LES RELATIONS PROFS-ELEVES DANS LES ANNÉES 50/60
Un élève ne saurait tutoyer un professeur, ce serait même une cause de renvoi immédiat. Un professeur ne tutoie pas non plus ses élèves. Un élève est toujours interpellé par son nom de famille et pas par son prénom.
Le professeur est respecté si ses cours sont bons, même s’il est très sévère. En revanche un mauvais prof est chahuté, aucune sanction ne saurait lui valoir de se faire craindre et généralement, il demande sa mutation ou accepte les chahuts.
Au cours de l’année, plusieurs fêtes viennent rapprocher profs et élèves, c’est en particulier le repas de Noël où les élèves invitent à leur table un professeur, les plus aimés sont le gros lot, d’autres sont très ennuyeux à table. Il y a aussi le traditionnel match de football profs-éléves au stade de la ville avec tous les élèves dans les tribunes, ce match se termine toujours par la victoire des élèves à la grande satisfaction du public. Mais certains profs se font favorablement remarquer à cette occasion par leurs qualités de joueur.
Une coutume qui a disparu de nos jours était de donner des surnoms aux professeurs, en général en rapport avec leur aspect physique ou avec leur hobby.
Dans les années 60, un dégel aura lieu et on verra apparaître des journaux lycéens où certains profs sont interrogés par les rédacteurs, ce qui a pour effet de détendre un peu les relations enseignants-enseignés.
En règle générale, nos profs laissent une trace indélébile dans nos mémoires.
(ASUIVRE)