BERNARD BORDERIE
(1924-1978). Il est né à Paris. Son père est producteur de films et c’est lui qui le fera entrer dans la profession, il devient assistant réalisateur dans 5 films avant de réaliser son premier court-métrage en 1949, puis, il tourne son premier film en 1952 : L’entraîneuse, il en tournera au total une trentaine, mais aussi des TV Films et des séries TV. Il aura du succès en faisant tourner la vedette de l’époque : Eddie Constantine (E.C.). On lui doit : La môme vert-de-gris (E.C.), Les femmes s’en balancent (E.C.), Fortune carrée, Tahiti ou la joie de vivre, Ces dames préfèrent le mambo (E.C.), Le gorille vous salue bien avec Lino Ventura, Délit de fuite, La valse du gorille avec Charles Vanel, Sergent X, Comment qu’elle est (E.C.), Le caïd avec Fernandel, Les trois mousquetaires, épisodes 1&2 avec Gérard Barray (G.B.)(Le concurrent de Jean Marais dans les films de Cape et d’Epée), Lemmy pour les dames (E.C.), Le chevalier de Pardaillan (G.B.), A toi de faire mignonne (E.C.), Hardi Paraillan (G.B.), viendra ensuite la série des « Angélique » dont il tournera 5 opus avec Michèle Mercier, Robert Hossein et Jean Rochefort, Brigade antigangs, Sept homme et une garce avec Jean Marais, Catherine, A la guerre comme à la guerre en 1972 est son dernier film, il se dirige ensuite vers la TV. Il a été un excellent réalisateur de films « grand public » comme les polars avec Eddie Constantine et les films de « Cape et d’Epée » avec Gérard Barray et, bien sûr, les « Angélique ».