Marc Robert Riquez (1911-2003). Il est né à Alexandrie en Egypte. C’est un très bon second rôle du cinéma français que l’on retrouve dans de nombreux films. Il débute au cinéma en 1938 dans : La cité des lumières, puis on le retrouve dans : Le diable boiteux, Sous le ciel de Paris, Napoléon, Si Versailles m’était conté, Faîtes sauter la banque, Angélique et le roi, La nuit des généraux, Le samouraï, Le cercle rouge, Max et les ferrailleurs, La veuve Couderc, Le mataf, La scarlatine en 1983 sera son dernier film.

            Jacob Julius Garfinkle (1913-1952). Il est né dans le Bronx, son père est un modeste employé. Il a une jeunesse houleuse mais à force de travail et de courage, il a pu s’extraire de son milieu et devenir acteur. Il sera une des plus grandes vedettes de la MGM, il se décrivait comme le Gabin d’avant guerre) du Bronx, il tient des rôles d’une valeur pédagogique et sociale de haut niveau, il s’est aussi impliqué dans la défense des valeurs humanitaires ce qui le rendra suspect à la période de la chasse aux sorcières du maccarthysme, il sera accusé d’action anti-nationale et mourra peu après  à 39 ans,  ses funérailles seront suivies par des milliers de fans, il a ouvert la voie à des acteurs comme James Dean ou Bogart. On le voit dans : Rêves de jeunesse, Je suis un criminel, Juarez, Filles courageuses, Le vaisseau fantôme, Remerciez votre bonne étoile, Destination Tokyo, Air force, Une route de ténèbres (Certainement son meilleur film), L’orgueil des marines, Le facteur sonne toujours deux fois, Sang et or, Le mur invisible, L’enfer de la corruption, Les insurgés, La belle de Paris, Menaces dans la nuit sera son dernier film en 1951

            Jean Etienne Pélisse (1894-1958). Son père est un acteur de renom (Charles Le Bargy). Son père le pousse vers le théâtre, il suit les cours du conservatoire puis intègre l’Odéon  et enfin devient sociétaire de  la Comédie Française en 1937. Il a énormément tourné au cinéma pour améliorer ses faibles cachets du théâtre ce qui donne une filmographie très inégale. Il jouera des personnages de notables, de bourgeois, de médecins ou d’avocats, il est parfois un dangereux criminel comme dans : Identité judiciaire. Au cinéma il a une diction parfaite mais avec un style théâtral comme sur scène. Parmi ses films on peut citer : Tempêtes(1922, son premier film), Le petit chose, La chute de la maison Usher, Le gendre de Monsieur Poirier, Mayerling, Les affaires sont les affaires, La Malibran, Douce, Roger la honte, L’aigle à deux tête, Le diable boiteux, L’échafaud peut attendre, Justice est faîte, La poison, Barbe-bleue, Il est minuit docteur Schweitzer, Le chasseur de chez Maxime, Nana, Si Paris nous était conté, Le diable au corps, Les sorcières de Salem, Maigret tend un piége, Quand la femme s’emmêle (1957, son dernier film)

            Jean Claude Maurice Rolland (1931 -1967). Il est né à Perpignan.  C’est un bon second rôle au tempérament inquiet qui se suicidera en 1967. On se souvient de lui dans : Les grandes gueules de Robert Enrico (Son premier film) où il est le compagnon de Lino Ventura. On l’a vu d’abord dans la série télévisée : Les cinq dernières minutes, puis au cinéma il joue dans : La jeune morte, Objectif 500 millions, La seconde vérité. Un comédien bien sympathique et trop tôt disparu.

            John Lincoln Freund (1918-2010). Il est né dans le New Jersey. Son père travaille à la bourse à Wall Street (Pendant la dépression il deviendra fossoyeur pour nourrir sa famille).  Il suit des cours de théâtre contre la volonté de sa famille et monte sur scène en 1939, il est aussi reporter sportif. La seconde guerre mondiale met sa carrière en sommeil, puis il réapparaît dans des séries télévisées : Bachelor father, Drôles de dames, et Dynasty. Au cinéma on le voit dans : Du sang sur la neige qui est son premier film en 1943 puis on le voit dans : Le crime de la semaine, Fort Bravo, Mais qui a tué Harry de Hitchcock, L’aigle noir, De sang-froid, L’étau de Hitchcock, Justice pour tous, Fantôme en fête.

             John Paul Cusack (1966)). Il est né dans l’Illinois. Il est issu d’une famille qui est déjà dans le milieu du spectacle. Il commence  comme acteur de théâtre à 8 ans et il fait du doublage de spots de publicité. Il tourne son premier film en 1983 : Class, il aura son premier grand rôle dans : Garçon choc pour nana chic en 1985. Il est doué d’un charme naturel, son jeu est sobre et efficace, un acteur qui devrait faire une très belle carrière. On peut le voir dans : Les maîtres de l’ombre d’Alex Joffé, Les arnaqueurs, True colors, Ombres et brouillard, The player, City Hall avec Al Pacino, Minuit dans le jardin du bien et du mal, Dans la peau de John Malkovich, Les ailes de l’enfer(Un thriller musclé), La ligne rouge, Identity (Un film très difficile à revoir), Coups de feu sur Broadway, High fidelity, Couple de stars,Faux amis, Le maître du jeu (Un formidable film de procès avec Gene Hackman), Chambre 1408, Un enfant pas comme les autres, 2012, Shanghai, 48 heures chrono, L'instinc de tuer, Traffics, Singularity.

            Jean Claude Villeminot (1927-1992). Fils d’industriels, il est né à Paris, à l’âge de 17 ans il s’engage dans la 2° DB de Leclerc et participe à la libération de Strasbourg, il aura ,à ce titre la croix de guerre. C’est un bel homme très élégant, il sera styliste chez Hermès , modèle chez Dior  et dessinateur de costumes pour le théâtre (Don Juan de Louis Jouvet)., cela l’incite à s’inscrire aux cours Simon. Il se lance ensuite dans le théâtre puis dans le cinéma. Il tourne son premier film en 1949 : Le jugement de Dieu, il tournera le deuxième qu’en 1951 : Ils étaient cinq de Claude Pinoteau. Avec : Le rideau cramoisi d’Alexandre Astruc, il aura un succès important, mais par le suite il aura peu l’occasion de faire état de son talent.

 Il continuera sa carrière dans la chanson où sa voix grave et chaude fait merveille, il gagnera le grand prix de l’Eurovision avec : Nous les amoureux, une des rares chanson de qualité qu’à engendré ce « Machin ». Il s’orientera ensuite vers la rédaction d’ouvrages historiques sérieux.

            On peut le voir dans : Un caprice de Caroline chérie, Le grand jeu, Le fils de Caroline chérie, Le chevalier de la nuit, Mauvaises rencontres, Le salaire du péché, La belle et l’empereur, Si Versailles m’était conté, Guinguette, Le rendez-vous, Napoléon de Guitry, Angélique et le sultan, il tourne son dernier film en 1969 : Les toits de Saint Paul. 

             (1935-1978). Il est né dans le Massachusetts à Boston, il est d’origine sicilienne et c’est un ami d’enfance d’Al Pacino. Il a fait de brillantes études d’art dramatique et commence sa carrière au théâtre où il sera très brillant. C’est un acteur d’une sensibilité à fleur de peau, au jeu sobre et d’une grande finesse. Il débute tard au cinéma on le voit pour la première fois dans : Le parrain en 1972 ou il est Fredo, le fils fragile, il sera aussi dans la deuxième partie de ce triptyque dans le même rôle en 1974, la même année, il tourne : Conversation secrète avec Gene Hackman en 1975, il est dans : Un après-midi de chien de Sidney Lumet en 1975 avec Al Pacino, où il campe un paumé avec un force et une sobriété inégalable. Très gravement malade, il entame le tournage de : Voyage au bout de l’enfer en 1978, les producteurs, alertés, veulent le renvoyer, mais Meryl Streep,compagne de l’acteur à l’époque et qui joue également dans le film, s’y oppose, sous peine de quitter le tournage, il terminera le film et décédera juste après. Par respect pour lui, Coppola le fera figurer en images d’archives, dans le troisième opus du Parrain. Les cinq films où il a joué ont tous été « Oscarisables », une performance rare. Il est décédé, très jeune, d’un cancer des os.

            (1932-2009). Il est né à Paris et décédé à Vannes, son père était auvergnat et sa mère normande. Il a longtemps fait partie de la bande des frères Rouland et de Pierre  Belmarre dans les jeux d’Europe 1 (Cette station n’a même pas annoncé son décés !). C’est aussi un très bon second rôle du cinéma Que l’on a pu voir dans : La ligne droite, son premier film en 1961, puis dans : Les 7 péchés capitaux, Un idiot à Paris, La petite vertu, Tout le monde il est beau, L’affaire Dominici, La gueule de l’emploi, Je suis timide mais je me soigne, Salut la puce. Il était aussi scénariste et dialoguiste. Mais il a aussi été un chanteur humoristique  qui a enregistré une quinzaine de disques et il a composé de nombreuses chansons pour : Les frères Jacques, Marcel Amont, Philippe Clay, Jean Ferrat, Marie Paule Belle. Il a également été très présent à la TV. Un homme infiniment sympathique.

            Jean Claude Patrick Raymond Dreyfus (1946). Il est né à Paris.  Il joue son premier spectacle à 8 ans, ce qui lui a donné le goût du théâtre où il excelle. Il  suit les cours de Tania Balachova. Il fait aussi du music-hall dans des rôles de transformiste. Il ne viendra au cinéma que tardivement en 1971 dans : What a flash puis il continue en 1973 dans : Comment réussir quand on est con et pleurnichard, il tournera pour Jean Yanne en 1978 : Je te tiens  tu me tiens par le barbichette, On le verra ensuite dans : Le sucre, La dérobade, Le prix du danger, Allons z’enfants, Canicule, Le marginal, Rue barbare, Liste noire, Le fou du roi, Tandem, Radio corbeau, Des jours et des lunes, La tribu, Tous les matins du monde, Delicatessen, Pétain, Cache cash, La cité des enfants perdus, Tiré à part(Un thriller très original sur le monde de l’édition de Bernard Rapp), La cible, Un long dimanche de fiançailles, Le bénévole de Mocky, Requiem pour une tueuse Attila Marcel, Selection officielle, Vive la crise.

ANECDOTE : Il collectionne tout ce qui concerne : Les cochons, il a plus de 3000 pièces sur le sujet !