HENRI JEANSON
(12900-1970). Il est né à Paris. Son père est enseignant et il décède quand son fils a 10 ans, sa mère doit alors travailler pour survivre. Très jeune, il a un tempérament contestataire voire anarchiste. Après ses études de lycée, il devient journaliste, mais il est passionné par le spectacle et débute au théâtre en 1917, il s’intéresse aussi au cinéma et fera des critiques souvent acerbes ou polémiques. Il est pacifiste dans l’âme et sera souvent condamné par la justice pour ses propos sans concessions sur diverses personnalités dont un préfet. Il plaidera pour une entente avec l’Allemagne puis pour une coexistence avec elle après la défaite de 1940 comme Pétain. Il sera un anti-Gaulliste notoire. Après guerre, il mènera une carrière de polémiste peuplée de nombreux articles assassins et parfois volontairement méchants. Il a eu, au cinéma une longue carrière de scénariste hors pair dés 1932 et jusqu’à la fin des années 60. On lui doit : La dame de chez Maxim’s, Pépé le moko, Entrée des artistes, Hôtel du Nord (Atmosphère, atmosphère…), Boule de suif, Sous le ciel de Paris, Fanfan la tulipe, Nana, Pot-Bouille, Marie Octobre, La vache et le prisonnier, Terrain vague, Le glaive et la balance, La tulipe noire, Le majordome, Paris au mois d’août, L’homme à la Buick est son dernier scénario en 1968. Il a réalisé un film avec Louis Jouvet : Lady Paname. Il a été membre du jury de Cannes en 1956.