-J’avais cinq lettres des impôts  pour vous, alors je suis monté.

-ça tombe bien, j’allais allumer le feu.

Avec toi, on prend toujours des allers simples et des retours compliqués.

-Pourquoi tu m'appelles Monsieur le Maire ?

-Parce que vous avez un chapeau.

-Le boulot, c’est un truc qu’y vaut mieux commencer jeune. Quand tu démarres tout môme, c’est comme si t’étais né infirme : tu prends le pli, t’y penses plus. Remarque que t’as peut-être raison d’essayer. De toutes façon, dans la vie, faut tout connaître.

- Primo, Monsieur, je ne couche jamais sous les ponts, quelle que soit la saison. Secundo, à partir de Novembre, je ne connais que deux solutions convenables: la prison ou la Côte d'Azur. Ca c'est mon truc !

-Tu y es déjà allé?

- Oui Monsieur, mais je ne supportais pas la nourriture.

- C'est pas de la prison que je te parle, c'est de la Côte d'Azur.

- Moi aussi, c'est de la Côte d'Azur, je ne supporte pas l'huile d'olive.

Quand t'es devant le Parthénon et que tu vois que c'est encore debout, tu te dis, quand même, que ça c'était de la construction. Aujourd'hui, tu frappes au septième étage et y'a un mec au rez-de-chaussée qui te dis "Entrez donc".

- Votre robe est ravissante...

- Oh, je m'habille à Paris.

- Ah ça, j'en étais sûr. On ne trouve ça qu'aux Folies Bergères.

- Il est drôlement bien sapé!

- Trop. C'est un flic ou un truand...

- Il s'exprime plutôt bien.

- Alors, c'est un truand.

- On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis.

- Si il a eu une jeunesse agitée, je lui promets une vieillesse paisible... Pendant vingt ans, en centrale.