PETER WEIR
(1944). Il est né en Australie à Sydney. Il fait de solides études de droit à Sydney (Une des meilleures universités de droit du monde). Il entre ensuite à la TV et occupe des emplois subalternes avant de réaliser ses premiers courts-métrages en 1968, puis des moyens-métrages en 1971. Il passe aux longs-métrages en 1974 avec son premier film : Les voitures qui ont mangé Paris qui aura un réel succès en Australie, Pique-Nique à Hanging Park, ce film et le suivant : La dernière vague (Prix spécial du jury à Avoriaz en 1978) sont spécifiquement ancrés dans la culture australienne. Gallipoli est un film de guerre sur la participation australienne à la guerre de 1914-1918 avec Mel Gibson. Il tourne ensuite l’année de tous les dangers avec Mel Gibson et Sigourney Weaver, un très bon film sur les jours qui précédent le coup d’état en Indonésie en 1965. Il part ensuite aux USA et tourne en 1985 : Witness avec Harrison Ford, Kelly McGillis et Lukas Haas (Le gamin excellent), un film « pseudo-polar » très émouvant qui montre, avec respect et sensibilité, le monde des Amishs aux USA. Viennent ensuite : Mosquito Coast avec Harrison Ford et Helen Mirren Le cercle des poètes disparus avec Robin William, « César » du meilleur film étranger en 1991, Green card avec Depardieu et Andie McDowell, Etat second avec Jeff Bridges sera un semi-échec, The Truman show, avec Jim Carrey, Ed Harris et Laura Linney, le réconcilie avec le public et la critique, Master et Commander avec Russell Crowe sera un succès mitigé malgré les qualités de ce film qui a le défaut d’être TRÈS anti-français. Les chemins de la liberté qui raconte la longue fuite de prisonniers du goulag avec Jim Sturgess, Ed Harris et Colin Farrell est un excellent film. Il a scénarisé une partie de ses films.
Il a été fait chevalier des arts et lettres en 2010.