basket et au football. Aidé par son frère, il vient à Hollywood en 1914, car il s’intéresse au cinéma qui est en plein essor. Après une multitude de petits boulots, il devient acteur avec son frère Francis, il adopte le nom de Ford en hommage à Henry Ford. Il devient, ensuite, assistant réalisateur en 1916 et enfin réalisateur en 1917 au temps du cinéma muet. Il tournera 143 films muets, mais moins d’une centaine sont conservés, le dernier sera : La maison du bourreau en 1928, il y aura une transition de 4 films sonores en partie et son premier film parlant sera : Napoléon’s barber en 1928, il en tournera plus de 125. Sa filmographie est énorme, on peut citer : Toute la ville en parle, Je n’ai pas tué Lincoln, La chevauchée fantastique en 1939 avec John Wayne, ce film se revoit toujours avec grand plaisir car il ne vieillit pas (Il aura le prix du meilleur réalisateur à New York), Sur la piste de Mohawks, Les raisins de la colère, une superbe adaptation avec Henry Fonda, Quelle était verte ma vallée, La bataille de Midway, La poursuite infernale, Le massacre de Fort apache (prix du meilleur réalisateur à Locarno), Le fils du désert, La charge héroïque (Ruban d’argent), Le convoi des braves, Rio Grande, L’homme tranquille, Mogambo, La prisonnière du désert, La dernière fanfare (Prix du meilleur réalisateur), Les cavaliers, Le sergent noir, Les 2 cavaliers, L’homme qui tua Liberty Valence (prix du meilleur réalisateur), La conquête de l’Ouest (Avec 2 autres réalisateurs), La taverne de l’irlandais, Les cheyennes (prix du meilleur réalisateur), Le jeune Cassidy, Frontière chinoise en 1966 est son dernier film.

Péret du western moderne, il n’aura jamais le moindre prix pour ces films, en revanche, il sera oscarisé à 6 reprises pour : Le mouchard en 1935, Les raisins de la colére en 1940, Qu’elle était verte ma vallée en 1941, La bataille de Midway (Prix du  meilleur documentaire, 7 décembre (prix du meilleur documentaire), L’homme tranquille en 1952.

Il a aidé John Wayne pour la réalisation de son film Alamo en étant réalisateur de la 2° équipe.

Il a eu l’honneur d’un timbre poste en 2012.

Il était borgne.

C’est un cinéaste majeur qui a ouvert la voie au cinéma moderne.

19 juillet 2017

SERGIO LEONE

Sergio Leone

(Bob Robertson à se débuts de réalisateur !) (1929-1989). Il est né à Rome. Son père est réalisateur (Roberto Roberti) et sa mère est actrice (Bice Valerian), cela va considérablement influencer sa vie. Après ses études, il devient assistant réalisateur avec les plus grands italiens : De Sica, Gallone, Camerini, Soldati, mais aussi de grands américains : Wyler, Zinneman. Au total il exercera 34 fois cette profession avant de devenir réalisateur avec : Sodome et Gomorrhe et Le colosse de Rhodes en 1961, suivra : La trilogie du dollar avec Pour une poignée de dollars en 1964, Et pour quelques dollars de plus en 1965 et Le bon-la brute et le truand en 1966, cette trilogie révélera au monde :Clint Eastwood et le compositeur Ennio Morricone, il poursuivra avec sa seconde trilogie : Il était une fois dans l’Ouest (1968), Il était une fois la révolution(1970) et Il était une fois en Amérique (1982).

Il a finalement très peu tourné comme réalisateur, mais il a marqué le cinéma de manière indélébile.

Il demandait à Ennio Moriconne de composer ses musiques AVANT de tourner pour que les acteurs puissent s’adapter à celle-ci.

Il a été membre du jury à Cannes en1971 et à Berlin en 1978, président du jury de Venise en 1988.
Il a aussi été scénariste et est apparu dans quelques productions (Le voleur de bicyclette en particulier). Il a aussi été producteur sur 6 films.

Il a refusé de tourner Le parrain ainsi que Flash Gordon.

Quand il est décédé, il préparait un film colossal sur la bataille de Stalingrad.

 

 

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18 juillet 2017

SAM PECKINPAH

 

 

Sam Peckinpah

 

David Edouard Samuel Ernest Peckinpah Jr (1925-1984). Il est né en Californie à Fresno. Il a une enfance solitaire et terne dans une petite ville sans histoires. Son idole est son grand père un juge siégeant au congrès et qui était un excellent tireur. Il effectue son service militaire dans la marine, mais ne sera jamais au combat à son grand regret. A son retour il fait des études de théâtre et obtiendra un master en 1952. Il débute au cinéma comme scénariste chez Don Siegel pour : Les révoltés de la cellule 11, puis sur l’invasion des profanateurs de sépulture. En même temps, il travaille pour la TV. Il tourne son premier film en1961 : New Mexico, son deuxième film sera un succès : Coups de feu dans la Sierra avec Randolph Scott et Joel McCrea. Il a cependant un caractère instable et très exigeant, il se fâchera avec les grands studios, c’était un buveur invétéré (Jusqu’à 5 bouteilles de Whisky ou de vodka par jour !), il était aussi dépendant à la drogue, ce qui l’a conduit à un décès précoce, il s’est marié 5 fois ! Son écriture était épouvantable et très peu de personnes (2) étaient capables de relire ses hiéroglyphes ! Il a refusé de tourner : King Kong, Un homme nommé cheval, Superman. Il a aussi été acteur dans une dizaine de films dont : Osterman Week-end, Pat Garrett et Billy le kid, Junior Bonner, L’invasion des profanateurs de sépultures. Comme réalisateur on lui doit aussi : Major Dundee, Les compagnons de la gloire, Pancho Villa, La horde sauvage qui est incontestablement son meilleur film, Un nommé Cable Hogue, Les chiens de paille, un film dans lequel la montée de la violence est terrifiante ave Dustin Hoffman, Junior Bonner avec Steve McQueen, Guet apens un excellent polar avec Steve McQueen et Ali McGraw, Patt Garrett et Billy le kid, Apportez moi la tête d’Alfredo Garcia encore un film d’une rare violence, Tueur d’élite, Croix de fer, le convoi, Osterman Weekend. La violence est très souvent présente dans se films. Tous ne sont pas excellents, mais ceux qui le sont ont marqué le cinéma.

 

 

 

17 juillet 2017

PIERRE SCHOENDOERFFER

 

Pierre Schoendoerffer

 

 

 

 

 

(1928-2012). Il est né dans le Puy-de-Dôme à Chamalières (Le pays de Giscard d'Estaing. En 2014, une place de cette ville lui sera dédiée). Son père est ingénieur et bouge beaucoup au gré de ses mutations, ses origines sont alsaciennes, il est donc très marqué par les guerres successives  et sa famille payera un lourd tribut à ces conflits. Il rêve d’être marin et se retrouve sur un chalutier, puis part faire son service militaire comme volontaire dans le service cinématographique des armées, ce qui lui vaut d’être envoyé, à ce titre en Indochine où il sera fait prisonnier à Dien Bien Phu et sauvé par un confrère russe qui travaille dans le camp opposé mais il perdra tout son travail. A sa libération, il devient photographe de presse puis il part faire un tour du monde, il y rencontre Joseph Kessel qui lui ouvrira la porte du cinéma. Il a écrit plusieurs romans et des ouvrages historiques et sera récompensé par le prix de l’Académie Française pour son roman : Le crabe tambour, qu’il mettra en scène un peu plus tard et il recevra pour ce film trois « César » : Meilleur acteur, meilleur second rôle masculin et meilleures photographie., . Il a eu de nombreuses distinctions, civiles (Légion d’honneur, Ordre national du mérite, palmes académiques, officier des arts et lettres , membre de l’académie des Beaux-Arts), militaires (Médaille militaire, croix de guerre avec 6 citations, croix du combattant volontaire), cinématographiques (Prix du scénario pour la 317° section, à Cannes en 1965, Oscar 1967 pour le documentaire : La section Anderson) et littéraires (Prix interallié en 1969, Grand prix du roman de l’académie française en 1976).Il tourne son premier film en 1958 : La passe du diable, suivront : Ramuntcho, Pêcheurs d’Islande, La 317° section (sûrement le plus grand film de guerre français avec deux acteurs magnifiques : Jacques Perrin et Bruno Cremer), Objectif 500 millions, Le crabe tambour, L’honneur d’un capitaine (Un formidable plaidoyer pour laver l’honneur d’un soldat intègre), Dien Bien Phü, La haut, un roi au-dessus des nuages est son dernier film en 2004. Il a aussi été acteur dans : Aldo et junior et agents secrets. Il a influencé plusieurs grands réalisateurs américains comme : Coppola ou Oliver Stone.

 

16 juillet 2017

YVES BOISSET

 

 

Yves Boisset

Yves Félix Claude Boisset (1939). Il est né à Paris. Il fait des études de cinéma et sera diplômé de l’IDHEC. Il débute comme assistant réalisateur dans : La nuit des espions en 1959, Qui etes vous Mr Sorge, L’aîné des Ferchaux, L’arme à gauche, Paris brûle-t-il, Un monde nouveau, Coplan ouvre le feu à Mexico, Le deuxième souffle, Roger-la-honte. Il se lance dans la réalisation avec Coplan sauve sa peau en 1967, puis il tourne : Cran d’arrêt, Un condé (Un polar très noir avec un Michel Bouquet en flic vengeur impitoyable), Le saut de l’ange, L’attentat (grand prix de la mise en scène à Moscou en 1972), RAS, Dupont Lajoie (Ours d’argent à Berlin en 1975), Folle à tuer, Le juge Fayard (Prix Louis Delluc en 1976, avec un excellent Patrick Dewaere), Un taxi mauve, La clé sur la porte, La femme flic, Allons z’enfants, Espion lève-toi (Dans ce film, une voix off annonce l’heure et dans l’image il y a généralement une pendule qui est en total désaccord avec cette voix voir l’article : http://www.canalblog.com/cf/my/?nav=blog.manage&bid=902825&pid=22952167) , Le prix du danger, Canicule, Bleu comme l’enfer, La travestie, radio corbeau, La tribu en 1990 est son dernier film pour le cinéma, il a ensuite beaucoup travaillé pour la TV (On lui doit en particulier une excellente "Affaire Seznec"

Il a très souvent été engagé dans ses films à caractère politique qui sont toujours d’excellente qualité et a réalisé d’excellents polars.

Il avait été chargé par Kubrick de réunir des documents sur l’espace en vu du tournage de 2001, mais son travail personnel ne lui a pas permis d’aller jusqu’au bout de sa mission et tout son travail est resté sans suite !

Il a aussi été scénariste à de nombreuses reprises et acteur (Les tricheurs, La travestie, espion lève-toi)

14 juillet 2017

HENRI VERNEUIL

 

Henri Verneuil

 

 

Achod Malakian (1920-2002). Il est arménien, né en Turquie. Il arrive en France, à Marseille à l’âge de 4 ans chassé de Turquie par le génocide arménien perpétré par les turcs. Après de très bonnes études aux Arts et Métiers, il se lance dans le journalisme puis devient assistant réalisateur sur Véronique de Robert Vernay et tourne un très grand nombre de courts-métrages dés 1947 avant de se lancer dans la réalisation de : La table au crevés en 1951 avec Maria Mauban, suivront : Le boulanger de Valorgue, Brelan d’as, le fruit défendu, Carnaval, L’ennemi public N°1 avec Fernandel, Les amants du Tage, Le mouton à 5 pattes, Des gens sans importance, Paris palace hôtel, Sois belle et tais-toi en collaboration avec Marc Allégret, avec deux jeunes débutants, déjà talentueux : Alain Delon et Jean Paul Belmondo et la sublime Myléne Demongeot, Une manche et la belle, Le grand chef, Maxime, La vache et le prisonnier, une réussite totale avec Fernandel  et la vache Marguerite (Evitez la version « colorisée), L’affaire d’une nuit, La française et l’amour, puis arrive : Le président, un chef d’œuvre absolu avec un immense Gabin et des dialogues sublimes de Michel Audiard (Le discours à la chambre est une merveille), Les lions sont lâchés, Mélodie en sous-sol un polar avec un final somptueux (Delon était aux anges de pouvoir tourner avec Gabin), Un singe en hiver, encore un film monumental avec des dialogues époustouflants (et un Belmondo aux anges de pouvoir tourner avec Gabin !), Cent mille dollars au soleil avec un casting de rêve : Ventura, Blier, Belmondo et Gert Froëbe alias la betterave, alias Goldfinger), Week-end à Zuydcoote, La 25° heure, La bataille de San Sebastian, Le clan des siciliens, encore une très belle réussite avec un autre casting de rêve : Ventura, Gabin, Delon, Le casse avec un duo explosif Belmondo/ Omar Shariff, Le serpent, Peur sur la ville encore un formidable polar ave Belmondo, Le corps de mon ennemi encore une réussite avec Belmondo, I comme Icare, fabuleusement interprété par Yves Montand avec une fin impitoyable, Mille milliard de dollars avec un extraordinaire Patrick Dewaere, Les morfalous un film superbe qui mélange guerre et comédie avec un couple formidable et inédit : Belmondo/Marie Laforêt et un Michel Constantin borné et génial, 588 rue de Paradis et Mayrig qui sera son dernier film en 1991, ces 2 dernier films intimistes racontent son enfance. Il a fait quelques caméos dans ses propres films (Un singe en hiver, I Comme Icare, 588 rue de Paradis). Il a aussi été producteur et scénariste

Il a souvent fait tourner Belmondo, Gabin, Delon, Ventura, Blier, Fernandel et la crème des seconds rôles français. Pratiquement tous ses films ont dépassé, et parfois largement, le million de spectateurs.

Il a eu un « César » d’honneur pour l’ensemble de son œuvre en 1996. Il a été élu Académicien des beaux-arts en 2000.

Son amour pour la France est immense.

Un merveilleux cinéaste à qui on doit tous de nombreuses heures de plaisir cinématographique

13 juillet 2017

WALTER HILL

Walter Hill

Walter Wesley Hill (1942). Il est né à Long Beach en Californie. Jeune, il est asthmatique et manquera souvent l’école. Après des études supérieures à l’université du Michigan, il travaille dans la recherche pétrolière puis dans le BTP avant de devenir assistant réalisateur sur : Pépé, L’affaire Thomas Crown, Bullitt, Prends l’oseille et tire-toi.

Il débute en tant que réalisateur avec : Le bagarreur avec Charles Bronson en 1975, puis on lui doit : Driver, un film peu connu mais formidable à voir absolument, c’est la version originale du film Drive avec Ryan Gosling, il poursuit avec : Les guerriers de la nuit, un autre film incontournable sur les gangs absolument passionnant, Suivra : le gang des frères James puis un nouveau petit bijou : Sans retour qui conte l’épopée de gardes nationaux en manœuvres qui dérapent en pays Cajun, Il enchaîne avec : 48 heures avec Nick Nolte qui sera grand prix au festival du film de Cognac en 1983, il poursuit avec :Les rues de feu, Comment claquer un million de dollars par jour, Crossroads, Extrême préjudice un autre très bon film avec Nick Nolte, Double détente un film surprenant avec Scharzeneger en policier russe rigide et James Beluschi en policier américain dilettante, un film bourré d’humour et d’action, Johnny belle gueule, 48 heures de plus, Les pilleurs, Géronimo, un très beau western avec Jason Patrick, Wes Study et Gene Hackman, Wild Bill un autre western nerveux avec Jeff Bridges, Dernier recours, Supernova, Un seul deviendra invincible,  Du plomb dans la tête avec Sylvester Stallone, Revenger en 2016 est, pour l’instant son dernier film. Il a aussi travaillé pour des séries TV comme l’excellent Broken trail en 2 épisodes avec Robert Duvall.

Il a aussi été scénariste et producteur.

Un cinéaste TRES attachant qui a réalisé un très grand nombre de TRES BONS films.

Admirateur de John Wayne, il a refusé de tourner le dernier des géants pour ne pas voir son héro mourir à la fin.

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  • Petite biographie d'acteurs, actrices, réalisateurs, compositeurs et scénaristes du monde sans privilégier l'époque ni la notoriété. Citations de films. Un peu d'humour. Un peu de Bandes dessinées. Premier message le 27/09/2011 (Seance de cinéma autrefois)
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