- Deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche

-Avez-vous un médecin de famille ?

-Non, je suis orphelin.

Les galas de bienfaisance sont une des bases de la chorégraphie. Le système consiste à organiser des spectacles que l'on ne rejouera jamais, en échange d'une recette que personne ne verra jamais. Sinon, depuis le temps qu'on danse pour eux, les pauvres seraient riches. L'argent aurait changé de camp, ce qui est impensable.

Entre un propriétaire qui surprend un voleur ou un mari qui surprend l'amant de sa femme, ça peut, dans les deux cas, donner une jolie veuve.

- Je connais ton honnêteté, mais je connais aussi mes classiques. Depuis Adam se laissant enlever une côte jusqu'à Napoléon attendant Grouchy, toutes les grandes affaires qui ont foiré étaient basées sur la confiance...

-Adjoint Levey, vous n'êtes pas outrecuidant, vous êtes con comme un adjoint... Notez bien qu'c'est normal. Si vous étiez une lumière, vous ne seriez pas adjoint, vous seriez Inspecteur.

Comme je dis toujours, pour la musique militaire, il y a les Allemands, mais pour l'opéra, les rois, c'est les Italiens.

-L’oncle Adrien était un homme fabuleux qui abattait un buffle à trente mètres ;

-Et un homme à combien

-Ma petite enfant, je déteste cette forme d’esprit. Elle me rappelle fâcheusement ton pauvre papa qui était libre penseur. Il est monté à la guillotine en blasphémant.

-L’oncle Adrien est mort  à Cayenne.

-C’est possible. Mais il tenait l’harmonium à la chapelle du pénitencier. Je me suis même laissé dire que sur la fin, il composait des cantates.

-Pour une fois que je tiens un artiste de la Renaissance, j'ai pas envie de le paumer à cause d'une bévue ancillaire!
- Une quoi ?
- Une connerie de ta bonniche...

N’oublie pas ce qu’a dit le médecin : cinq gouttes. La posologie ça s’appelle. Et de la posologie au veuvage, c’est une question de gouttes !