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ACTEURS, ACTRICES, RÉALISATEURS, COMPOSITEURS, SCÈNARISTES DU MONDE ET SOUVENIRS
24 novembre 2017

ERICH VON STROHEIM

Erich von Stroheim

 

Erich Oswald Stroheim (1885-1957). Il est né à Vienne en Autriche et il est décédé en France, son père est fabricant de chapeaux. Il ne porte aucun intérêt à reprendre le métier de son père et il émigre aux USA en 1909 et modifie son patronyme en Comte Eric Oswald Marc Hans Carl Maria Von Stroheim und Nordenwall ( !), en faisant croire qu’il est issu de la noblesse Austro-hongroise et qu’il a été officier des dragons. Il entre dans le milieu par la petite porte et observe avec acuité tout le processus de la fabrication des films. Il propose, un jour, un bon scénario à un producteur sans le faire payer, il est alors engagé pour le tourner et en être acteur. Il entame une carrière de réalisateur dans les années 20/30 au temps du muet. Il est d’une exigence extrême avec ses acteurs (lors d’un tournage il ira dans le désert en plein été et fera tourner ses acteurs sans leur donner à boire pour obtenir le réalisme souhaité, une quinzaine de personnes devront quitter le tournage en raison de malaises ou de brûlures par le soleil !), mais il est respecté de ces derniers car il en tire le meilleur, il travaillera toujours avec la même équipe et souvent avec les mêmes comédiens. Ses tournages sont très longs et dépassent toutes les prévisions en durée et en coût (En tournant un film sur Monaco, il fera construire en studio une réplique fidèle du casino avec des fenêtres qui s’ouvrent vraiment et des sonnettes pour appeler les employés alors qu’on est au temps du muet ! Ses films sont d’une noirceur totale et d’un profond cynisme, montrant une société décadente avec tous ses vices, les scènes « osées » peuplent ses films. Cette noirceur finira par incommoder les producteurs et on tentera de lui retirer la direction du film : La reine Kelly, mais il avait pris la précaution de tourner toutes les scènes où il intervenait en premier ce qui rendait impossible de le licencier ! Son chef d’œuvre : Les rapaces sera mutilé au montage sur ordre des producteurs qui en couperont la moitié rendant le film peu attractif au public et ce sera un échec. Les parties coupées ont disparu, il ne reste que des photos du tournage. Il finira par être définitivement écarté des studios hollywoodiens par les producteurs et viendra en Europe où il aura une belle carrière d’acteur avec des films comme la grande illusion ou les disparus de St Agil dans lesquels il n’est pas le « méchant boche » de ses premiers films américains (On le voit dans un film fracasser la tête d’une enfant avec son revolver), ce qui lui vaudra le surnom de « Celui que vous aimerez haïr ».

Il a été assistant réalisateur sur onze films avant de passer à la réalisation en écrivant ses scénarios.

Il tourne son premier film en 1919 : La loi des montagne, suivront : Le passe-partout du diable, Folies de femmes, Chevaux de bois, Les rapaces, La veuve joyeuse, La symphonie nuptiale, La reine Kelly, Gabbo le ventriloque, The honeymoon, Hello sister est son dernier film comme réalisateur en 1934, il a participé au tournage de : poste frontière en 1934.

Pour la suite de sa carrière comme acteur : se reporter à sa fiche d’acteur.

 

 

 

 

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23 novembre 2017

JACQUES FEYDER

 

Jacques Feyder

Jacques Feyder

 

Jacques Léon Louis Frédérix (1885-1948). Il est né en Belgique à Ixelles. Il obtiendra la nationalité française en 1928. Il débute sa carrière au théâtre tout en étant figurant au cinéma avant de devenir assistant de Gaston Ravel de1912 à 1915. Il tourne son premier film, muet, en 1916 : Têtes de femmes-femmes de tête. Entre 1915 et 1917, il tournera 15 films, surtout des comédies (dont 3 sur un scénario de Tristan Bernard). On lui doit : L’Atlantide, Visages d’enfants, Carmen, Thérèse Raquin, Les nouveaux messieurs en 1928. Il est ensuite demandé par la MGM et part aux USA en 1928 jusqu’en 1932 et où il tourne : The kiss, puis le premier film parlant de la compagnie : Anna Christie en 1930. Il tournera au total dans 12 pays différents. On peut citer parmi la quarantaine de réalisations : Fils de Radja, Le grand jeu, Pension Mimosa, La kermesse héroïque, Le chevalier sans armure, Les gens du voyage, La loi du Nord, Une femme disparaît, Macadam qui est son dernier film en 1946. Il est allé s’établir en Suisse pendant la 2° guerre mondiale et c’est là qu’il décédera. Il a épousé Françoise Rosay en 1917 et il l’a fait tourner dans ses films. Il a eu le prix de la mise en scène à Venise en 1936 pour : La kermesse héroïque. Il a écrit une quinzaine de scénarios et a été acteur dans une douzaine de films.

 

22 novembre 2017

ROBERT SIODMAK

Robert Siodmak

 

(1900-1973). Il est né en Allemagne à Dresde (D’autres sources le font naître à Memphis au Tennessee et retourner en Allemagne à l’âge de 1 an). Il passe sa jeunesse en Allemagne et tente de jouer au théâtre sans beaucoup de succés, il entre alors dans une banque, mais la dépression lui fait quitter ce métier et il écrit les inter-titres pour films muets importés en Allemagne. Il se lance ensuite dans la réalisation et sera recruté par la firme allemande UFA. Mais la montée du nazisme, le fait fuir l’Allemagne, il vient en France en 1933 où il tourne quelques films (Dont : Piéges en 1939 avec Eric von Stroheim et Maurice Chevalier) avant de partir aux USA en 1940, il y tourne des petits films avant de travailler pour la Paramount de 1941 à 1942 puis pour Universal de 1943 à 1948, son premier film américain est : West Point Widow en 1941. Il réalise ensuite des petits films avant de trouver sa voie avec les films noirs marqués par l’expressionnisme allemand. En 1952, il reviendra tourner en Europe et retournera aux USA en 1967. Il tourne son premier film muet en 1930 (avec 2 scénaristes appelés à devenir de grands réalisateurs : Billy Wilder et Fred Zinnemann) : Les hommes du dimanche. Il a tourné une soixantaine de films en particulier : Le signe du cobra, Le suspect, Les tueurs avec Burt Lancaster (Il y aura un remake en 1964 par Don Siegel : A bout portant), La proie, Le corsaire rouge avec Burt Lancaster, Le grand jeu, Les rats, Katia, L’affaire Nina B, Les mercenaires du Rio Grande, Custer l’homme de l’Ouest, Son dernier film projeté en deux parties de 3h00 : Pour la conquête de Rome sera un échec et il cessera de tourner. Il a réalisé 4 épisodes de la série OSS pour la TV. Il a aussi écrit une dizaine de scénarios et est apparu dans 2 films.

21 novembre 2017

JEAN VIGO

 

Jean Vigo

 

(1905-1934). Il est né à Paris. Son père est un anarchiste : Eugène Bonaventure de Vigo qui dirige le journal : Le bonnet rouge, devenu pacifiste, il sera arrêté en 1917 et retrouvé mort dans sa cellule étranglé par un de ses lacets sans que la cause exacte de ce décès soit établie, Jean Vigo a alors 12 ans et sera abandonné par sa mère. Il est de santé très fragile à cause de la tuberculose et fera de fréquents séjours en sanatorium, il décédera à 29 ans. A l’école il est ostracisé et passe de lycée en lycée pour finir chez son grand-père qui est photographe et qui lui donnera l’amour de l’image. Il se marie avec une femme d’origine polonaise, ils auront une fille qui perdra son père à 3 ans et sa mère, de santé fragile également, à 8 ans. Il débute comme réalisateur avec un court-métrage : A propos de Nice en 1930, il en tournera 2 autres : La natation par Jean Taris et surtout : Zéro de conduite (basé sur ses souvenir d’école) en 1933 et qui sera censuré car considéré anti-français et autorisé à ressortir en 1946. Il n’a tourné qu’UN SEUL long-métrage : L’Atalante avec Michel Simon, Jean Dasté et Dita Parlo, un film romantique qui est maintenant considéré comme un chef d’œuvre du genre et qui vaudra, tardivement à Jean Vigo d’être admiré des gens de la profession pour sa nouveauté et son non-conformisme. Ce film sera remonté, sans son consentement, car il est mourrant, et sortira sous le titre : Le chaland qui passe. Un prix portera le nom de Jean Vigo depuis 1951.

20 novembre 2017

DOUGLAS SIRK

 

Douglas Sirks

 

Hans Detlef  Sierck (1897-1987). Il est né en Allemagne à Hambourg, ses parents sont d’origine danoise, son père est journaliste. Il fait des études de droit, philosophie et histoire de l’Art à Munich puis à Hambourg, pour financer ses études, il travaille au théâtre de Hambourg et parvient à monter ses premières pièces. Il est alors dans le collimateur des nazis car sa 2° femme est juive, pour calmer le jeu, il entre dans la société cinématographique UFA en 1934 et adapte, avec succès,  au cinéma des œuvres théâtrales. En 1937, il fuit l’Allemagne et rejoint les USA (où il américanisera son nom en Douglas Sirk) via l’Italie et la France, sa première femme  obtiendra des nazis, une interdiction à vie, pour lui, de revoir son fils. Celui-ci sera tué à la bataille de Stalingrad.

On lui doit une quarantaine de films dont 13 tournés en Allemagne sous son vrai nom dés 1934 dont : Les piliers de la société en 1935, La neuvième symphonie en 1936, La chanson du souvenir et la Habanera en 1937, Accord final en 1938. Son premier film américain sera Hitler’s madman en 1943. On lui doit ensuite : Scandale à Paris, Des filles disparaissent, L’homme aux lunettes d’écailles, Jenny femme marquée, Taza fils de Cochise, Le secret magnifique, Tout ce que le ciel permet, Ecrit sur le vent, La ronde à l’aube, Le temps d’aimer et le temps de mourir. Le mirage de la vie en 1959 sera son dernier film, il tournera ensuite quelques courts métrages en Europe de 1976 à 1979, puis il se retirera en Suisse au début des années 60 et retrouvera sa passion du théâtre.

En 1980 les organisateurs du festival de Cannes font savoir que Douglas Sirk serait le président du Festival, mais le réceptionnaire du télégramme s’est trompé en traduisant et c’est Kirk Douglas qui a été invité et président !!!!

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19 novembre 2017

GEORGES FRANJU

 

Georges Franju

 

(1912-1987). Il est né en Bretagne, à Fougères. Il sera d’abord décorateur de théâtre, affichiste, il travaille enfin dans une imprimerie et rencontre Henri Langlois avec qui il fondera l’extraordinaire Cinémathèque Française à qui on doit la recherche, la restauration et la conservation de films qui, sans elle, auraient été définitivement perdus. Ensemble, ils tournent un premier court-métrage en 1934 : Le Métro, la réalisation est de Franju et le montage de Langlois. Il sera archiviste de cinéma jusqu’en 1949 puis, il sera le premier grand réalisateur de courts-métrages documentaires, il en tournera 13 entre 1949 et 1958 dont « Le sang des bêtes » sur les abattoirs. Ses longs-métrages sont peu nombreux (8), mais d’une extrême qualité, il flirtera avec le surréalisme tout en conservant sa propre "patte ". On lui doit : La tête contre les murs en 1958 (Un film sur les hôpitaux psychiatriques avec Brasseur, Meurisse et Mocky), Les yeux sans visage en 1960 (Un des premiers grand film d’horreur avec Brasseur et Alida Valli), Pleins feux sur l’assassin en 1961 (avec Brasseur et Pascale Audret), Thérèse Desqueyroux de François Mauriac en 1962 (Avec Noiret et Edith Scob), Judex en 1963 (Une incursion dans le Fantastique avec Edith Scob), Thomas l’imposteur de Cocteau en 1965 (Avec Emmanuelle Riva et Jean Servais), La faute de l’abbé Mouret de Zola en 1970 (avec Francis Huster) et Nuits rouges, son dernier film en 1974. On lui doit aussi une vingtaine de scénarios.

Il a aussi travaillé pour la TV avec des séries et des téléfilms.

18 novembre 2017

ERNST LUBITSCH

Ernst Lubitsch

(1892-1927). Il est né à Berlin. Son père est maître tailleur. Il est peu passionné par l’école qu’il quitte à 16 ans, il travaille pour son père, mais n’est pas doué pour ce travail, il adore le théâtre, son père l’autorise à suivre sa passion à condition de tenir sa comptabilité, ce qu’il fait le jour et se produit la nuit dans les cabarets où il est remarqué par un directeur de théâtre qui lui offre ses premiers rôles sur scène. En 1912 il devient grouillot pour un studio  de cinéma de Berlin et, en 1913, il devient même acteur dans des films comiques, en 1914 il commence sa carrière de réalisateur et réalisera des films de soutient aux soldats allemands de la première guerre mondiale. Il va aux USA en 1921, mais cela ne se passe pas très bien et revient en Allemagne qu’il quitte à nouveau pour les USA en 1923 et, cette fois, cela se passe très bien, ses films ont du succès, il intègre la Paramount en 1926. Sa carte de séjour, il l’obtient en 1925 et sera déchu de sa nationalité allemande par les nazis en 1935 et sera naturalisé américain en 1936, cependant il est très francophile et tournera plusieurs de ses  films en France entre 1930 et 1939. Il sera acteur dans une quarantaine de films, sera scénariste pour une trentaine et tournera plus de 60 films. Il tourne son premier film muet en 1914 en Allemagne. On lui doit : Le palais de la chaussure Pinkus en 1916, Je ne voudrais pas être un homme, Carmen, La poupée, Les filles du Kohlhiesel, Anne de Boelyn, La chatte des montagnes, La femme du pharaon. Ensuite il tourne aux USA au temps du muet: Rosita chanteuse des rues, Comédiennes, Trois femmes, Paradis défendu, Ma femme et son flirt, Les surprises de la TSF, Le patriote, L’abîme, il tourne ensuite en France : Parade d’amour qui est son premier film parlant en 1929 avec Maurice Chevalier, Le lieutenant souriant, L’homme que j’ai tué, Haute pègre, Sérénade à trois, La veuve joyeuse, Ange, La huitième femme de Barbe-Bleue (en 1936 et qui lui vaudra la Légion d’Honneur), Ninotchka, il tourne ensuite, de nouveau, au USA : Rendez-vous, Illusions perdues, Jeux dangereux (To be or not to be), Le ciel peut attendre, La folle ingénue, La dame au manteau d’hermine est son dernier film en 1948, il décède pendant le tournage et le film est terminé par Otto Preminger.
Il est considéré comme l’inventeur de la comédie sophistiquée.

17 novembre 2017

ROGER VADIM

Roger Vadim

Roger Vladimir Plémiannikov (1928-2000). Il est né à Paris. Son père est vice-consul de France en Egypte et c’est là qu’il passe son enfance. Son père décède en France quand il n’a que 10 ans, sa mère vient alors habiter en Haute-Savoie au Gets (c’est là qu’il se liera d’amitié avec Yves Robert), recherchés par la milice, ils devront bouger : Paris puis le Var, en 1945 à Mandelieu-la Napoule et enfin retour à Paris. Etudiant à Sciences-po, il abandonne pour faire de la peinture, du théâtre et finalement devenir l’assistant de Marc Allégret. Simultanément il a une carrière de reporter photographe à Paris Match jusqu’en 1956. En 1949, il tombe amoureux de Brigitte Bardot (elle à 15 ans), il l’épousera à ses 18 ans en 1952. Toute sa vie il sera connu pour son intense penchant pour les jolies femmes (il épousera : Brigitte Bardot, Annette Stroyberg, Jane Fonda, Catherine Schneider (héritière de l’empire industriel du même nom), Marie-Christine Barrault, (elles étaient toutes présente à son enterrement) il aura un enfant avec Catherine Deneuve et une liaison avec Ann Biderman (une scénariste américaine)!!!), il est resté, toute sa vie, en bons terme avec ses « Ex ». On lui doit une bonne vingtaine de films qu’il réalise après avoir été assistant sur 4 réalisations. Il sera le scénariste de ses films et acteur dans une quinzaine d’autres films. On lui doit : Et Dieu créa la femme en 1956 avec Bardot, Sait-on jamais, Les bijoutiers du clair de lune avec BB, Les liaisons dangereuses avec Annette Stroyberg et Jeanne Moreau, Et mourir de plaisir avec Annette Stroyberg , La bride sur le cou avec BB, Le repos du guerrier avec BB, Le vice et la vertu avec Catherine Deneuve, Château en Suède avec Monica Vitti, La ronde avec Jane Fonda, La curée avec Jane Fonda, Barbarella avec Jane Fonda, Si tu crois fillette avec Angie Dickinson, Hellé, Don Juan avec BB, La jeune fille assassinée, Une femme fidèle avec Nathalie Delon et Sylvia Kristel, Adorables faussaires avec Marie-France Pisier, Surprise party sera son dernier film en1983, il tournera ensuite pour la TV jusqu’en 1997 (Il fera un remake de : Et Dieu créa la femme en anglais (And God created woman) en 1988 avec Rebecca de Mornay).

Il a aussi fait deux mises en scène de théâtre et a écrit 5 romans et autobiographies.

 

16 novembre 2017

JOHN BOORMAN

John Boorman

(1933). Il est né en Angleterre. Il est éduqué chez les salésiens. Il a vécu dans son enfance la guerre et les bombardements de Londres. Son premier travail est dans un pressing, mais, passionné de cinéma, il écrit des critiques dans des revues et fait des chroniques radio dés ses 17 ans. Il devient ensuite monteur à la TV puis réalisateur de documentaires pour la BBC en particulier. Il tourne son premier film en 1965 avec un groupe musical célèbre à l’époque : Le Dave Clark Five : Sauve qui peut. Il se rend ensuite aux USA à l’invitation de Lee Marvin, il le fera tourner dans l’excellent polar : Le point de non-retour avec Angie Dickinson, puis dans : Duel dans le Pacifique, un huis clos sur une île où sont échoués, pendant la guerre, un américain et un japonais (Toshiro Mifune). On lui doit encore : Leo le dernier avec Mastroianni, Délivrance avec John Voight, Burt Reynolds, Ned Beatty et Rony Cox, un film d’une rare intensité qui a pour cadre la descente d’une rivière qui va disparaître à cause d’un barrage mais ce voyage dérape dramatiquement, Zardoz avec Sean Connery, L’exorciste 2, Excalibur, La forêt d’émeraude, La guerre à sept ans basé sur ses souvenirs d’enfance pendant la guerre, Tout pour réussir, Rangoon, Le général, Le tailleur de Panama avec Pearce Brosnan, In my country avec Samuel L. Jackson et Juliette Binoche, The tiger’s tail, Queen and country en 2014 qui est la suite de : La guerre à sept ans et ce sera son dernier film.

Il a été scénariste d’une vingtaine de films et acteur (discret) dans trois films. C’est aussi un producteur de film et de TV.

Il a été membre du jury à Venise en 1991 et à Cannes en 1992

 

 

 

 

15 novembre 2017

ROBERT BRESSON

 

Robert Bresson

 

(1901-1999). Il est né dans le Puy-de-Dôme.  Sa première passion est la peinture et il suit une formation en ce sens avant de se lancer dans le cinéma en 1934 en tournant un court-métrage : Affaires publiques, il sera assistant sur le film de Diamant-Bergé : La vierge folle en 1938. Il ne tourne plus avant la guerre et se retrouve prisonnier en Allemagne pendant un an. Après son retour, il tourne : Les anges du péché en 1943 (Il a 43 ans), puis : Les dames du bois de Boulogne. Par la suite il aura recours à des acteurs non professionnels qu’il nomme « modèles ». On lui doit ensuite : Le journal d’un curé de campagne qui aura le prix Louis Delluc en 1950, Un condamné à mort s’est échappé, un film exceptionnel, quasi-muet et superbement interprété et qui aura le prix de la mise en scène à Cannes en 1957, Pickpocket, Le procès de Jeanne d’Arc qui obtiendra le prix du jury à Cannes en 1962, Au hasard Balthazar avec Anne Wiazemski, Mouchette, Une femme douce avec Dominique Sanda, Quatre nuits d’un rêveur, Lancelot du lac, il refusera le prix de la critique internationale à Cannes en 1974 pour ce film, Le diable probablement, Ours d’argent en 1977, L’argent en 1983 obtiendra le prix de la mise en scène à Cannes en 1983 et ce sera son dernier film, par la suite il n’arrivera plus à trouver les fonds pour tourner ses projets. Ses films sont austères et d’inspiration catholique, mais dans le monde de la critique, il passe pour un des plus grands réalisateurs français. La bande-son est aussi un acteur très important dans ses films. Il faisait un très grand nombre de prises pour que ses acteurs non professionnels se « coulent » dans sa vision du film. Il a écrit tous ses scénarios, et a publié un livre: Notes sur le cinématographe pour expliquer sa vision de son art, le cinématographe qu’il oppose au cinéma.

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ACTEURS, ACTRICES, RÉALISATEURS, COMPOSITEURS, SCÈNARISTES  DU MONDE ET SOUVENIRS
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  • Petite biographie d'acteurs, actrices, réalisateurs, compositeurs et scénaristes du monde sans privilégier l'époque ni la notoriété. Citations de films. Un peu d'humour. Un peu de Bandes dessinées. Premier message le 27/09/2011 (Seance de cinéma autrefois)
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