(1944-2013). Il est né dans le Maine-et-Loire. Ses parents sont artistes peintres et il baigne depuis sa tendre enfance dans le monde de l’art. Elève à Louis le grand, il fait partie de la troupe de théâtre de l’établissement, puis s’investi dans la mise en scène les décors, les costumes, tout le passionne. Son premier poste sera la direction du théâtre de Sartrouville, la faillite de ce dernier le propulse en Italie à Milan, il dirige ensuite le théâtre populaire de Villeurbanne. Il se lance aussi dans la mise en scène d’opéra. C’est un homme très engagé politiquement. Au cinéma il a toutes les casquettes : Réalisateur : La chair de l’orchidée, L’homme blessé, Ceux qui m’aiment prendront le train, Gabrielle Persécution, il est aussi scénariste de ses films. Comme acteur, on le voit dans : Danton, Adieu Bonaparte, Le dernier des Mohicans (L’extraordinaire film de Michael Mann où il campe le marquis de Montcalm), Bête de scène, Lucie Aubrac, Le temps retrouvé, Au plus prés du paradis, Le temps du loup. Il a eu le « César » du meilleur scénario original en 1984 pour : L’homme blessé, il aura le prix du jury à Cannes en 1994 pour : La reine Margot et un nouveau « César » pour : Ceux qui m’aiment prendront le train en 1999, il a été « Ours d’or »  à Berlin en 2001

            Il est rare de voir autant de talents concentrés en un seul homme.

            Pascal Charles Greggory (1954). Il est né à Paris. Son père est un homme d’affaire. A douze ans il intègre la chorale de l’Opéra de Paris, il prend en même temps des cours d’art dramatique et obtient son premier rôle dans : Docteur Françoise Gailland en 1975, puis il tourne dans Madame Claude et dans : Les sœurs Bronte de Téchiné, il enchaîne avec Le beau mariage, Pauline à la plage, La couleur du vent, La soif de l’or, La reine Margot, Lucie Aubrac, Ceux qui m’aiment prendront le train, Zonzon, Le temps retrouvé, La fidélité, La confusion des genres, Un ange, Nid de guêpe (Où il fait une excellente composition de gardien de nuit courageux), Raja, Arséne Lupin, Gabrielle , La tourneuse de page, La môme (Où il est l’impresario de la môme), La France, Le bal des actrices, Nuit de chien, Rien de personnel, Le mariage à trois, Rien de personnel, Le mariage à trois, Quartier lointain, Tout de suite maitenant, 9 doigts. Il y a eu deux phases dans sa carrière, la première où il a joué des rôles en rapport avec son physique de playboy puis la deuxième, où après une longue thérapie et la maturité venue, il interprète des rôles beaucoup plus profonds dans des films de plus grande qualité, il est devenu un comédien populaire. Il joue aussi beaucoup au théâtre.

            Olivier Omer Arthur Ghislain Gourmet (1963). Il est né à Namur en Belgique, son père est maquignon et sa mère tient un hôtel-restaurant. . Il suit les cours Florent et ceux de Patrice Chéreau à Paris puis ceux du Conservatoire de Liége. Il commence sa carrière par le théâtre, mais c’est le cinéma qui le rendra célèbre, il a obtenu le prix d’interprétation masculine à Cannes en 2002 pour : Le fils, des frères Dardenne. On le voit dans : Le huitième jour,son premier film en 1995, La promesse  des frères Dardenne en 1996 (Il tournera plusieurs films avec ces réalisateurs, mais aussi avec Bruno Podalydés), puis dans : Ceux qui m’aiment prendront le train, Rosetta, Peut-être, Sur mes lèvres, Mercredi folle journée, Peau d’ange, Le mystère de la chambre jaune, Quand la mer monte, Le couperet, L’enfant, Le parfum de la dame en noir, Les brigades du Tigre, Part vite et reviens tard, Mesrine, Bancs publics, Vénus noire, Rien à déclarer, L’exercice de l’état, Violette, L'affaire SK 1, Madame Bovary, Chocolat, Sage femme, Tueurs. Il a , aussi travaillé pour la TV.

            Olivier Marie André Hussenot-Desenonges (1913-1978). Il est né à Paris. C’est avant tout un très grand homme de théâtre qui après avoir fait ses classes dans le théâtre itinérant va fonder la célèbre troupe Grenier-Hussenot avec Jean-Pierre Grenier. Au cinéma il débute en 1948 dans : Les dieux du dimanche. Puis on le retrouve dans : La Marie du port, Miquette et sa mère, Atoll K, Caroline chérie, Fanfan la tulipe, La vierge du Rhin, Mam’zelle Nitouche, Les grandes manœuvres, Pot-bouille, Maigret tend un piége, Nina, Merveilleuse Angélique, Astérix et Cléopâtre, Un meurtre est un meurtre, La part du feu avec Claudia Cardinale en 1977 sera son dernier long-métrage.

            Olivier Pierre de Funès de Galarza (1949). C’est le plus jeune fils de Louis de Funès. Il a joué six fois sur l’insistance et avec son père avant d’abandonner le cinéma pour devenir pilote de ligne sur Air France : Le commandant De Funès vous souhaite la bienvenue à bord (Rigolade générale) ! On le voit en 1965 dans Fantômas se déchaîne comme frère de Myléne Demongeot, puis en 1966 dans le grand restaurant en marmiton, En 1967 dans : Les grandes vacances en chouchou de son père, en 1969 dans Hibernatus comme fils de son père, en 1970 dans : L’homme-orchestre comme batteur dans la troupe de son oncle,  et enfin en 1970 dans : Sur un arbre perché dans un  rôle d’auto-stoppeur.

            Oliver Norvell Hardy (1892-1957). Il est né en Géorgie (USA) de parents britanniques. Son père décède quand il a deux ans, sa mère décide de diriger un hôtel où viennent des gens du spectacle et cela attire fortement le jeune Oliver, mais il poursuit ses études avec une assiduité qui décroît avec le temps, il préfère prendre des cours de chant et sera même soliste dans sa chorale. Ayant finalement abandonné ses études, il devient projectionniste et chanteur. Mais sa passion du cinéma le pousse à se faire engager par une compagnie et tourne son premier film en 1915 : The tramp, après avoir tourné de nombreux courts-métrages  dés 1914. Son visage poupin le fera surnommer « Babe » et il tournera ses premiers films sous le nom de Babe Hardy, il aura, vu son physique, des rôles de méchants au début de sa carrière. Il a tourné 252 courts-métrages avant de tourner avec son compère Stan Laurel. Il a plus de 400 films à son actif dont 300 au temps du muet. Il tourne son premier films avec Stan Laurel en 1926 : Slipping Wives. Dans le duo, c’est le chef, il donne des ordres à Laurel qui les exécute souvent à contre cœur et même parfois en pleurant, il est lâche avec les forts ou avec l’autorité et dur avec les faibles (Comme le fera Louis De Funès beaucoup plus tard). Contrairement à Stan Laurel, il ment à son épouse et se fait corriger par elle. Il est irrésistible quand il se tortille en triturant sa cravate. A la fin de sa vie il a tourné deux films sans Stan (Malade), dont un avec John Wayne (Le bagarreur du Kentucky), mais ce ne sont pas des réussites. Il décède le 7 août 1957 à Beverley Hills. Il a été un golfeur de très bon niveau avec 35 trophées dont deux en or. Il était aussi Franc-maçon.

            Le duo est excellent dans : Au Far-West, Les as d’Oxford, Les compagnons de la nouba, Les déménageurs, C’est donc ton frère, Conscrits, Tête de pioche.

            REMARQUE : On retrouve très souvent James Finlayson dans leurs films où il persécute nos braves amis.

            Lucien Edouard Noël (1897 – 1989). Il est né à Paris, son père est employé de la banque de France. Il suit des cours de piano et fait ses études au lycée puis il devient aussi employé de banque avant d’être mobilisé en 1916. Après guerre il commence une carrière de dessinateur d’humour au « Canard enchaîné » et devient également chansonnier, il a aussi écrit des scénarios de films et des chansons. Il a tourné de très nombreux courts-métrages et son premier long-métrage sera : La prison en folie en 1930. Il fait ensuite le bonheur des spectateurs avec son personnage récurrent d’ « Adémaï », un paysan rusé et un peu naïf qui est victimes de multiples aventures burlesques. Il est le parfait reflet du français moyen des années 30/60.

 Pendant la deuxième guerre, il est interdit de scène par les nazis pour avoir brocardé l’armée allemande.

 Il aura son meilleur rôle prés guerre dans : Le père tranquille  de René Clément en 1946, et on le retrouvera dans le fameux : Les vieux de la vieille  de Gilles Grangier en 1960 avec Jean Gabin et Pierre Fresnais. Son dernier film sera : La sentinelle endormie de Jean Dréville en 1965. Le voyageur des siècles.

            On peut le voir dans : La prison en folie, son premier film en 1930,La famille Duraton, Les casse-pieds, Les sept péchés capitaux, Le fil à la patte, Les carnets du major Thompson, A pied à cheval et en voiture, A pied à cheval et en spoutnik, Messieurs les ronds de cuir, Les petits matins, Jessica, La sentinelle endormie en 1965 sera son dernier film.

            Noël Louis Raymond Bénévent (1892 – 1973). Il est né dans le Maine et Loire à Doué la Fontaine dans une famille de comédiens. Il a fait la première guerre mondiale dans les fantassins et a obtenu la croix de guerre après deux blessures. Il commence par le théâtre et participera à un très grand nombre de pièces avant de tourner son premier film en 1921 : Les trois mousquetaires de Henri Diamant-Berger. Il arrive au cinéma juste au moment où le cinéma parlant prend son envol. Grand, le visage mince, le verbe autoritaire, il jouera souvent des rôles de militaire, de grincheux. Il aura son meilleur rôle dans Fanfan la tulipe de Christian- Jaque où il est un sergent recruteur tyrannique (Fier-à-bras). Son dernier rôle sera dans le viager en 1972. Il a une énorme filmographie. Il serait mort de chagrin après le décès de son épouse.

            On peut le voir dans :L’assassin habite au 21, Les inconnus de la maison, Le Corbeau, Le trou normand (Avec Bourvil), Les diaboliques, L’impossible monsieur Pipelet(Avec Michel Simon), Archimède le clochard, Babette s’en va en guerre (Avec Brigitte Bardot et Francis Blanche), Cartouche, Les mystères de Paris, Le masque de fer, Un singe en hiver(où il campe un quincaillier déjanté extraordinaire nommé Landru ), Angélique, Les Barbouzes (Où il est le colonel de Lino Ventura), Le grand restaurant(Où il joue un ministre), Le viager est son dernier film en 1972.

            Il est le prédécesseur de comédiens de talent comme Daniel Prévost ou Darry Cowl, capables de coups de folie géniaux.

            Un magnifique acteur qui a enchanté petits et grands dans tous ses films.

            Nino Agostino Arturo Maria Ferrari (1934-1998). Il est né en Italie à Gênes, son père est italien et sa mère est française. Il passera cinq ans de sa vie en Nouvelle Calédonie où son père, un ingénieur, est nommé. Il est arrivé en France en 1947 et il est devenu français en 1988. Il a fait d’excellentes études d’archéologie et d’ethnologie. Il aime peindre et jouer de la musique, il sera, un temps, accompagnateur de musiciens de jazz puis de Nancy Holloway. Il enregistre son premier disque en 1963 et il deviendra un chanteur très populaire pendant prés de trois décennies (Mirza, Les cornichons, Oh Hé Hein Bon, Le téléphon, Je veux être noir, Le Sud, La maison prés de la fontaine). Il a aussi été acteur de cinéma  sous le nom de Nino Ferrari dans son premier film en 1963 dans : Laissez tirer les tireurs, puis sous le nom de Nino Ferrer dans : Ces dames s’en mêlent, Un été sauvage, Litan la société des spectres vert. Il a aussi écrit des chansons de films: Talons aiguilles, Confessions d’un dragueur, Innocents. Il s’est suicidé en 1998.

Un film vient de lui être consacré.

            Ned Thomas Beatty (1937). Il est né au Kentucky. Il a une bonne tête d’américain moyen un peu enveloppé et l’air bonasse. Elevé dans une famille très religieuse, il penche d’abord pour une entrée dans les ordres. Mais il change d’avis vers 17 ans et se lance dans la comédie, il pratiquera cet art pendant de longues années avant de monter à New York où il sera remarqué par John Boorman qui lui offre, en 1972, pour son premier film, un rôle dans : Délivrance, un thriller écologique qui commence comme une joyeuse randonnée et qui se termine en effroyable tragédie. Il a beaucoup tourné pour la TV également.

            On peut le voir dans : Juge et hors la loi, Les bootleggers, The last américan héro, Nashville, Les hommes du président, Network main basse sur la télé, Le malin, Transamerica express, L’exorciste II, Superman I & II, Le quatrième protocole (Un très bon film d’espionnage), Juste cause, He got game, Shooter (Où il est un sénateur membre d’une agence parallèle), La guerre selon Charlie Wilson, Dans la brume électrique, The killer inside me, Rampart, Feddt bears, Destination love.