Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

ACTEURS, ACTRICES, RÉALISATEURS, COMPOSITEURS, SCÈNARISTES DU MONDE ET SOUVENIRS

24 août 2017

DECES D'ALAIN BERBERIAN

 

Alain Berberian

 

(1953-2017). Il est né à Beyrouth. Son père est arménien et sa mère est grecque. Il a été élevé au Liban avant de venir en France. Il commence comme monteur à la TV où il va rencontrer et suivre les nuls. Il commence par des courts-métrages et des téléfilms. Sa première réalisation est : La cité de la peur (Avec les Nuls) en 1994, puis il tourne : Paparazzi (Avec Vincent Lindon), Six-pack (Avec Richard Anconina, ce film aura peu de succès), Le boulet (Une comédie déjantée avec Benoît Poelvoorde, Gérard Lanvin  et José Garcia qui sera un vrai succès populaire), L’enquête corse (Avec Christian Clavier et Jean Reno et tiré d’une BD de Pétillon), L’île au trésors en 2007 (Avec Gérard Jugnot) sera son dernier film qui sera un échec et il cessera de tourner. Son frère Charles est auteur de Bandes Dessinées associé à Philippe Dupuy

Publicité
Publicité
24 août 2017

HENRY HATAWAY

Henry Hataway

Henry Léopold de Fiennes (1898-1985). Il est né à Sacramento, sa famille issue de la noblesse belge (Marquisat). Sa mère et son père sont acteurs. Il débute comme acteur à l’âge de 8 ans dans des westerns. Sa carrière est mise entre parenthèses par la première guerre mondiale à laquelle il participe. Quand il revient, il se lance brièvement dans la finance, mais revient au cinéma comme assistant, puis réalisateur de la seconde équipe et cela sur 27 films de 1924 à 1932, Il est crédité comme réalisateur en 1932 dans : Heritage of the desert. Il tournera, au total, plus de 60 films ! On lui doit, en particulier : Les trois lanciers du Bengale, Appelez Nord 777, La rose noire, La marine est dans le lac, L’attaque de la malle-poste, Le renard du désert, Niagara, La sorcière blanche, Prince Vaillant, Le jardin du diable, La cité disparue, Le grand Sam, Un segment de : La conquête de l’Ouest, Le plus grand cirque du monde, Les quatre fils de Kathy Elder, Nevada Smith, Le dernier safari, 5 cartes à abattre, 100 dollars pour un shérif, Le cinquième commando, Quand siffle la dernière balle, Hangup en 1974 est son dernier film. Il a tourné 6 films avec John Wayne. Il avait la réputation d’être TRES exigeant avec ses acteurs. Les critiques lui ont reproché de ne jamais dire non quand un studio lui proposait un tournage, mais ses biographes ne manquent pas de faire remarquer que ses films sont tous de qualité !

23 août 2017

FRANCOIS TRUFFAUT

François Truffaut

François Truffaut

 

 

(1934-1984). Il est né à Paris. Son père est inconnu et cela va profondément marquer sa vie professionnelle, sa mère a peu d’intérêt pour cet enfant et il est souvent confié à ses grands parents (Son grand père sera à l’origine de sa passion de la lecture) ou reste seul quand sa mère et son père adoptif sont de sortie. Enfant solitaire, il se réfugie dans la lecture et il se prend de passion pour le cinéma avec un copain de galère : Robert Lacheney et cela même pendant les heures de classe (Les 400 coups sont le reflet romancé de cette enfance). A 14 ans l’école n’est plus obligatoire, il la quitte donc pour faire des petits boulots : Magasinier, Garçon de course et même soudeur !!!! A 13 ans, en 1947, il crée un petit ciné-club : Le cercle cinémane  qui ne durera qu’une séance, la deuxième, donnera lieu à un épisode judiciaire qui lui vaudra d’être envoyé au centre d’observation des délinquants mineurs de Villejuif, mais il aura eu la chance de rencontrer Hervé Bazin qui sera son père spirituel. Il devance alors l’appel en espérant intégrer le service cinématographique des armées, mais il part en Allemagne et doit partir en Indochine, cela le déprime, il déserte 2 fois, fait de la prison militaire et sera réformé. Il travaille au service cinématographique du ministère de l’agriculture et se fait rapidement remercier. Il entame alors une carrière de chroniqueur en 1953, il publie son premier papier dans les Cahiers du cinéma, il collabore également à 2 autres revues. Toujours passionné de cinéma il tourne, avec des moyens de fortune, son premier court-métrage en 1954 : Une visite, son deuxième restera très célèbre : Les mistons. Il tournera son premier film : Les 400 coups en 1958 qui sera prix de la mise en scène à Cannes en1959 et pour lequel il est scénariste, dialoguiste et producteur, ce film, du début de la « Nouvelle vague », inaugure une série de films à caractère autobiographique avec un interprète fétiche : Jean Pierre Léaud  dans le rôle d’Antoine Doisnel : Antoine et Colette, Baisers volés, Domicile conjugal et L’amour en fuite. On lui doit aussi : Tirez sur le pianiste avec Charles Aznavour (Dans ce film Boby Lapointe y joue un chanteur de bar , Truffaut a tellement peur que les spectateurs ne comprennent pas ses jeux de mots qu’il fera SOUS-TITRER ses chansons !!!), L’amour a 20 ans (segment : Antoine et Colette)), Jules et Jim, film mythique primé à Mar del Plata, Tire au flanc, La peau douce, Fahrenheit 451 (Température à laquelle le papier brûle spontanément), La mariée était en noir, Baisers volés : Prix Louis Deluc 1968, La sirène du Mississippi, L’enfant sauvage, Domicile conjugal, Les deux anglaises et le continent, La nuit américaine (Un film magnifique drôle et émouvant sur le tournage d’un film), qui a obtenu l’ «Oscar » du meilleur film étranger en 1974, Une belle fille comme moi, L’argent de poche, L’histoire d’Adèle H. , L’homme qui aimait les femmes, La chambre verte, L’amour en fuite, Le dernier métro qui obtiendra trois « César » pour le film, la réalisation et le scénario (Depardieu aura celui du meilleur acteur dans ce film et Catherine Deneuve celui de le meilleure actrice), La femme d’à côté, Vivement dimanche qui sera son dernier film en 1983. Il a aussi été acteur dans 8 de ses films, dans rencontre du 3° type de Spielberg et dans Le coup du berger de Rivette. Il est aussi scénariste, dialoguiste, producteur et écrivain. Il a aussi fondé sa propre société de production : Les films du Carrosse (En hommage à Renoir) en 1957 après avoir épousé la fille d’un gros distributeur de films.

En 1958, il sera interdit de festival de Cannes à cause de ses critiques, mais il en sera membre en 1962 !

Après son divorce, il demande en mariage : Claude Jade mais il n’est pas allé à la cérémonie !

Il avait une grande passion pour Alfred Hitchcock.

A la fin des années 60, il engage un détective qui retrouvera son « vrai » père biologique : Roland Lévy, un dentiste qui a exercé à Belfort.

22 août 2017

PETER YATES

Peter Yates

(1929-2011). Il est né à Aldershot (G.B.). Son père est militaire. Il fait ses études à la Royal Academy of  Dramatic Art. Il a été brièvement pilote de course et directeur d’équipe avant de débuter sa carrière au théâtre, mais se tourne rapidement vers le cinéma en devenant assistant, en particulier sur : »Les canons de Navaronne ». Il tourne son premier film en 1963 : Vacances d’été, suivi de : One way pendulum. Il travaille alors pour la TV sur la série « Le Saint » puis « Danger man ». Il revient au cinéma pour tourner : Trois milliards d’un coup en 1967. Steve McQueen, après avoir vu ce film, exigera de l’avoir comme réalisateur sur « Bullitt » en 1968, ce film est exceptionnel à tous points de vues, la poursuite automobile filmée à la vraie vitesse entre 2 bolides : Bill Hickman (Le méchant)conduit une « Charger R/T 440 » de 1968 avec 7,1 Litres de cylindrée et de 375 chevaux, Steve Mac Queen conduit une  Ford mustang GT-390 fastback de 1968 de 335 chevaux, la poursuite a lieu à prés de 200 km/h ! Il tourne ensuite :John et Marie, La guerre de Murphy, Les 4 malfrats, Les copains d’Eddy Coyle, Ma femme est dingue, Ambulance tous risques, Les grands fonds, La bande des quatre, L’œil du témoin, Krull, L’habilleur, Eleni, Suspect dangereux (Un excellent film de procès avec Cher et Liam Neeson en SDF muet), Une femme en péril (Un très bon thriller (Avec Kelly McGillis et Jeff Daniels), Délit d’innocence (Un bon thriller avec Tom Selleck), Year of the comet, Roommates, The run of the country, Curtain call est son dernier film en1998.

C’est un réalisateur très efficace qui a pratiqué tous les genres : Film de guerre, comédie, comédie dramatique, aventure, polar et thriller

.

21 août 2017

HENRI-GEORGES CLOUZOT

 

Henri-Georges Clouzot

 

(1907-1977). Il est né à Niort. Contrarié dans son ambition d’entrer dans la Marine Nationale, il fait science-po et devient assistant d’un député, avant de devenir journaliste et écrire des textes de chansons. Il tente de placer des scénarios, mais le producteur préfère l’envoyer assister le cinéaste allemand : Anatole Litvak à Berlin. Il fait ensuite des adaptations avant de pouvoir tourner ses propres films, l’occasion lui en sera donnée par la fuite des principaux réalisateurs français lors de l’invasion allemande de 1940.

Il tourne son premier film : L’assassin habite au 21, en 1942, une adaptation du roman de S.A. Steeman particulièrement réussie avec une superbe brochette d’acteurs dont Pierre Fresnay, Suzy Delair, Pierre Larquey, suivra : Le corbeau, un thriller d’une profonde noirceur sur les dénonciations anonymes dans une ville et cela pendant l’occupation en 1943, Il tourne ensuite : Quai des orfèvres, un superbe polar avec un Louis Jouvet au sommet de son art (Prix du meilleur réalisateur à Venise en 1947), puis : Manon (Lion d’or à Venise en 1949), Retour à la vie (un segment), Miquette et sa mère, Le salaire de la peur, un formidable thriller sur l’épopée d’un camion chargé de nitroglycérine, avec Montand et Vanel (Il obtiendra, pour ce film : L’ours d’or à Berlin, Le grand prix du jury de Cannes et le prix du meilleur film étranger aux USA), Les diaboliques, un thriller terrifiant avec un Paul Meurisse d’un cynisme absolu (Prix Louis Deluc et prix Edgard Allan Poe). (Hitchcock voulait aussi tourner ce film, mais Clouzot à obtenu les droits juste avant lui !), Les espions, La vérité avec B.B (Grand prix à Mar del Plata et grand prix du meilleur réalisateur du cinéma français), La prisonnière en 1968, sera son dernier film. Il est aussi scénariste, on lui doit plus de 30 scénarios et dialogues, il a aussi produit 3 des se films. Il a aussi réalisé un documentaire considéré comme patrimoine national : Le mystère Picasso en 1956 (prix du jury à Cannes en 1956).

Il avait la réputation d’être d’une extrême exigence avec ses acteurs, y compris sa femme : Vera Clouzot, il est allé jusqu’à gifler Bernard Blier dans : Quai des orfèvres !

Il n’a pas terminé le film : Le voyage en Brésil en 1950, il en tirera plutôt un livre. L’enfer ne sera tourné qu’en 1993 par Chabrol. A la fin de sa vie, sa santé était très chancelante.

Accusé par les communistes et les catholiques d’avoir tourné un film : « Le corbeau » montrant une mauvaise image de la France, il sera défendu, avec force, par de nombreuses personnes dont : Henri Jeanson (dans son célèbre texte : Cocos contre corbeau) et son interdiction (a vie) de tourner sera levée.

Il reste un cinéaste MAJEUR du cinéma français.

Publicité
Publicité
20 août 2017

DECES DE JERRY LEWIS

Jerry Lewis

Joseph Levitch (1926-2017). Il est né dans le New Jersey, son père est acteur. Il commencera sa carrière en formant un duo comique avec Dean Martin, ils joueront ensemble au music-hall et au cinéma dans une série de films où il multiplie les grimaces qui finissent par être horripilantes. Le duo se sépare en 1957, il continue de tourner des films sans grand intérêt avant de décider de se mettre en scène lui-même et le résultat est bien supérieur à ses prestations antérieures (Premier film : Le dingue du palace), mais il est victime d’une sévère dépression qui l’écarte du cinéma pendant des années, il revient en 1980, mais son film : Au boulot Jerry est un échec aux USA, Scorsese le fera tourner dans : La valse des pantins, tombé dans l’oubli dans son pays, il tournera ensuite en France et en Europe. On le voit dans : Le délinquant involontaire, trois bébés sur les bras, Le kid en kimono, Tiens bon la barre Jerry, Le dingue du palace, Le zinzin d’Hollywood, L’increvable Jerry, Un chef de rayon explosif, Docteur Jerry et Mister love, Arizona dream, Les drôles de Blackpool, Max Rose, Le casse est son dernier film en 2016. Il a été le premier à filmer en vidéo ses tournages pour avoir une idée immédiate du résultat. Son humour divise les cinéphiles, certains le portent aux nues, d’autres l’exècrent.

20 août 2017

EDWARD ZWICK

 

Edward Zwick

 

 (1952). Il est né à Chicago. Il fait de bonnes études de cinéma (Bachelor of Art en 1974),en 1975 et rentre au magazine « Rolling Stone » comme journaliste. En 1976, il devient producteur, scénariste et réalisateur à la TV. Il tourne son premier film en 1986 : A propos d’hier soir avec Demi Moore (Faute de l’avoir entière ! c’est une blague (joke in english)), c’est une bonne comédie, elle sera suivie de : Glory en 1989, une histoire triste sur le premier régiment de « noirs » formé pendant la guerre de sécession avec Denzel Washington, en 1992, il tourne : Living normal, un road movie de femmes avec des actrices peu connues (Christine Lahti, Meg Tilly et Patrika Darbo) juste après le chef d’œuvre du même genre de Ridley Scott : Thelma et Louise et son film en subira la concurrence, En 1994, il tourne : Légendes d’automne, une grande saga historique avec Brad Pitt, puis en 1996 viendra : A l’épreuve du feu un film sombre sur l’attitude d’une femme soldat, jouée par Meg Ryan (et avec Denzel Washington), pendant la guerre d’Irak, en 1998 on aura : Couvre-feu, un thriller avec Bruce Willis et Denzel Washington, en 2003,il tourne : Le denier samouraï, un film surprenant avec un Tom Cruise parfaitement à l’aise dans ce film sur l’honneur, En 2006 il met en scène : Blood diamond, un formidable film sur les diamants de sang avec Di Caprio et Djimon Hounsou, un film haletant mais triste sur le rédemption, En 2009 on verra : Les insurgés, un film qui traite de la révolte de juifs de Biélorussie contre la barbarie nazie avec Daniel Craig et Liev Schreiber (Les frères Bielski en réalité), Love et autres drogues est réalisé en 2010, Le prodige en 2014 et Jack Reacher 2, avec Tom Cruise en 2016. Comme on le voit c’est un réalisateur qui tourne peu souvent, mais ses films sont très efficaces et très souvent basés sur des faits réels.

 Il tourne aussi pour la TV, il est producteur et scénariste.

19 août 2017

JOHN HUSTON

 

 

John Huston

John Marcellus Huston (1906-1987). Il est né dans le Missouri à Nevada. Sa mère est journaliste, et son père est acteur, il le dirigera d’ailleurs dans : Le trésor de la Sierra Madre, ce qui vaudra à Huston les « Oscar » de meilleur réalisateur et meilleur scénario et à son père l’Oscar du meilleur second rôle ! Il monte sur les planches avec son père dés l’âge de 3 ans !  Il tombe ensuite très gravement malade et il est envoyé en sanatorium, il s’en sort à la très grande surprise du corps médical tant sa maladie était grave !  Il pratique alors la boxe et lui devra son nez cassé. Il se marie et monte sur les planches à Broadway pour commencer une carrière de comédien en 1925, mais il abandonne tout et part à Mexico où il devient officier de cavalerie expert en chevaux ! De nouveau il abandonne tout et retourne aux USA pour devenir écrivain de nouvelles et il apparaît dans quelques films. A nouveau, en 1932, il laisse tout tomber et part pour Londres et Paris pour étudier la peinture et le dessin, il vit alors comme un SDF. Il repart ensuite aux USA en 1933 et recommence à tourner comme acteur de second plan et à écrire des scénarios qui lui valent de tourner son premier film : Le faucon maltais en 1941 avec Bogart qui est devenu un film culte. En 1942 il poursuit avec : L’amour n’est pas un jeu, puis Griffes jaunes. Il participe à la seconde guerre mondiale comme cinéaste aux armées sous la direction de Frank Capra, ses documentaires, à ce sujet, sont jugés comme essentiels, l’un d’eux est tellement éprouvant qu’il ne sera pas diffusé pendant 40 ans. Il tourne à nouveau en 1947 et ce sera un chef d’œuvre: Le trésor de la Sierra Madre avec Bogart (et le père de Huston, voir plus haut), ce film sera multi-récompensé. On lui doit ensuite : Key Largo, Les insurgés, Le malin, Quand la ville dort, L’odyssée de l’African Queen, Moby Dick (Aussi multi-récompensé), L’adieu aux armes, Le barbare et la Geisha (Avec John Wayne), Les racines du ciel, Le vent de la plaine, Les désaxés, Le dernier de la liste (Un film curieux et baroque), La nuit de l’iguane, La bible, Casino royale (Un segment), Reflets dans un œil d’or, La lettre du Kremlin, Juge et hors-la-loi, Le piége, L’homme qui voulut être roi, un film magnifique avec le duo : Sean Connery et Michael Caine, A nous la victoire, Au-dessous du volcan, L’honneur des Prizzi (Aussi couvert de récompenses), Les gens de Dublin avec sa fille Anjélica, ce film rend hommage à un pays cher à son cœur (Il est citoyen irlandais depuis 1964)et ce sera le dernier en 1986. Très, très peu de réalisateurs ont autant d’excellents films à leur palmarès ! Il a obtenu un très grand nombre de récompenses pour sa carrière.

Il a aussi été acteur dans plus de 50 films, Scénariste dans 40 et producteur dans 15.

Il a dirigé son père dans trois films et sa fille dans cinq.

C’est un des réalisateurs majeurs du cinéma mondial.

Il s’est marié 5 fois et a divorcé 5 fois !

En 1933, ivre au volant, il a tué un danseur mexicain et a été sauvé de la prison grâce à l’intervention de Louis B. Mayer auprès de la police de Los Angelés

ANECDOTE : Sa direction d’acteurs était éprouvante (Bogart le surnommait : Le Monstre) John Wayne lors du tournage de : Le barbare et la Geisha, l’a mis K.O. d’un coup de poing !

18 août 2017

JACQUES BECKER

 

 

Jean Becker

(1906-1960). Il est né à Paris. Son père est administrateur de société et sa mère est à la tête d’une maison de couture. Très jeune il est passionné par le jazz et rencontre Jean Renoir grâce aux amis de ses parents. Stewart sur un transatlantique, il rencontre King Vidor dont il refuse la proposition de le prendre comme acteur et comme assistant. Il intègre la société de son père, mais il s’y sent malheureux et démissionne pour retrouver Jean Renoir et devenir son assistant en 1931. Il tourne un court-métrage avec Pierre Prévert : Le commissaire est bon enfant. Il propose alors à un ami producteur, un scénario, mais le producteur préfère le faire tourner par Jean Renoir, cela deviendra : Le crime de monsieur Lange. Après une brouille avec Renoir, il redevient son assistant sur : La vie est à nous. Il peut enfin tourner son premier film : L’or du Cristobal en 1938, mais il refuse les économies exigées par le producteur et le tournage cesse, il est mobilisé et c’est un autre réalisateur qui terminera le film (Jean Stelli). Il est fait prisonnier, mais est rapatrié pour cause médicale. Il se remet au travail et tourne son premier « Vrai » film : Dernier atout en 1942, suivront : Goupi mains rouges et Falbalas tournés sous l’occupation.  Après la Libération, il tournera : Antoine et Antoinette, Rendez-vous de juillet, Edouard et Caroline. Arrive alors le magnifique « Casque d’or » avec la sublime Simone Signoret et un Serge Reggiani superbe (1). Puis il tourne : Rue de l’estrapade, Touchez pas au grisbi un excellent polar qui signe le retour gagnant de Jean Gabin et l’arrivée d’un « catcheur » génial : Lino Ventura (Qui ne croyait absolument pas avoir un avenir dans le cinéma !). Vient, ensuite : Ali Baba et les 40 voleurs avec un Fernandel au mieux de sa forme, puis il y aura : Les aventures d’Arsène Lupin, Montparnasse 19. Son dernier film en 1960 sera l’extraordinaire : « Le trou », cette histoire de tentative d’évasion et de trahison, avec Michel Constantin et Jean Keraudy (Un ancien « vrai » truand) est un chef d’œuvre de suspens, d’émotion, de courage et de lâcheté, à chaque projection, la magie de ce film reste intacte !

Résistant incontesté, il a été un ardant défenseur de Clouzot à la Libération.

Il a fait des caméos dans une dizaine de films. Il a été assistant sur une douzaine de films dont 9 avec Renoir et il était aussi scénariste pour une quinzaine de films.

Son fils : Jean Becker est aussi réalisateur (Un nommé La Rocca, L’été meurtrier, Les enfants du Marais, Un crime au paradis, Deux jours à tuer).

 

(1) Mon ami « Phil » (jeune) lui ressemble comme 2 gouttes d’eau !

17 août 2017

CHRISTIAN-JAQUE

Christian -Jaque 2

Christian Albert François Maudet (1904-1994). Il est né à Paris. Son père est chef d’entreprise. Il fera les arts-déco et débutera au cinéma comme affichiste en 1924, deviendra journaliste de cinéma, puis décorateur en 1928 et ne tournera son premier film qu’en 1932 : Le bidon d’or et la même année : Adhémar Lampion, il poursuit avec une série de courts et moyens-métrages avant de tourner à nouveau : Compartiment de dames seules en 1934. On lui doit prés de 60 réalisations pour le cinéma et autant pour la TV en 45 de métier ! Pour le cinéma on peut retenir : Rigolboche avec Arletty, Un de la légion avec Fernandel, François 1° avec Fernandel (et la célèbre scène de torture comique avec la chèvre), Les pirates du rail, Les disparus de Saint Agil un très bon film à suspens avec des internes d’un pensionnat qui lui vaudra le prix Jean Vigo, L’assassinat du Père Noël, La symphonie fantastique, Carmen, Boule de suif, Un revenant avec Jouvet, La chartreuse de Parme, Barbe bleue, Fanfan la tulipe avec Gérard Philipe qui lui vaudra le prix de la mise en scène à Cannes en 1952, Lucrèce Borgia, Madame du Barry, Nana, Si tous les gars du monde, Babette s’en va-t-en-guerre avec Brigitte Bardot (Et le formidable numéro de Francis Blanche en nazi sadique), Madame Sans-Gêne, Les bonnes causes, La tulipe noire avec 2 Alain Delon, Le gentleman de Cocody avec Jean Marais, Le saint prend l’affût, Les pétroleuses avec B.B, La vie parisienne en 1977 est son dernier film.

Il a fait tourner la quasi-totalité des acteurs de son époque !

Il a eu un « César » d’honneur en 1985 pour toute sa carrière.

Il est chevalier de la Légion d’Honneur, Officier de l’Ordre National du Mérite, Croix de guerre 39-45 et commandeur des Arts et Lettres

Il a réalisé 2 films sous l’occupation pour la Continental : L’assassinat du Père Noël et La symphonie fantastique.

Il a eu 6 femmes dont Martine Carol, Simone Renant et Renée Faure (Aucun rapport avec Barbe Bleue !).

ANECDOTE : A ses débuts il a dessiné des affiches de films avec un co-auteur Jacques Chabraison, ils signaient ces affiches d’une compression de leur deux prénoms, d’où Christian-Jaque

Publicité
Publicité
ACTEURS, ACTRICES, RÉALISATEURS, COMPOSITEURS, SCÈNARISTES  DU MONDE ET SOUVENIRS
Publicité
ACTEURS, ACTRICES, RÉALISATEURS, COMPOSITEURS, SCÈNARISTES DU MONDE ET SOUVENIRS
  • Petite biographie d'acteurs, actrices, réalisateurs, compositeurs et scénaristes du monde sans privilégier l'époque ni la notoriété. Citations de films. Un peu d'humour. Un peu de Bandes dessinées. Premier message le 27/09/2011 (Seance de cinéma autrefois)
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 4 442 503
Publicité