WOODY ALLEN
Allan Stewart Königsberg (1935). Il est né à Brooklyn. Il commence sa carrière en écrivant des sketches pour la télévision, il est par exemple le gagman de Bob Hope. Il est remarqué par un producteur qui lui demande d’écrire des scénarios, il débute par la même occasion dans : Quoi de neuf Pussy Cat en 1965 et Casino Royale en 1967 où il joue un minable « Maître du monde » complexé. Il passe alors à la réalisation avec : Lily la tigresse en 1966puis : Prends l’oseille et tire-toi en 1969, au total, il a réalisé une quarantaine de films. Il est souvent acteur de ses films. Il aura trois « Oscar » pour : Annie Hall en 1977 (Meilleur réalisateur et meilleur scénario) et pour Hannah et ses sœurs (Meilleur scénario) en 1987. Il aura aussi deux « César » du meilleur film étranger pour : Manhattan en 1980 puis : La rose pourpre du Caire en 1986. Il tournera peu pour les autres réalisateurs : Le prête-nom (Ritt), King Lear de Godard en 1986, Fourmiz, Morceaux choisis. Il a imposé un personnage de héro petit malingre le cheveu rare et avec des lunettes. Il sera le compagnon de Diane Keaton puis de Mia Farrow, la rupture avec cette dernière sera le sujet d’un scandale car il la quitte pour sa fille adoptive. Sa filmographie est très longue et constitue un immense puzzle sur la vie de son créateur. Ces dernières années, il a abandonné New York pour venir tourner en Europe. Il est aussi un clarinettiste de Jazz de talent. C’est un artiste aux multiples facettes et très difficile à cerner. On le voit aussi dans : Bananas, Tombe les filles et tais-toi, Woody et les robots, Guerre et amour, Annie Hall, Manhattan, Stardust memories, Zelig, Hannah et ses soeurs, Crimes et délits, Meurtre mystérieux à Manhattan, Escrocs mais pas trop, Le sortilège du scorpion de Jade, Scoop, Vicky Cristina Barcelona, Minuit à Paris, To Rome with love,Apprenti gigolo.
Il est spécialiste des bons mots du genre : Cette montre j’y tiens, mon grand-père me l’a vendue sur son lit de mort, ou : L’éternité c’est long surtout vers la fin.