Court-métrage : Seesiz-Be Deng de L. Rezan Yesilbas

            Caméra d’or : Beast of the southern wild de : Behn Zeitlin

            Prix du jury : La part des anges de Ken Loach

            Scénario : Au-delà des collines de Cristian Mungiu

Mise en scéne : Carlos regadas pour : Post Tenebras lux

            Meilleur acteur : Mads Mikkelsen pour : La chasse

Meilleures actrices : Cosmina Stratan et Cristina Flutur

Grand prix du jury :   Reality de Mattéo Garrone

Palme d’or : Amour de Michael Haneke

            LaDonna Andréa Gaines (1948-2012). Elle est née à Boston. C’est la reine du « Disco » étasunien. Elle a débuté dans les chœurs de son église quand elle est encore enfant. Elle se lance dans la carrière de chanteuse à ses 19 ans. Elle fera alors une tournée en Europe où elle reprendra de nombreuses comédies musicales. Elle a peu joué au cinéma, mais elle a composé plusieurs musiques de films et elle a tourné pour la TV dans la série : La vie de famille. On peut la voir dans : Un prince à New York, Dieu merci c’est Vendredi.

Léo Albert Charles Antoine Ferré (1916-1993). Il est né à Monaco. Adulé ou détesté, il reste cependant un des plus grands chanteurs français (Ou francophone) du 20° siècle (Avec Brassens, Brel, Nougaro…), certaines de se chansons sont fabuleuses : Avec le temps, Monsieur Williams, Comme à Ostende, L’île Saint Louis, La vie d’artiste, Le piano du pauvre. Il peut aussi être d’une rare cruauté comme dans : La chanson du scaphandrier.  Il n’a pas tourné de films, mais il a été l’auteur de musique ou de chanson de films. D’abord pour des courts-métrages comme : Paris-Taxis en 1949 (Pour Zizi Jeanmaire) ou Au temps du cinématographe en 1950. Puis il a composé pour : La cage d’or, Douze heures d’horloge, Un cœur gros comme ça, HUIT et DEMI de Fellini, L’albatros de Mocky, Numéro deux  et Passion de Godard, Mon cher sujet, Les amants du pont neuf, On connaît la chanson, Les passagers, Je rentre à la maison est sa dernière création.

            Hugo Eugénio Pratt (1927-1995). Il est né à Rimini en Italie. C’est un des plus grands dessinateurs de bandes dessinées du vingtième siècle avec, en particulier, son célèbre : Corto Maltése. Il a composé une œuvre unique et d’une richesse insoupçonnée. C’est un très grand voyageur et un esprit curieux, grâce à des gens comme lui, la bande dessinée est devenue un art majeur (Le 9°), le scénario et les textes sont de très grande qualité. C’est aussi un aquarelliste remarquable.

            Il a aussi tourné dans quelques films : La notte  dell’alta marea en 1977, Quando c’era lui caro lei en 1978, Mauvais sang de Léos Carax en 1986 et Nero en 1992.

            Il y a eu une adaptation de Corto Maltése (La cour secrète des arcanes) en cinéma d’animation par Pascal Morelli avec la voix de Richard Berry pour Corto en 2001

            (1942-2012). Il est né à Paris. Passionné de cinéma il débute comme régisseur, producteur. Il sera aussi assistant réalisateur pour la première fois  avec Robert Bresson en 1965 dans : Au hasard Balthazar, il le restera longtemps, en particulier dans : trois chambres à Manhattan, Les demoiselles de Rochefort, Deux ou trois choses que je sais d’elle, Martin soldat, Week-end, La bande à Bonnot, Fantasia chez les ploucs, Elle court elle court la banlieue.

Il est acteur dans : L’enfant sauvage, L’ordinateur des pompes funèbres, La tortu sur le dos, Félicité, Plein sud, La vie de Michel Muller

Il réalise son premier film en 1975 : La meilleur façon de marcher, puis il réalise : Dites lui que je l’aime, Garde à vue, Mortelle randonnée, L’effrontée, La petite voleuse, L’accompagnatrice, Le sourire, La classe de neige, La chambre des magiciennes, Betty Fisher, La petite Lili, Un secret, Marching band, Je suis heureux que ma mère soit vivante, Voyez comme ils dansent. Doit sortir en Octobre 2012 : Thérèse D.

            (1928-2012). Il est né à Chamalières (Le pays de Giscard d’Estaing) dans le puy-de-dôme. Après des études techniques, il fait un petit passage dans la marine à voile. Son rêve est de devenir réalisateur, pour cela il s’engage dans le service cinématographique des armées. Il sera fait prisonnier à Dien Bien Phu et sauvé par un confrère russe qui travaille dans le camp opposé mais il perdra tout son travail. Il passe ensuite au journalisme et couvre la guerre d’Algérie avant de passer à la réalisation de long-métrages. IL est aussi écrivain et sera récompensé par le prix de l’Académie Française pour son roman : Le crabe tambour, qu’il mettra en scène un peu plus tard et il recevra pour ce film trois « César » : Meilleur acteur, meilleur second rôle masculin et meilleures photographie. IL aura également l’ »Oscar » du meilleur documentaire pour : La section Anderson tourné au Viêt-Nam. Son fils Frédéric est aussi réalisateur, Ludovic et Amélie sont acteurs. Son premier grand succès a été : La 317° section qui a eu le prix du scénario à Cannes en 1965, ce film est un chef d’œuvre du cinéma de guerre, brut, sans fioritures avec des acteurs magnifiques : Bruno Cremer et Jacques Perrin. On lui doit : La passe du diable, son premier film en 1958, Ramuntcho, Pêcheur d’Islande, Objectif 500 millions, Le Crabe-tambour, L’honneur d’un capitaine, Dien Bien Phu, Là-haut un roi au-dessus des nuages.

            Un réalisateur différent et talentueux vient de poser sa caméra

            Un des plus beaux films en hommage aux femmes est certainement le western de William H. Wellman de 1951 : Convoi de femmes. Il raconte l’histoire d’un pionnier qui a fondé une ville à l’Ouest avec de rudes pionniers mais sans femmes, il veut que ces hommes puissent fonder des foyers avec des femmes volontaires. Ces femmes sont dans l’Est et elles devront parcourir prés de 3000 km à pied ou dans des chariots (Ce sont là des faits réels). Un pisteur (Robert Taylor) est chargé de mener à bien cet impossible convoi aidé de quelques hommes qui feront rapidement défection, et ces femmes se retrouvent donc avec seulement quatre hommes pour continuer leur route, deux de ces hommes seront tués en chemin. Il  leur faudra traverser des déserts, franchir des montagnes, subir des orages, des attaques indiennes et ces femmes feront preuve d’un extraordinaire courage pour arriver au bout de la route et rencontrer l’homme qu’elles ont choisi avant leur départ grâce à des photos (Mais elle exigeront d’avoir le temps de se « Faire belles » après leurs terribles épreuves avant de rentre en ville). Un film où règne une extraordinaire émotion et où les femmes sont formidablement mises en valeur.

            Ces femmes sont jouées par : Denise Darcel (Volontaire et superbe), Hope Emerson (Une femme mûre grande, forte et moralement indestructible), Julie Bishop, Leonore Lonergan, Marilyn Erskine, Beverly Dennis, Renata Vanni (Une veuve italienne avec son jeune fils et leur petit chien)

            Une petite curiosité de ce film, il y a dans le convoi un jeune cuisinier japonais plein de bon sens et de fantaisie (Henry Nakamura)

                    César d’honneur pour : Kate Winslet

Meilleur film :

• The Artist de Michel Hazanavicius

Meilleur réalisateur :

• Michel Hazanavicius (The Artist)

Meilleur film étranger :

• Une Séparation d'Asghar Farhadi

Meilleure actrice :

• Bérénice Béjo dans The Artist

Meilleur acteur :

• Omar Sy dans Intouchables

Meilleur second rôle féminin :

• Carmen Maura dans Les femmes du 6e étage

Meilleur second rôle masculin :

• Michel Blanc dans L'Exercice de l'Etat

Meilleur premier film

• Le Cochon de Gaza de Sylvain Estibal

Meilleur documentaire

• Tous au Larzac de Christian Rouaud

Meilleur film d'animation

• Le Chat du rabbin de Joann Sfar et Antoine Delesvaux

Meilleur espoir masculin

• Grégory Gadebois dans Angèle et Tony

Meilleur espoir féminin (Ex-Aequo)

• Clotilde Hesme dans Angèle et Tony
• Naidra Ayadi dans Polisse

Meilleur scénario original

• L'Exercice de l'Etat

Meilleure adaptation

• Carnage

Meilleure musique originale

• The Artist

Meilleur montage

• Polisse

Meilleur son

• L'Exercice de l'Etat

Meilleure photographie

• The Artist

Meilleurs costumes

• L'Apollonide

Meilleurs décors

• The Artist

Meilleur court-métrage

• L'Accordeur d'Olivier Treiner

 WESTERN

Il a été un genre majeur du cinéma depuis le muet, mais a la fin des années 60, la source s’est tarie et le western spaghetti lui a porté un coup fatal, il n’y a plus eu de film de ce genre tourné pendant des années. On assiste actuellement à une petite résurrection grâce à des œuvres de grande qualité, mais en nombre très limité comme : Open range, Danse avec les loups, Broken trail, Tombstone, American outlaws, Silverado et Young guns 1 & 2.

CAPE ET EPEE

Très prisé dans les années 50/60, ce genre s’est complètement éteint sans qu’on sache trop pourquoi. C’était la spécialité de Jean Marais et de Gérard Barray en France.

PEPLUM

Ce genre aussi a été très prisé dans les années 50/60 et il a aussi complètement disparu sans doute par désintérêt du public qui en a eu assez de voir Maciste soulever des roches de plusieurs tonnes !

PIRATES

Encore un genre moribond (Si l’on excepte la série des pirates des Caraïbes et Master et commander). Ce genre a été servi par des acteurs de talent comme Errol Flynn.

GUERRE

Ce genre n’a pas totalement disparu, mais la production a fortement chuté, il reste des réussites indéniables comme « Il faut sauver le soldat Ryan » par exemple, mais ce n’est plus un genre majeur.

NOIR ET BLANC

A de rares exceptions prés (Comme la liste de Schindler ou The Artist), il n’en sort plus, et pour cause, la couleur est devenu le standard universel. Cependant il est indéniable que le noir et blanc est indispensable à certains films comme les polars et les films noirs (Le deuxième souffle de Jean Pierre Melville perdrait beaucoup en couleurs.

FILMS MUETS

Le parlant a réduit à néant ce type de cinéma, certains acteurs ont disparu à cause de leur voix qui ne passait pas (Maintenant, ils seraient doublés !), mais le mime a aussi disparu et cela est bien dommage. Cependant, certains réalisateurs actuels font de temps en temps des films quasi-muets, par exemple : The party de Blake Edwards avec Peter Sellers (Où tout est basé sur les gags visuels), Parade de Jacques Tati (Basé sur le mime), et certains films de Jean Pierre Melville comme « Un flic » ou « Le samouraï » où les dialogues sont minimalistes et toujours :The artist.

American Outlaws : Un excellent néo-western avec de jeunes acteurs très prometteurs : Scott Caan, Colin Farell.

Angles d’attaques : Un attentat en Espagne raconté par plusieurs spectateurs tous témoins d’une partie de l’événement, avec Forest Whitaker et Dennis Quaid.

Détective privé : La vie d’un privé avec un excellent Paul Newman.

El Aura : Un thriller atypique avec un héros sujet a des crises de perte de conscience.

Face : Un polar différent avec des acteurs très sensibles : Robert Carlyle et Steven Waddington.

Fausse donne : Un truand rusé a volé son patron, avec un James Belushi en très grande forme et un Timothy Dalton totalement ripoux.