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ACTEURS, ACTRICES, RÉALISATEURS, COMPOSITEURS, SCÈNARISTES DU MONDE ET SOUVENIRS

20 novembre 2017

DOUGLAS SIRK

 

Douglas Sirks

 

Hans Detlef  Sierck (1897-1987). Il est né en Allemagne à Hambourg, ses parents sont d’origine danoise, son père est journaliste. Il fait des études de droit, philosophie et histoire de l’Art à Munich puis à Hambourg, pour financer ses études, il travaille au théâtre de Hambourg et parvient à monter ses premières pièces. Il est alors dans le collimateur des nazis car sa 2° femme est juive, pour calmer le jeu, il entre dans la société cinématographique UFA en 1934 et adapte, avec succès,  au cinéma des œuvres théâtrales. En 1937, il fuit l’Allemagne et rejoint les USA (où il américanisera son nom en Douglas Sirk) via l’Italie et la France, sa première femme  obtiendra des nazis, une interdiction à vie, pour lui, de revoir son fils. Celui-ci sera tué à la bataille de Stalingrad.

On lui doit une quarantaine de films dont 13 tournés en Allemagne sous son vrai nom dés 1934 dont : Les piliers de la société en 1935, La neuvième symphonie en 1936, La chanson du souvenir et la Habanera en 1937, Accord final en 1938. Son premier film américain sera Hitler’s madman en 1943. On lui doit ensuite : Scandale à Paris, Des filles disparaissent, L’homme aux lunettes d’écailles, Jenny femme marquée, Taza fils de Cochise, Le secret magnifique, Tout ce que le ciel permet, Ecrit sur le vent, La ronde à l’aube, Le temps d’aimer et le temps de mourir. Le mirage de la vie en 1959 sera son dernier film, il tournera ensuite quelques courts métrages en Europe de 1976 à 1979, puis il se retirera en Suisse au début des années 60 et retrouvera sa passion du théâtre.

En 1980 les organisateurs du festival de Cannes font savoir que Douglas Sirk serait le président du Festival, mais le réceptionnaire du télégramme s’est trompé en traduisant et c’est Kirk Douglas qui a été invité et président !!!!

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19 novembre 2017

GEORGES FRANJU

 

Georges Franju

 

(1912-1987). Il est né en Bretagne, à Fougères. Il sera d’abord décorateur de théâtre, affichiste, il travaille enfin dans une imprimerie et rencontre Henri Langlois avec qui il fondera l’extraordinaire Cinémathèque Française à qui on doit la recherche, la restauration et la conservation de films qui, sans elle, auraient été définitivement perdus. Ensemble, ils tournent un premier court-métrage en 1934 : Le Métro, la réalisation est de Franju et le montage de Langlois. Il sera archiviste de cinéma jusqu’en 1949 puis, il sera le premier grand réalisateur de courts-métrages documentaires, il en tournera 13 entre 1949 et 1958 dont « Le sang des bêtes » sur les abattoirs. Ses longs-métrages sont peu nombreux (8), mais d’une extrême qualité, il flirtera avec le surréalisme tout en conservant sa propre "patte ". On lui doit : La tête contre les murs en 1958 (Un film sur les hôpitaux psychiatriques avec Brasseur, Meurisse et Mocky), Les yeux sans visage en 1960 (Un des premiers grand film d’horreur avec Brasseur et Alida Valli), Pleins feux sur l’assassin en 1961 (avec Brasseur et Pascale Audret), Thérèse Desqueyroux de François Mauriac en 1962 (Avec Noiret et Edith Scob), Judex en 1963 (Une incursion dans le Fantastique avec Edith Scob), Thomas l’imposteur de Cocteau en 1965 (Avec Emmanuelle Riva et Jean Servais), La faute de l’abbé Mouret de Zola en 1970 (avec Francis Huster) et Nuits rouges, son dernier film en 1974. On lui doit aussi une vingtaine de scénarios.

Il a aussi travaillé pour la TV avec des séries et des téléfilms.

18 novembre 2017

ERNST LUBITSCH

Ernst Lubitsch

(1892-1927). Il est né à Berlin. Son père est maître tailleur. Il est peu passionné par l’école qu’il quitte à 16 ans, il travaille pour son père, mais n’est pas doué pour ce travail, il adore le théâtre, son père l’autorise à suivre sa passion à condition de tenir sa comptabilité, ce qu’il fait le jour et se produit la nuit dans les cabarets où il est remarqué par un directeur de théâtre qui lui offre ses premiers rôles sur scène. En 1912 il devient grouillot pour un studio  de cinéma de Berlin et, en 1913, il devient même acteur dans des films comiques, en 1914 il commence sa carrière de réalisateur et réalisera des films de soutient aux soldats allemands de la première guerre mondiale. Il va aux USA en 1921, mais cela ne se passe pas très bien et revient en Allemagne qu’il quitte à nouveau pour les USA en 1923 et, cette fois, cela se passe très bien, ses films ont du succès, il intègre la Paramount en 1926. Sa carte de séjour, il l’obtient en 1925 et sera déchu de sa nationalité allemande par les nazis en 1935 et sera naturalisé américain en 1936, cependant il est très francophile et tournera plusieurs de ses  films en France entre 1930 et 1939. Il sera acteur dans une quarantaine de films, sera scénariste pour une trentaine et tournera plus de 60 films. Il tourne son premier film muet en 1914 en Allemagne. On lui doit : Le palais de la chaussure Pinkus en 1916, Je ne voudrais pas être un homme, Carmen, La poupée, Les filles du Kohlhiesel, Anne de Boelyn, La chatte des montagnes, La femme du pharaon. Ensuite il tourne aux USA au temps du muet: Rosita chanteuse des rues, Comédiennes, Trois femmes, Paradis défendu, Ma femme et son flirt, Les surprises de la TSF, Le patriote, L’abîme, il tourne ensuite en France : Parade d’amour qui est son premier film parlant en 1929 avec Maurice Chevalier, Le lieutenant souriant, L’homme que j’ai tué, Haute pègre, Sérénade à trois, La veuve joyeuse, Ange, La huitième femme de Barbe-Bleue (en 1936 et qui lui vaudra la Légion d’Honneur), Ninotchka, il tourne ensuite, de nouveau, au USA : Rendez-vous, Illusions perdues, Jeux dangereux (To be or not to be), Le ciel peut attendre, La folle ingénue, La dame au manteau d’hermine est son dernier film en 1948, il décède pendant le tournage et le film est terminé par Otto Preminger.
Il est considéré comme l’inventeur de la comédie sophistiquée.

17 novembre 2017

ROGER VADIM

Roger Vadim

Roger Vladimir Plémiannikov (1928-2000). Il est né à Paris. Son père est vice-consul de France en Egypte et c’est là qu’il passe son enfance. Son père décède en France quand il n’a que 10 ans, sa mère vient alors habiter en Haute-Savoie au Gets (c’est là qu’il se liera d’amitié avec Yves Robert), recherchés par la milice, ils devront bouger : Paris puis le Var, en 1945 à Mandelieu-la Napoule et enfin retour à Paris. Etudiant à Sciences-po, il abandonne pour faire de la peinture, du théâtre et finalement devenir l’assistant de Marc Allégret. Simultanément il a une carrière de reporter photographe à Paris Match jusqu’en 1956. En 1949, il tombe amoureux de Brigitte Bardot (elle à 15 ans), il l’épousera à ses 18 ans en 1952. Toute sa vie il sera connu pour son intense penchant pour les jolies femmes (il épousera : Brigitte Bardot, Annette Stroyberg, Jane Fonda, Catherine Schneider (héritière de l’empire industriel du même nom), Marie-Christine Barrault, (elles étaient toutes présente à son enterrement) il aura un enfant avec Catherine Deneuve et une liaison avec Ann Biderman (une scénariste américaine)!!!), il est resté, toute sa vie, en bons terme avec ses « Ex ». On lui doit une bonne vingtaine de films qu’il réalise après avoir été assistant sur 4 réalisations. Il sera le scénariste de ses films et acteur dans une quinzaine d’autres films. On lui doit : Et Dieu créa la femme en 1956 avec Bardot, Sait-on jamais, Les bijoutiers du clair de lune avec BB, Les liaisons dangereuses avec Annette Stroyberg et Jeanne Moreau, Et mourir de plaisir avec Annette Stroyberg , La bride sur le cou avec BB, Le repos du guerrier avec BB, Le vice et la vertu avec Catherine Deneuve, Château en Suède avec Monica Vitti, La ronde avec Jane Fonda, La curée avec Jane Fonda, Barbarella avec Jane Fonda, Si tu crois fillette avec Angie Dickinson, Hellé, Don Juan avec BB, La jeune fille assassinée, Une femme fidèle avec Nathalie Delon et Sylvia Kristel, Adorables faussaires avec Marie-France Pisier, Surprise party sera son dernier film en1983, il tournera ensuite pour la TV jusqu’en 1997 (Il fera un remake de : Et Dieu créa la femme en anglais (And God created woman) en 1988 avec Rebecca de Mornay).

Il a aussi fait deux mises en scène de théâtre et a écrit 5 romans et autobiographies.

 

16 novembre 2017

DECES DE ROBERT HIRSCH

Robert Hirsch

Paul Robert Hirsch (1925-2017). Il est né à l’Isle Adam. Il fait des études de danse classique, puis entre au conservatoire (Premier prix en 1948), puis à la Comédie Française, sur les planches  et avec des auteurs  de talent, il se taille une réputation de comédien hors pair. Au cinéma, il n’a jamais eu le même succès, Il débute en 1951 dans : Le dindon de Claude Barma puis il est dans : Si Versailles m’était conté de Sacha Guitry. On le retrouve aussi dans : En effeuillant la marguerite, Notre Dame de Paris, 125 rue Montmartre, Maigret et l’affaire Saint Fiacre, Monnaie de singe, Les cracks, Traitement de choc, Chobizeness, La crime, Hiver 54 (Il a eu pour ce rôle le « César » du meilleur second rôle en 1990), Martin soldat, Mon homme, Mortel transfert, Une affaire privée en 2001 est son dernier film. Il restera surtout comme un très grand comédien de théâtre.

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16 novembre 2017

JOHN BOORMAN

John Boorman

(1933). Il est né en Angleterre. Il est éduqué chez les salésiens. Il a vécu dans son enfance la guerre et les bombardements de Londres. Son premier travail est dans un pressing, mais, passionné de cinéma, il écrit des critiques dans des revues et fait des chroniques radio dés ses 17 ans. Il devient ensuite monteur à la TV puis réalisateur de documentaires pour la BBC en particulier. Il tourne son premier film en 1965 avec un groupe musical célèbre à l’époque : Le Dave Clark Five : Sauve qui peut. Il se rend ensuite aux USA à l’invitation de Lee Marvin, il le fera tourner dans l’excellent polar : Le point de non-retour avec Angie Dickinson, puis dans : Duel dans le Pacifique, un huis clos sur une île où sont échoués, pendant la guerre, un américain et un japonais (Toshiro Mifune). On lui doit encore : Leo le dernier avec Mastroianni, Délivrance avec John Voight, Burt Reynolds, Ned Beatty et Rony Cox, un film d’une rare intensité qui a pour cadre la descente d’une rivière qui va disparaître à cause d’un barrage mais ce voyage dérape dramatiquement, Zardoz avec Sean Connery, L’exorciste 2, Excalibur, La forêt d’émeraude, La guerre à sept ans basé sur ses souvenirs d’enfance pendant la guerre, Tout pour réussir, Rangoon, Le général, Le tailleur de Panama avec Pearce Brosnan, In my country avec Samuel L. Jackson et Juliette Binoche, The tiger’s tail, Queen and country en 2014 qui est la suite de : La guerre à sept ans et ce sera son dernier film.

Il a été scénariste d’une vingtaine de films et acteur (discret) dans trois films. C’est aussi un producteur de film et de TV.

Il a été membre du jury à Venise en 1991 et à Cannes en 1992

 

 

 

 

15 novembre 2017

ROBERT BRESSON

 

Robert Bresson

 

(1901-1999). Il est né dans le Puy-de-Dôme.  Sa première passion est la peinture et il suit une formation en ce sens avant de se lancer dans le cinéma en 1934 en tournant un court-métrage : Affaires publiques, il sera assistant sur le film de Diamant-Bergé : La vierge folle en 1938. Il ne tourne plus avant la guerre et se retrouve prisonnier en Allemagne pendant un an. Après son retour, il tourne : Les anges du péché en 1943 (Il a 43 ans), puis : Les dames du bois de Boulogne. Par la suite il aura recours à des acteurs non professionnels qu’il nomme « modèles ». On lui doit ensuite : Le journal d’un curé de campagne qui aura le prix Louis Delluc en 1950, Un condamné à mort s’est échappé, un film exceptionnel, quasi-muet et superbement interprété et qui aura le prix de la mise en scène à Cannes en 1957, Pickpocket, Le procès de Jeanne d’Arc qui obtiendra le prix du jury à Cannes en 1962, Au hasard Balthazar avec Anne Wiazemski, Mouchette, Une femme douce avec Dominique Sanda, Quatre nuits d’un rêveur, Lancelot du lac, il refusera le prix de la critique internationale à Cannes en 1974 pour ce film, Le diable probablement, Ours d’argent en 1977, L’argent en 1983 obtiendra le prix de la mise en scène à Cannes en 1983 et ce sera son dernier film, par la suite il n’arrivera plus à trouver les fonds pour tourner ses projets. Ses films sont austères et d’inspiration catholique, mais dans le monde de la critique, il passe pour un des plus grands réalisateurs français. La bande-son est aussi un acteur très important dans ses films. Il faisait un très grand nombre de prises pour que ses acteurs non professionnels se « coulent » dans sa vision du film. Il a écrit tous ses scénarios, et a publié un livre: Notes sur le cinématographe pour expliquer sa vision de son art, le cinématographe qu’il oppose au cinéma.

14 novembre 2017

TAKESHI KITANO

Takesi Kitano

 

(1947). Il est né au Japon prés de Tokyo. Il est aussi connu sous son pseudonyme de Beat Takeshi (pour ses prestations moins sérieuses). Il fait des études d’ingénieur pendant 4 ans, mais il est exclu pour insubordination (34 ans plus tard il en deviendra Licencié honoraire !). C’est un homme très éclectique qui a été boxeur, danseur de claquettes, humoriste, animateur télé, écrivain (Il a écrit plus de 50 livres), peintre et plasticien, créateur de jeux vidéos, chanteur. Il a été victime d’un grave accident de moto, roulant sans casque. Il a du subir une série d’opérations pour retrouver l’usage d’un côté de son visage, il en conservera un « tic » nerveux bien connu. Après son exclusion, en 1972,  il trouve un emploi de réparateur d’ascenseur dans une boîte de nuit, il prend alors la place des comédiens qui s’absentent pour maladie. Il crée ensuite un duo comique : The two Beats, mais leur humour qui a pour cible les personnes défavorisées est mal perçu par les autorités et il seront interdit de TV et le duo sera dissout. Au cinéma, il commence par être acteur dés 1969 et tournera dans plus de 60 films (Particulièrement dans : Furyo et y compris dans ses propres films). Il devient réalisateur en 1989 avec : Violent cop. Il a réalisé, pour l’instant 20 films parmi lesquels : A scene at the sea, Sonatine, Hana-Bi, Aniki mon frère, son premier film tourné en anglais qui sera assez mal accueilli aux USA, Zatoichi, Glory to the filmaker, Achille et la tortue, Outrage, Outrage beyond, Outrage coda. Dans ses films alternent souvent des scènes de grande violence et des scènes d’un calme absolu. Son cinéaste préféré est Jean Pierre Melville.

Il a obtenu le prix de la critique à Cognac en 1995 pour Sonatine, le Lion d’or à Venise en 1997 pour Hana-bi, Le lion d’argent pour Zatoichi en 2003. Il est officier de la Légion d’honneur,  et commandeur des Arts et Lettres.

Un réalisateur totalement atypique et génial.

En France ses films ont généralement fait très peu d’entrées sauf Furyo (1.500.000), tous les autres n’atteignent pas 500.000 et une dizaine sont en-desous de 100.000, le pire étant : 2.400 pour Glory to the filmaker, mais le bilan mondial est globalement positif.

13 novembre 2017

UN OSCAR D'HONNEUR POUR AGNES VARDA

3 mois avant la cérémonie, l'Académie des "OSCAR" a remis un "OSCAR" d'honneur à Agnés Varda pour son oeuvre cinématographique.

Agnes Varda

13 novembre 2017

PIERRE ETAIX

Pierre Etaix

Pierre Léon Etaix (1928-2016). Il est né à Roanne, son père est négociant en cuirs. Il est à l’origine graphiste et a travaillé avec un maître du vitrail, il est aussi dessinateur et affichiste et se produit en parallèle dans les cabarets. Il est aussi un clown de génie et un excellent musicien. Il sera l’assistant de Tati sur le film : Mon oncle en 1958 (il fera plusieurs affiches pour ses films), Il commence alors à tourner des courts-métrages, « Heureux anniversaire » obtiendra d’ailleurs l’ « Oscar » du court-métrage en 1963, il commence alors une longue coopération avec Jean Claude Carrière. Il tourne son premier film en 1963 : Le soupirant (où il est acteur principal), prix Louis Delluc en 1963, il tourne ensuite : Yoyo en 1964 (il est aussi acteur principal) qui est un hommage au cirque qui est son grand amour et qui aura le Grand Prix Jeunesse à Cannes en 1965, suivra : Tant qu’on a la santé en 1965 (Toujours avec le rôle principal), puis :Le grand amour en 1968 (toujours acteur principal avec Annie Fratellini et Nicole Calfan) et enfin : Pays de cocagne en 1971, ce film documentaire sera éreinté par la critique à cause de son regard trop ironique sur la société post-68. Malgré son désir de continuer, il ne tournera plus pour le cinéma.

Pierre Etaix-Yoyo

Il tournera un documentaire pour la Géode : J’écris dans l’espace, en 1989.

Il a aussi été acteur dans plus de 30 films : Le premier : Pickpocket en 1959, Le dernier : Chant d’hiver en 2015.

 Il se consacre surtout au cirque avec son épouse Annie Fratellini (depuis 1969), ensemble ils créent la formidable école du cirque en 1973 et qui a permis le renouveau de cet art.

Il a eu aussi une très longue carrière d’acteur, de scénariste et de gagman. Il a aussi écrit pour le théâtre une pièce en hommage à Sacha Guitry : « L’âge de Monsieur est avancé » qui donnera aussi lieu à un téléfilm avec Jean Carmet et Nicole Calfan en 1987.

Jerry Lewis avait une profonde admiration pour lui.

Aucun autre artiste n’a eu autant de talents divers !

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  • Petite biographie d'acteurs, actrices, réalisateurs, compositeurs et scénaristes du monde sans privilégier l'époque ni la notoriété. Citations de films. Un peu d'humour. Un peu de Bandes dessinées. Premier message le 27/09/2011 (Seance de cinéma autrefois)
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