JEAN POIRET
Jean Gustave Poiré (1926 – 1992). Il est né à Paris son père est ouvrier et sa mère comptable. Il suit les cours d’art dramatique de la rue Blanche. Grand, avec un physique agréable, mais surtout l’œil et le sourire malicieux, il a formé avec Michel Serrault un extraordinaire duo comique dans les années 60 avec un humour décalé qui a fait la joie de millions d’auditeurs et de spectateurs (Le permis de conduire les orchestres, le prix littéraire). C’est aussi un monument du théâtre comique avec des pièces comme : La cage aux folles ou Joyeuses Pâques.
Son premier film est : Brune ou blonde en 1950, un court-métrage, puis il tourne dans : Les trois mousquetaires en 1953 puis il y aura : Cette sacrée gamine de Michel Boisrond en 1955, le dernier : Sup de fric en 1992. Il a figuré dans de nombreux films comiques, mais il a été particulièrement brillant dans : Poulet au vinaigre et Inspecteur Lavardin.
On peut aussi le voir dans : Assassins et voleur (Un bijou de Sacha Guitry), Candide, La française et l’amour, Tout l’or du monde, Un drôle de paroissien, La bonne occase, Jaloux comme un tigre, Le roi de cœur, Le mur de l’Atlantique, La cage aux folles, Le dernier métro, La septième cible (Où il est excellent dans son jeu ambigu avec Lino Ventura), Joyeuses Pâques, Lacenaire. Il a réalisé : Le zèbre, mais il est décédé avant la sortie du film en salles.
Particulièrement imprévisible et pince-sans-rire inégalable, c’est sûrement un des plus grands comédiens et auteur français.