Jean François Alexandre Dréville (1906-1997). Il est né à Vitry-sur-Seine. Son père est le journaliste et poète : Alexandre Dréville. Il a une formation de photographe et de dessinateur. Il écrit aussi dans différentes revues dont une sur le cinéma : On tourne. Il débute sa carrière de réalisateur par une série de documentaires dés 1929. Son premier long-métrage sera : Pomme d’amour en 1932, un vaudeville. Il a tourné 48 films ou séries dont : Les affaires sont les affaires, un drame avec Charles Vanel, La cage aux rossignols avec Noël-Noël et dont Christophe Barratier fera un remake fameux : Les choristes, La ferme du pendu avec Charles Vanel, un drame familial de la terre, Les casse-pieds, avec Noël-Noël et Bernard Blier, une comédie à sketches,  La bataille de l’eau lourde, un très bon film de guerre autour de la réalisation de la bombe « A » pendant la 2° guerre mondiale (Avec Frédéric Joliot-Curie qui interprète son propre rôle), Le reine Margot avec Jeanne Moreau, Les suspects, un film d’espionnage avec Charles Vanel et Anne Vernon, Normandie-niemen, un très bon film de guerre sur l’escadrille franco-russe de la 2° guerre mondiale avec Pierre Trabaud, La Fayette, un biopic, La sentinelle endormie avec Noël-Noël en 1966 est son dernier film, il a ensuite travaillé uniquement pour la TV. Il a aussi écrit des scénarios et a été acteur dans 3 films et a touché à toutes les autres professions du cinéma. Il a été membre du jury de Cannes en 1952.

Henri Simon Diamantberger(1895-1972). Il est né à Paris. Il a obtenu une licence en droit dés ses 19 ans. Il s’engage alors pour la guerre, blessé, il sera démobilisé, il entre alors dans le milieu du cinéma en retournant des films dont les négatifs ne sont plus exploitables. Il va aux USA à la demande de Clemenceau pour valoriser le cinéma d’actualités français. Il y retournera souvent par la suite. Il sera un formidable innovateur du cinéma en inventant le métier de scripte, en créant les studios de Boulogne-Billancourt, en tournant le premier film en technicolor et en réalisant les premiers travellings et les tournages en extérieur. Il a aussi fondé une revue de cinéma : Le film avec Louis Delluc comme rédacteur en chef de 1916 à 1919. Il fera partie de la France Libre pendant la 2° guerre mondiale et sera à l'origine du renouveau du cinéma après la fin de la guerre. Il a réalisé 51 films à partir de 1913 jusqu’en 1959, il a scénarisé et produit une trentaine de films. On lui doit en particulier : Les 3 mousquetaires en 1923 (version muette) et en 1932 (en version parlante), 20 ans après et Milady en 1924, Arsène Lupin, Arsène Lupin contre Arsène Lupin, Mon curé chez les riches, Le chasseur de chez Maxim’s, La madone des sleepings, Messieurs les ronds-de-cuir sera son dernier film en 1959, il se consacre ensuite uniquement à la production.

Clément Eugène Jean Maurice Cocteau (1889-1963). Il est né à Maisons-Laffitte. Son père est avocat, il se suicide en 1898. Élève peu discipliné, il ratera son bac à 2 reprises. Passionné de poésie, il publie son premier recueil à 20 ans. Il est réformé, mais participera quand même à la guerre comme ambulancier, mais sera vite démobilisé pour raison de santé. Ce court passage de sa vie sera à l’origine de son roman : Thomas l’imposteur. Son attitude durant la seconde guerre mondiale reste très controversée. Il décède le même jour qu’Edith Piaf qu’il aimait beaucoup. En plus de ses nombreuses activités artistiques, il aura beaucoup d’intérêt pour le cinéma, dés 1925, il réalise plusieurs courts-métrages, dont : Coriolan où il est acteur avec Josette Day. Il tourne son premier long-métrage : Le sang d’un poète en 1930, un film surréaliste en 4 tableaux, il tourne ensuite : La belle et la bête, un chef d’œuvre onirique avec Jean Marais et Josette Day, L’aigle à deux têtes avec Jean Marais et Edwige Feuillère, un film romantique, Les parents terribles avec Jean Marais et Yvonne de Bray, un imbroglio familial, Orphée avec jean Marais et Maria Casarès, une adaptation moderne de la légende, Le testament d’Orphée, un film baroque, qui est son dernier en 1959, il y tient le rôle principal aux côtés de Jean Marais. Il a aussi été scénariste de nombreux films, téléfilms et courts-métrages dont : L’éternel retour, Ruy Blas, Les enfants terribles et La princesse de Clèves. Il a aussi écrit les dialogues de plusieurs films dont : Les dames du bois de Boulogne et La princesse de Clèves. Il a aussi été acteur dans une douzaine de films dont : La Malibran et Le testament d’Orphée. Il était opiomane et aura beaucoup de mal à en sortir. Il a été élu à l’Académie française en 1955. Il a été président du jury à Cannes en 1953 et 54 et président d’honneur en 1957. Il a longtemps eu pour compagnon Jean Marais, mais il avait aussi eu une relation avec la princesse Nathalie Paley qui a perdu l’enfant qu’elle portait de lui dans les années 1930.

Walter Elias Disney (1901-1966). Il est né à Chicago. Sa famille serait d’origine française : les « d’Isigny »  du 11° siècle qui, après un passage en Angleterre, migrent au Canada avant de s’installer aux USA. Son père est charpentier, mis en difficulté par la crise de 1906, il achète une petite ferme dans le Missouri, mais tombe malade et doit la revendre pour louer une maison à Kansa City, ce père est violent et ses enfants doivent travailler dur pour nourrir la famille. Son père part à Chicago pour gérer une petite entreprise, son frère aîné part à la guerre, Walt travaille alors comme serveur dans les trains et suit des cours de dessin, puis, à 17 ans, s’engage dans la Croix Rouge en abandonnant le lycée et il débarque en France le 12 novembre 1918, le lendemain de la fin de la guerre, il reste 1 an en France puis retourne aux USA. Il travaille alors pour le cinéma et, en particulier, avec Chaplin, puis fonde une société qui fait de la publicité grâce à l’animation. Il se lance ensuite dans des petits films dés 1921 et dans la série des « Alice » dés 1923, il en tournera 55 épisodes jusqu’en 1927. Son « Mickey » a droit à la vedette parlante dans « Steamboat Willie » en 1928 (Au départ, il se nommait Mortimer), sont apparus en même temps : Minnie et Pat Hibulaire, Donald ne viendra qu’en 1934. Au total, il a réalisé 122 films jusqu’en 1964. Il a participé, comme acteur discret ou en prêtant sa voix à 128 films et il a produit 671 films ! Son premier long-métrage animé sera : Blanche neige et les 7 nains qui sera un colossal succès (après de très grosses difficultés à en obtenir le financement), ce film lui vaudra un « Oscar » et 7 « mini-Oscars », suivront : Pinocchio, Fantasia, Dumbo, Bambi, Cendrillon, Peter Pan, La belle et le clochard, La belle au bois dormant, Les 101 dalmatiens, Merlin l’enchanteur, Mary Poppins ou le Livre de la jungle. Il a obtenu, au total, 22 « Oscars » (sur un total de 59 nominations). Il a eu la Légion d’Honneur en France en 1936. C’était un fumeur invétéré (3 paquets par jour). Il était dyslexique. Il était aussi proche des « francs-maçons ». Il était profondément anti-communiste et a participé à la croisade du Maccarthysme. Il portait la moustache, mais ses employés n’y avaient pas droit, Ses derniers mots écrits avant de décéder, auraient été : « Kurt Russell » (Il avait été une « voix » dans le film : Rox et Rouky).

ANECDOTE : Il avait été viré du « Kansas city star » pour : Manque d’imagination !

(1912-1993). Il est né à Boston. Son père est ingénieur en construction navale. Après le décès de son père, quand il a 6 ans, sa mère devient couturière et fait élever son fils par son grand-père en Écosse, il n’a plus jamais revu sa mère par la suite. Il fait des études d’art et devient publicitaire, il écrit en parallèle des scénarios et sera intégré au cinéma des armées pendant la 2° guerre mondiale, Après guerre, il réalise et produit des documentaires peu rentables. Il entre alors dans aux studios Ealing où il gravit les échelons du métier et parvient à tourner son premier film en 1949 : Whisky à gogo, suivront deux très bons films avec Alec Guiness : L’homme au complet blanc et Tueurs de dames. En 1955, il retourne aux USA où il réalise : Le grand chantage avec Burt Lancaster et Tony Curtis, un film très sombre qui sera un échec avant d’être redécouvert 60 ans plus tard. On lui doit encore : L’odyssée du petit Sammy avec Edward G. Robinson, Cyclone à la Jamaïque avec Anthony Quinn et James Coburn, un film d’aventures maritimes avec des enfants capturés par un pirate, Comment réussir en amour sans se fatiguer avec Tony Curtis et Claudia Cardinale est son dernier film en 1967. Il est ensuite devenu directeur  du département cinéma de l’institut des arts de Californie. Il était aussi scénariste.

NICHOLAS  MEYER  (1945). Il est né à New York. Il a fait des études de cinéma et débute comme attaché de presse à la Paramount. Il écrit aussi des romans policiers avant de passer à la réalisation en 1979. Il est connu pour avoir mis en scéne : Star Trek 2 et 6 et un thriller efficace : Patriotes avec Gene Hackman. C’est aussi un très bon scénariste

BRIAN HELGELAND  Brian Thomas Helegeland (1961). Il est né à Rhodes Island. Après des études universitaires, il devient scénariste, on lui doit d’excellents scénarios comme : L.A. Confidential, Complots, Créance de sang, Mystic River, Payback, L’attaque du métro 123 ou Robin des bois. Il a aussi réalisé 5 films dont : Payback, Le purificateur et Légende.

(1970). Il est né en Ireland. Il fait des études techniques de cinéma. Il débute dans la réalisation en 1990 avec un court-métrage. Son premier film sera : En territoire ennemi avec Gene Hackman et Owen Wilson, la recherche d’un aviateur tombé derrière les lignes serbes, Le vol du Phoenix avec Dennis Quaid, l’aventure des pilotes d’un avion cargo crashé dans le désert, La malédiction avec Liev Schreiber et Julia Stiles, un film d’horreur, Max Payne avec Mark Walhberg et Mila Kunis, l’adaptation au cinéma du jeu vidéo, Die Hard 4 avec Bruce Willis, un épisode réussi de la saga, I.T. avec Pearce Brosnan, un milliardaire voit sa vie et sa famille menacées. Il est aussi producteur et scénariste.

ANECDOTE : Il a failli être écrasé par un char lors du tournage de : En territoire ennemi, il a eu la vie sauve grâce à un cascadeur.

    Berit Elisabeth Andersson (1935-2019)). Elle est suédoise, née à Stockholm. Après des études d’art dramatique comme Greta Garbo et Ingrid Bergman, elle est remarquée par Ingmar Bergman et elle joue dans ses pièces au théâtre. Elle débute au cinéma en 1951 dans des petits films puis elle tourne pour Bergman : Sourires d’une nuit d’été, puis il y aura : Le septième sceau où elle aura un beau succès, elle tournera au total 13 films avec ce réalisateur dont : Le visage, L’œil du diable, Persona, Une passion, Le lien. Elle tournera également en France : L’amour en question de Cayatte et aux USA : Quintet de Robert Altman. Actuellement elle se consacre à la télévision. Elle a été sacrée à Cannes en 1958pour : Au seuil de la vie de Bergman. On la voit aussi dans : Les fraises sauvages, La maîtresse, La nuit des otages, La bataille de la vallée du diable, Le festin de Babette, Anna, The frost en 2009 est son dernier film. Elle restera dans les mémoires comme une actrice Bergmanienne où la douceur de son visage fera merveille.

Elle a eu le prix d’interprétation féminine à Cannes en 1957 pour : Au seuil de la vie de Bergman.

Elle est décédée le 14 avril dernier.

PHILIPPE AGOSTINI  (1910-2001). Il est né à Paris. Il a fait une école de cinéma avant de devenir un très grand directeur de la photo avec les plus grands de l’époque : Bresson, Ophuls, Duvivier, Grémillon…Sa carriére de réalisateur est moins éclatante, on lui doit cependant : Le naïf aux 40 enfants un bonne adaptation du roman de Paul Guth, Le dialogue des carmélites avec Jeanne Moreau et Madeleine Renaud, L’histoire de religieuses de Compiégne sous la Terreur de 1789, une œuvre forte.

JOHN  FLYNN  (1931-2007). Il est né à Chicago. Il a fait des études de journalisme à l’UCLA, avant de se lancer dans la réalisation. On lui doit une quinzaine de films dont : Échec à l’organisation, un polar noir avec Robert Duvall et Robert Ryan, Pacte avec un tueur, avec Brian Dennehy et James Wood, un policier blessé dans un hold-up retrouve son agresseur des années plus tard et celui-ci l’aide à écrire un best-seller, Haute sécurité avec Donald Sutherland et Sylvester Stallone, Un directeur de prison se venge d’un ancien prisonnier qui l’a ridiculisé en s’évadant.

(1934-2016). Il est né à New York. Son père est réalisateur et sa mère dirige une école de danse. Il débute à la TV comme auteur de sketches. Il est « fan » de basket-ball, dans presque tous ses films, il y en a des séquences. Il a été acteur dans plus de 80 films ou séries, scénarisé plus de 40 films ou séries et producteur  d’une trentaine de films ou séries. Comme réalisateur, il a débuté à la TV en 1967 et n’a tourné son premier film pour le cinéma qu’en 1982 : Docteurs in love, une comédie dans le monde médical, Pretty women avec Richard Gere et Julia Roberts qui obtiendra le « Golden Globe » de la meilleures actrice, Frankie et Johnnie avec Al Pacino et Michelle Pfeiffer, une comédie romantique, Just married (ou presque), une comédie avec Richard Gere et Julia Roberts, Mére fille-mode d’emploi avec Jane Fonda, une comédie dramatique, Valentine’s day, les histoires de nombreux protagonistes à l’occasion de la St Valentin, ce film aura une suite : Happy New year, Joyeuse fête des mères en 2016 sera son dernier film qui raconte la vie de plusieurs femmes à l’approche de la fête des mères avec Julia Roberts.