Jacques André Perrin-Simonet (1941). Il est né à Paris. Ses parents sont déjà dans le milieu du spectacle, il suit les cours du conservatoire d’art dramatique de Jean Yonnel, et se retrouve très rapidement sur scène. Il tourne son premier film en 1957 : La peau de l’ours (Il avait déjà fait une apparition dans : Les portes de la nuit en 1946, à 5 ans), mais c’est surtout son rôle de petit lieutenant héroïque aux côtés de Bruno Cremer dans la 317° section de Pierre Schoendoerffer qu’il sera connu du grand public. Pas très grand, blond et plutôt mince, il incarne des personnages obstinés et généreux. Avec l’âge, sa chevelure est devenue blanche et lui confère une forme de noblesse. Il est aussi un producteur de talent avec des œuvres très belles comme Microcosmos, Himalaya l’enfance d’un chef, Le peuple migrateur, Océan.

 Il a aussi beaucoup tourné en Italie et a été deux fois primé à la Mostra de Venise en 1965 et en 1966. On peut le voir dans :Les tricheurs, La vérité,  Compartiment tueurs, Un homme de trop, La ligne de démarcation, Les demoiselles de Rochefort, L’écume des jours, Z, Peau d’âne, Etat de siége, Section spéciale, La part du feu, Le Crabe-Tambour, La victoire en chantant, La légion saute sur Kolwezi, Une robe noire pour un tueur, L’honneur d’un capitaine, L’année des méduses, Paroles et musique, Scène de crime, Le pacte des loups, La haut, Les choristes, Le petit lieutenant, L’enfer, Faubourg 36.

            Il est aussi réalisateur, producteur, il a aussi tourné pour la télévision (En particulier dans l’excellent Frank Riva avec Alain Delon). Il est très impliqué dans les grands problèmes du monde : Destruction de la nature, dictatures, génocides, c’est un homme de convictions qui se dépense sans compter pour ses idées.

            Jacques Claude Fabbricotti (1925-1997). Il est né à Paris, son père est décorateur. Il fait des études de droit et travaille dans un cabinet juridique, mais attiré par le théâtre, il fait l’école du vieux colombier avec pour professeurs : Michel Vitold et Tania Balachova, il sera un formidable acteur de théâtre truculent et enthousiaste. Il viendra au cinéma avec ses copains de Saint Germain des prés, il fera des personnages généralement sympathiques et joviaux. On le voit dans : Rendez-vous de Juillet, son premier film en 1949, Les 7 péchés capitaux, Cadet Rousselle, Les grandes manœuvres, Bobosse, La belle américaine, Signé Furax, La banquière, Un matin rouge, Diva , Guy de Maupassant, Bonjour l’angoisse, La femme fardée, Son dernier film est tourné en Italie en 1995. A la télévision il sera dans : La nuit des rois, Schulmeister espion du roi. Un acteur fort agréable.

            Jacques André François Joseph Barbé (1923-2004). Il est né à Montrouge. Rond et sympathique, il figure dans un nombre impressionnant de films, il se fait rouspéter, prend des « baffes » sans jamais se plaindre. Il est le second rôle type du cinéma comique français. On le reconnaît immédiatement quand il apparaît sur l’écran. Son premier film : La symphonie fantastique en 194, son dernier : L’antidote en 2004. Il a également fait beaucoup de télévision et de théâtre et il a prêté sa voix à de nombreux personnages de dessins animés. Il a été un des acteurs préférés d'André Hunebelle. On peut le voir dans : Cadet Rousselle, L’impossible monsieur Pipelet, Taxi roulotte et corrida, Le comte de Monte Cristo, Maigret voit rouge, Carambolages, Fantômas (Où il est l’inspecteur Bertrand un adjoint de De Funès), Compartiment tueurs, Le grand restaurant, Les grandes vacances, French Connection II (Où il est un policier : l’inspecteur Genevois, un rôle « sérieux » cette fois), Madame Bovary, L’été meurtrier.

            Jacques Joseph Henri Charrier (1936). Il est né à Metz, son père est officier. Après son bac, il entre aux Beaux-arts pour apprendre la céramique, à 20 ans il tourne un petit rôle dans : l’Arlésienne et fort de son succès local, il monte à Paris où il va à l’école de la rue Blanche et étudie la comédie avec Berthe Bovy, après une série de petits boulots, il joue : Le journal d’Anne Frank au théâtre avec Pascale Audret, il est repéré par Carné  qui le fait jouer en 1958 dans : Les tricheurs avec Belmondo et Dany Saval, le film est un succès et sa carrière de jeune premier est lancée. Le grand événement de sa vie se produira en 1959, Brigitte Bardot doit tourner dans : Babette s’en va-t-en guerre et elle l’impose à Christian-Jaque, ils se marient à la fin du tournage et de leur union naîtra un fils en 1960 : Nicolas dont la naissance a été ultra-médiatisée à l’époque, ils se séparent en 1963. Il continue de tourner  et à produire des films jusqu’en 1972et cesse de tourner après : Les volets clos de Jean Claude Brialy. Depuis il  est retourné aux Beaux-Arts en 1980 pour apprendre la peinture et il expose régulièrement ses œuvres. On le voit dans : La belle américaine, Les dragueurs, La main chaude, L’œil du malin, Carmen 63, A cause à cause d’une femme, La vie conjugale, Marie Soleil, Le plus vieux métier du monde, A belles dents, Les créatures.

            Vladimir Palahniuk (1909 – 2006).Il est d’origine ukrainienne, né en Pennsylvanie, son père est un mineur qui décédera de la silicose.  Il a eu le visage refait après une grave blessure de guerre, ce qui lui donne cet aspect si particulier en lame de couteau. Il a débuté comme boxeur dans les années 1930, sous le nom de Jack Brazzo.  Il interprète souvent des personnages brutaux, mais il a aussi tourné avec des metteurs en scène comme Godard ou Abel Gance. Son premier film date de 1950 : Panique dans la rue d’Elia Kazan. Pour les amateurs de BD, Morris l’a dessiné dans l’album « Phil-de-fer » (Scénario  de Morris). Il a été la doublure d’Anthony Quinn et de Malon Brando.

            On peut le voir dans : Okinawa,Vol sur Tanger,  L’homme des vallées perdues, Le signe du païen (où il interprète le rôle d’Attila) Le sorcier du Rio Grande, El Tigre, Austerlitz (D’Abel Gance), Les mongols, Barabbas, Le mépris de (Godard), Les professionnels (Où il est un bandit  mexicain plutôt sympathique) La légion des damnés, Monte Walsh, Les cavaliers, Les collines de la terreur, Les tueurs de San Francisco, Young Guns, Batman, Tango et Cash, Marco Polo, Tresure island en 2001 est son dernier film.

Il a eu un Oscar en 1991 pour : City Slickers (La vie L’amour …Les vaches)

            John Josef Nicholson (1937). Il est né à New York. Les origines de sa naissance sont extrêmement troubles. Très jeune, il travaille comme simple employé à la MGM. Il fera ensuite de la télévision avant de se produire au cinéma. Son premier film sera : The crybaby killer en 1958. Il a un sourire carnassier, il peu passer d’un registre doucereux à la plus froide colère. Il joue souvent des personnages déjantés ou colériques et fait souvent peur dans ses rôles. Son interprétation d’un homme qui simule la folie dans : « Vol au-dessus d’un nid de coucou » lui vaudra un Oscar en 1975, puis un autre pour : Tendres passions en 1983, et un troisième pour : Pour le pire et le meilleur en 1997.

            On peut le voir dans : La petite boutique des horreurs, Easy Rider, Cinq pièces faciles, Chinatown, Missouri Breaks, Batman, Des hommes d’honneur (Où il est un colonel hautain et méprisant qui couvre une bavure militaire), Hoffa, The pledge (Un thriller hyper dérangeant où il joue un ancien flic alcoolique, on sort très éprouvé de ce film), Mars attacus, Pour le pire et le meilleur, Les infiltrés (Où il est un parrain terrifiant), Sans plus attendre, Comment savoir.

 Il est aussi réalisateur (Piége pour un privé, En route vers le sud, Vas-y fonce)

            John Uller Lemmon III (1925-2001). Il est né à Boston dans le Massachusetts. Après de bonnes études à Harvard, il fait son service militaire dans la marine, à son retour, il débute comme pianiste de bar, acteur à la radio et débute sur les planches à Broadway, puis il vient à la TV en 1949 et au cinéma seulement en 1954 avec : Une femme qui s’affiche. Il deviendra une immense vedette de comédie, (Il est fabuleux dans certains l’aiment chaud), mais il est aussi capable de jouer avec brio des rôles dramatiques (Il est extraordinaire dans : Missing). Il aura un « Oscar » du meilleur second rôle en 1955 pour : Permission jusqu’à l’aube, puis un autre du meilleur acteur pour : Sauvez le tigre en 1973. Il a aussi été deux fois meilleur acteur au festival de Cannes pour : Le syndrome chinois en 1979 et pour : Missing (Porté disparu) en 1982. Il sera l’acteur fétiche de Billy Wilder avec qui il a tourné sept films. Il a joué dans treize films avec son complice : Walther Mattau. Il a réalisé un film : Kotch en 1971. On peut le voir dans : Pepe, La garçonnière, Irma la douce, Le jour du vin et des roses, Buddy buddy, Adorable voisine, Avanti, Macaroni,  La grande course autour du monde, JFK, The Player, Short cuts, La croisière galère, Hamlet, Drôle de couple 2 en 1998 est son dernier film.

            Zachari Bankolé (1957). Il est Ivoirien de parents béninois émigrés en Côte d’Ivoire. Il avait commencé par une maîtrise de mathématiques avant de se tourner vers le théâtre et le cinéma. Son premier film date de 1984 : L’addition, puis il tourne dans : Comment draguer tous les mecs, L’arbalète, Black mic-mac de Thomas Gilou, Taxi boy, Noir et blanc, Les keufs, Chocolat, Vanille fraise, S’en fout la mort, Nuit sur la terre. On le remarque dans : Ghost dog la voie du samouraï avec Forest Whitaker où il joue un marchand de glace qui ne parle pas la langue du pays et qui dialogue avec le « Samouraï » qui ne comprend pas un mot de ce qu’il dit. On le voit aussi dans le  James Bond : Casino Royale ou il a un bon rôle. On a pu le voir aussi dans : Coffee and cigarettes, Manderley, Miami vice, Le scaphandre et le papillon, Bataille à Seattle, White matérial, Désordre, Run, Embrasse moi. C’est aussi un comédien de théâtre. Il a aussi travaillé pour la TV (24 H Chrono). Un excellent comédien.

            Vanda Maria Ti Vasconcellos (1962). Elle est née au Portugal, son père est militaire, sa mère est professeur d’université. Elle déménage en Belgique avec sa mère après le divorce de ses parents. Elle est d’abord chanteuse, son premier succès sera : Banana split, elle enchaînera ensuite les albums avec des succès divers. Au cinéma, elle débute en 1983 dans : Les années 80, on la retrouve ensuite dans : Elsa Elsa, Golden eighties,  Itinéraire d’un enfant gâté, Chambre à part, Jalousie, Sale comme un ange, Après l’amour, Sans un cri, Personne ne m’aime, L’enfant du mal, Carnages, Mariages, Les invisibles,  Une vieille maîtresse, La robe du soir, Un poison violent, Star 80, Henri, Belgian disaster. Depuis le milieu des années 90, elle tourne surtout pour la TV. Elle a peu joué au théâtre. C’est la sœur d’Helena Noguerra.

            Mario Walter Lippert (1908-1996). Il est né à Baden Baden. Il suit des cours d’art dramatique à Berlin puis se produit sur les planches avant de venir faire des claquettes au Casino de Paris. Il a fait toute sa carrière cinématographique en France et a tourné dans prés de 200 films. Second rôle mais aussi premier rôle comme dans le beau film de Jean Pierre Melville : Le silence de la mer. Il débute au cinéma dans : Boule de suif en 1945. On peut aussi le voir dans : Le père tranquille, Le diable boiteux, Lucrèce Borgia, Si Versailles m’était conté, Napoléon, Le diabolique docteur Mabuse, Léon Morin prêtre, Le vice et la vertu, Le train, Alphaville, Quoi de neuf  Pussy cat, La nuit des généraux, Mayerling, Chacal, La chute de la maison Usher. Dernier été à Tanger, Délicatessen, Banqueroute en 1996 sera son dernier film. Il a aussi tourné bon nombre de films d’horreur sous la direction de Jésus Franco. C’est aussi un comédien de théâtre et un bon photographe.