DIRK BOGARDE
Derek Jules Gaspard Ulric Niven Van Den Bogaerde (1921 – 1999). Il est britannique, né à Londres. Son père est un critique d’art hollandais et sa mère est une comédienne écossaise. C’est un formidable acteur plein de distinction et à la forte présence sur scène comme à l’écran. Il apparaît pour le première fois au cinéma en 1939 dans : Come on George. La guerre arrive et il est affecté à l’état major, aux côtés de Montgomery, où il dessine des cartes et termine avec le grade de major. Sa seconde apparition aura lieu en 1947 dans : Esther Waters, suivront une série de films de piètre qualité (Où il joue presque exclusivement des rôles de docteur !), jamais sortis en France. En 1950 il est remarqué dans : Police sans armes, mais c’est dans : The servant de Joseph Loosey qu’il révélera la grandeur de son talent et : Mort à Venise (Palme d’or à Cannes en 1971) confirmera ce talent.
Il est l’archétype du héros trouble ce qui lui vaut une forte hostilité de la part de certains critiques. Il se retire en 1978 après : Désespoir. Il reviendra brièvement en 1987 dans : La vision et en 1990 dans Daddy nostalgie de Bertrand Tavernier. A la fin de sa vie il s’est mis à l’écriture.
On peut le voir dans : La bête s’éveille, Rendez-vous à Rio, La nuit est mon ennemie, Le cavalier noir, L’ombre du passé, Pour l’exemple, Modesty Blaise, Accident, Dieu que le guerre est jolie, Les damnés, Justine, Le serpent, Portier de nuit, La trahison, Providence, Un pont trop loin