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ACTEURS, ACTRICES, RÉALISATEURS, COMPOSITEURS, SCÈNARISTES DU MONDE ET SOUVENIRS

16 décembre 2020

DECES DE CAROLINE CELLIER

Carolie Cellier

Monique Marie-Louise Cellier. (1945-2020). Elle est née à Montpellier. Passionné par le spectacle, elle suit les cours Simon et monte sur les planches avec bonheur. Elle se produit ensuite dans des téléfilms. Dans son premier film : La tête du client, elle rencontre Jean Poiret avec qui elle restera jusqu'au décès de ce très grand comédien. On peut la voir dans : La vie l'amour la mort, Que la bête meure avec Jean Yanne, Les aveux les plus doux, L'emmerdeur avec Ventura et Brel, Mariage, Mille milliards de dollars, Surprise party, L'année des méduses, P'tit con, Poulet au vinaigre, Poker, Le zèbre, Farinelli, Didier, Jean Philippe, Fragile. Elle a eu le prix Gérard Philippe en 1964 et le « César » du second rôle en 1985 pour : L'année des méduses.

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16 décembre 2020

LES RELATIONS PROFS-ELEVES DANS LES ANNÉES 50/60

Profs-éléves 50-60

Un élève ne saurait tutoyer un professeur, ce serait même une cause de renvoi immédiat. Un professeur ne tutoie pas non plus ses élèves. Un élève est toujours interpellé par son nom de famille et pas par son prénom.

Le professeur est respecté si ses cours sont bons, même s’il est très sévère. En revanche un mauvais prof est chahuté, aucune sanction ne saurait lui valoir de se faire craindre et généralement, il demande sa mutation ou accepte les chahuts.

Au cours de l’année, plusieurs fêtes viennent rapprocher profs et élèves, c’est en particulier le repas de Noël où les élèves invitent à leur table un professeur, les plus aimés sont le gros lot, d’autres sont très ennuyeux à table. Il y a aussi le traditionnel match de football profs-éléves au stade de la ville avec tous les élèves dans les tribunes, ce match se termine toujours par la victoire des élèves à la grande satisfaction du public. Mais certains profs se font favorablement remarquer à cette occasion par leurs qualités de joueur.

Une coutume qui a disparu de nos jours était de donner des surnoms aux professeurs, en général en rapport avec leur aspect physique ou avec leur hobby.

Dans les années 60, un dégel aura lieu et on verra apparaître des journaux lycéens où certains profs sont interrogés par les rédacteurs, ce qui a pour effet de détendre un peu les relations enseignants-enseignés.

En règle générale, nos profs laissent une trace indélébile dans nos mémoires.

(ASUIVRE)

15 décembre 2020

L’EVOLUTION DE LA DISCIPLINE DANS LES LYCÉES ET COLLÈGES

Discipline 50-60

Dans les années 50/60, les élèves se mettent en rang dans la cour ou sous le préau avant de rentrer en classe, ils s’avancent en ordre jusqu’à leur salle de classe, ils attendent l’ouverture de la salle en silence, rentrent quand on leur en donne l’ordre, se mettent à leur table en restant debout et ne s’assoient que quand le professeur les y autorise. Pendant les cours tout bavardage est prohibé, mais la participation orale est valorisée. Les sorties de classe se font sans bousculades, dans un ordre parfait. Les études sont silencieuses et tout bavardage est puni. Les repas à la cantine se font avec un bruit minimum, sinon le silence total est requis. Cela conduit à des « révoltes » à proximité des vacances, des chahuts monstres se déclenchent dans les dortoirs ou dans les réfectoires, et rien ne peut les arrêter, pas même le Directeur,ses adjoints ou les surveillants, les punitions pleuvent dans le mépris général.

Dans les années 60/68, la discipline s'est un peu assouplie, les terminales de Lycée ont le droit de sortir le jeudi après-midi en ville, et ils ont étude libre, les foyers se sont ouverts et on peut enfin y écouter de la musique, ce qui était jusque là prohibé.

Après 68, le relâchement est beaucoup plus important, les élèves, vont directement à leur salle de classe et peuvent s’asseoir en entrant, le bavardage n’est plus systématiquement réprimé, il y a des délégués d’élèves et de parents dans les conseils. Certains professeurs tutoient leurs élèves et acceptent même d’être tutoyés par eux, certains même se font appeler par leur prénom, impensable il y a peu ! Du côté des professeurs, le port du pantalon est admis pour les femmes (Mais pas de la jupe pour les hommes !)

Le glissement continue lentement mais inexorablement, maintenant les élèves arrivent en retard sans excuses, avec parfois un bulletin de rentrée (Je ne me suis pas réveillé, ou j’ai raté mon bus), cela ne donne plus lieu à des sanctions, le bavardage est systématique et les élèves ne comprennent plus pourquoi on leur demande de se taire. Ils sont allongés dans les couloirs, et ne comprennent pas qu’on leur demande de se lever pour ne pas entraver les mouvements à la sortie des cours, les récréations se passent dans les couloirs où des hurlements sont monnaie courante au détriment des élèves qui ont cours. Une certaine agressivité est apparue chez les élèves à qui on fait des réprimandes. Certains élèves se fâchent si on les appelle par leur nom au lieu de leur prénom ! Les exclusions sont inefficaces et sont parfois remplacées par des « inclusions » (Retenue au Lycée). Le téléphone portable est à sortie automatique à la fin de chaque cours, de même pour les baladeurs. Certains élèves vont jusqu’à photographier les professeurs et à mettre ces photos sur internet avec des commentaires injurieux. Le professeur qui se déplace dans un couloir doit se frayer un passage dans la meute en se faisant bousculer à tout instant sans que cela génère la moindre excuse. Je ne parlerai pas des violences qui sont très variables selon les établissements.

Les professeurs doivent s’adapter ou partir !

(A SUIVRE)

14 décembre 2020

DÉCÈS DE JOHN LE CARRÈ

john-le-carre

 David John Moore Cornwell (1931-2020). Il est né en Grande Bretagne. Son père était un truand de haut vol et sa mère l’avait abandonné dans sa prime jeunesse. Après des études de langues (Français et allemand), il enseigne un peu avant de rejoindre Foreign Office où il sera recruté par les services secrets comme agent, il sera rapidement mis à jour à cause de Kim Philby un anglais qui travaillait pour le KGB. Il se met alors à écrire des romans d’espionnage. Son premier trés gros succès sera : L’espion qui venait du froid Il a été très souvent adapté au cinéma, on peut citer : L’espion qui venait du froid (Richard Burton), MI5 demande protection (James Mason), Le miroir aux espions (Anthony Hopkins), La petite fille au tambour (Diane Keaton), Maison Russie (Sean Connery), Le tailleur de Panama (Pierce Brosnan), The constant gardner( Ralph Fiennes), La taupe (Gary Oldman, sans doute le plus grand film d’espionnage), Un homme très recherché (Philip Seymour Hoffman) et Un traître idéal (Erwan McGregor).

14 décembre 2020

LES COLLÈGES DES ANNÉES 50/60

Collége 50-60

Être interne de nos jours est un rêve, il n’y a d’ailleurs plus d’internes en collège (ou très peu), mais dans les années 50/60, on commençait en sixième, à 10 ans et demi ou onze ans. On partait le lundi matin pour une semaine, à vélo avec sa valise sur le porte-bagages, et on revenait le samedi après-midi si on n’était pas collé.

Les collèges ne sont pas mixtes, souvent les collèges de filles sont religieux.

Le matin, le réveil à lieu vers 6h ou 6h30, il faut se laver, faire son lit, déjeuner, puis aller en étude pour apprendre ses leçons et finir ses devoirs. L’étude est silencieuse, celui qui parle est puni, tout déplacement nécessite l’autorisation du surveillant.Pas de radio, pas de télé, pas de musique, pas de livres, en dehors de ceux étudiés en classe.

Le midi, petite récréation, puis repas et de nouveau étude, avant la reprise des cours.

Le soir, après les cours, petite collation, récréation et étude. Puis repas du soir, petite récréation et à nouvelle étude jusqu’à 21h30. Ensuite direction le dortoir, où on se lave et on se couche, sauf les punis qui font leurs lignes dans le réfectoire situé sous le dortoir.

Le jeudi, c’est étude toute la matinée, l’après-midi, c’est ballade ou stade, jusqu’à 17h00, collation, étude, repas, étude et dortoir.

Je n’ai jamais eu de pain frais en quatre années d’internat en collège, toujours du gros pain rassis qui se démonte et tombe dans le café du matin ! La viande est comptée, jamais de steak, mais de la viande hachée, du hachis Parmentier, des épinards avec des œufs durs devenus bleus au contact prolongé avec les épinards.Quand il y a des frites, cela se produit rarement, il faut les compter pour les partager équitablement pour une table de huit convives ! De la betterave rouge en dés à profusion, de la macédoine de légumes à gogo ! Chaque élève a droit à sa « boîte » à provisions avec cadenas dans laquelle il met ses petits compléments donnés par les parents.

Il faut apporter son matelas, ses draps et ses couvertures et les remporter aux vacances !

Il y a des compositions tous les mois avec résultats et commentaires envoyés aux parents. Pas de délégués d’élèves, ni de parents d’élèves.

La plus grande joie des collégiens est la rare séance de cinéma dans la salle de la ville quand un film visible par les enfants y est diffusé.

Les jeux les plus prisés sont « foot » à la cale de bois (morceau de bois qui remplace le ballon) sous le préau et les osselets, pas de jeux de cartes.

Les profs sont plutôt gentils et très sérieux dans leur travail, mais la discipline est sans faille.

(A SUIVRE)

 

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13 décembre 2020

LES ÉTUDES DANS LES ANNÉES 50/60

CAP

L’école primaire a beaucoup changé avec l’apparition de crèches et de maternelles. A l’époque on n’allait pas à l’école avant six ans, et c’était bien suffisant, il n’est pas étonnant qu'un gamin qu’on envoie à l’école à partir de deux ans finit par en avoir assez !

Le but de l’école primaire est le certificat d’études primaires, le but suprême étant d’être le premier du canton. Tous n’y arrivent pas, il y a quelques élèves qui, à quatorze ans, ne sont pas dans la classe du « certif », car ils n’ont pas le niveau, et à l’époque, on ne passe pas en classe supérieure si on n’a pas les connaissances minimales.

Quelques bons élèves, repérés par leur instituteur, seront invités à passer en sixième. Pour cela il faudra passer un examen d’entrée, puis un examen des bourses. En cas de succès, le « certif » sera passé à quatorze ans, en quatrième généralement. En troisième, on passe le BEPC, qui n’a rien à voir avec le « Brevet » actuel, c’est un vrai diplôme qui permet de travailler dans une banque, par exemple.

Après le brevet, il y a le lycée, où on entre parfois sur concours (Lycée technique). En première, on est parfois présenté au concours général, on peut passer son Brevet élémentaire qui permet de devenir instituteur, et en fin d’année, on passe la première partie de bac qui est le seul moyen d’accéder à la terminale, cet examen concerne TOUTES les matières, rien à voir avec la situation actuelle. La terminale est l’année de la deuxième partie de bac qui permet d’accéder à l’enseignement supérieur, il y a encore un concours général pour ce niveau.

En fac il y a une année d’études nommée Propédeutique, où on se spécialise. Ensuite il y a la licence qui s’obtient en six certificats, généralement obtenus en trois ans (Deux pour les étudiants très doués).

Cette licence permet d’accéder aux concours et au début de la vie professionnelle.

PS: Le document concerne les CAP

(ASUIVRE)

 

12 décembre 2020

TEMOIGNAGE: LA VIE RURALE DES ANNÉES 50/60 (9)

Batteuse

LE TRAVAIL

 A cette époque, la majorité des travailleurs sont des travailleurs agricoles, la paye est maigre et ce sont les travaux à tâche qui mettent un peu de beurre dans les épinards : ramassage de pommes de terre, binage et arrachage de betteraves. Les enfants participent à ces travaux, pour le ramassage des pommes de terre par exemple.

Il y a aussi de nombreux commerçants, dans un village de 800 habitants, il y a 2 bouchers-charcutiers, 2 boulangers, 3 épiceries (La Coop, La Ruche, Le Familistère), un marchand de vélos et mécanicien, un coiffeur, une coiffeuse, un assureur, un bureau de tabac, 4 bistrots, un marchand de bestiaux, un marchand de charbon, un ferrailleur, un marchand de journaux, un marchand de poisson, un cordonnier, et même une voyante !

On trouve également des artisans : un maréchal-ferrant, un bourrelier, un menuisier, un couvreur-plombier, des maçons, un dentiste qui vient une fois par semaine.

Une râperie (Traitement des betteraves) emploie des ouvriers à la saison.

Il y a aussi les services officiels, la poste, un percepteur, un notaire et trois instituteurs. Il y a également un médecin et sa pharmacie.

(A SUIVRE)

Très peu de gens travaillent à l’extérieur du village.

11 décembre 2020

TEMOIGNAGE: LA VIE RURALE DES ANNÉES 50/60 (8)

Fête

LA FÊTE DU VILLAGE

 C’est un grand moment pour les enfants qui sont sur place dés l’ouverture, et qui, sans beaucoup d’argent, vont s’amuser comme des fous pendant deux jours. On fait un carton qui à l’époque coûte 50F, soit 50 centimes nouveaux, 7,50 centimes d’euros ! On peut aussi tirer une fleur, c’est moins cher. Il y a aussi les manéges classiques pour les petits et le « casse gueule » pour les plus grands, c’est un manége où les siéges sont suspendus par des chaînes et qui s’inclinent à 45 degrés quand le manége tourne très vite ! Très prisé aussi les auto-tamponneuses. On aime aussi les loteries où on peut gagner des poules ou des canards et des bouteilles de mousseux. Il y a aussi les jeux d’adresse avec des anneaux qui servent à encercler des objets ou des bouteilles, plus l’objet est haut dans la pyramide, plus il est cher, avec des bouteilles de champagne au sommet. On achète aussi des « bouchons », ce sont des petits explosifs qui explosent fortement quand ils sont frappés par l’aiguille du pistolet dans lequel ils sont placés, ces bouchons sont très dangereux, il peuvent exploser spontanément à la chaleur ou sous un choc intempestif, j’ai vu un camarade gravement brûlé à la cuisse par une plaquette de bouchons qui avait explosé dans sa poche de pantalon. Le soir il y a bal en plein air, avec un orchestre sous le kiosque à musique,là, ce sont les parents qui s’en donnent à cœur joie ; les danses sont dédicacées et les gens les plus aimés du village sont à la fête (mes braves parents !).

(A SUIVRE)

10 décembre 2020

TEMOIGNAGE: LA VIE RURALE DES ANNÉES 50/60 (7)

Prix

LA FIN D’ANNEE SCOLAIRE.

 Tous les mois il y a composition avec un bulletin récapitulatif, avec classement, envoyé aux parents avec retour après visa.

A la fin de l’année, vient la distribution des prix. C’est un événement d’envergure avec mobilisation de la salle des fêtes, présence du Maire et de tous les parents.

Cela commence par des petites pièces de théâtre jouées par les élèves, ce qui fait la joie des parents, il y a aussi des récitations, des chants, et enfin l’annonce des prix !

Les élèves qui sont cités montent sur la scène et reçoivent leurs prix devant des parents émus aux larmes car ils ignorent jusqu’au dernier moment les résultats. Le jeu est parfaitement démocratique, et souvent, on voit de pauvres foyers que les prix reçus par leur enfant comble de joie.

Les instituteurs font un travail merveilleux et aident les bons élèves à ne pas se contenter du fameux « certif ». Ils font l’objet, pour la plupart d’entre-eux de l’admiration de tous les parents.

(A SUIVRE)

9 décembre 2020

UNE CURIOSITÉ: IL EN MANQUE UN!

Soleil

Dans le film : Le soleil des voyous de Jean Delannoy avec Jean Gabin et Robert Stack en 1967, on voit les deux complices qui entrent dans la salle des coffres d’une banque pour y voler la paye des soldats américains d’une base proche, il y a QUATRE sacs de billets qu’ils emportent et à la sortie de la salle des coffres, il n’y a plus que TROIS sacs ! (La script sera punie!)

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  • Petite biographie d'acteurs, actrices, réalisateurs, compositeurs et scénaristes du monde sans privilégier l'époque ni la notoriété. Citations de films. Un peu d'humour. Un peu de Bandes dessinées. Premier message le 27/09/2011 (Seance de cinéma autrefois)
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