HENRY KING

(1886-1982). Il est né en Virginie. Son père est avocat, son grand-père était sous le commandement du général sudiste Lee pendant la guerre de sécession. Sa première vocation est le théâtre où il jouera dans des vaudevilles, puis il devient acteur au cinéma, on peut le voir dans prés de 120 films ! Il tourne son premier film en 1915 : Who pays, un drame en 12 épisodes sortis entre mars et juillet 2015. On lui doit prés de 120 films courts et longs-métrages, il a été un des plus grands réalisateurs d’Hollywood selon Bertrand Tavernier, il a été en contrat pendant une trentaine d’année avec la 20th Century Fox, il était réputé pour ses nombreuses adaptations littéraires. Il est l’un des 36 fondateurs de l’Academy of Motion Pictures Arts and Science qui délivre les « Oscars » d’Hollywood. Parmi son immense production, qui a débuté au temps du muet, on peut citer : L’incendie de Chicago, La folle parade, Le brigand bien aimé, Le cygne noir, Le chant de Bernadette en 1943 qui raconte l’histoire de la petite Bernadette de Lourdes et qui a valu à son interprète : Jennifer Jones (ex : Phyllis Isley) l’ « Oscar » de la meilleure actrice, Capitaine de Castille, Un homme de fer, La cible humaine, Les neiges du Kilimandjaro, La colline de l’adieu, Le soleil se lève aussi, Les bravados avec Gregory Peck (magnifique) est un western atypique avec un homme qui voulant exercer sa vengeance se trompe de cibles, tourné pendant le McCartysme, c’est un plaidoyer contre l’intolérance (On y retrouve dans des rôles importants Lee Van Cleef et Henry Silva en indien), Le vieil homme et la mer, Un matin comme les autres, Cette terre qui est la mienne, Tendre est la nuit est son dernier film en 1962.

Issu d’une famille protestante, il s’est convertit au catholicisme un peu avant de tourner : Le chant de Bernadette.