DAMIA
Louise Marie Damien (1889-1978). Elle est née à Paris, ses parents sont vosgiens d’origine et le père est agent de police. A 15 ans elle quitte le foyer familial et elle fait de la figuration au théâtre. Le mari de Frehel : Roberty, la remarque et lui donne des cours de chant. A partir de 1908, elle se produit dans des salles comme l’Alhambra. Sacha Guitry, qui l’admire, lui fera porter le long fourreau noir qui lui permettra d’imposer son style de chanteuse réaliste (Comme Piaf plus tard). Pendant l’entre-deux-guerres elle sera une des plus grandes vedettes de la chanson (Sombre dimanche, La guinguette a fermé ses volets), on la surnomme : La tragédienne de la chanson et elle est admirée de poètes comme Desnos ou Cocteau. Après guerre, elle aura du mal à retrouver sa gloire passée, une mauvaise chute dans le métro sera à l’origine de son décès. Au cinéma, elle a fait de très belles compositions dans : Napoléon d’Abel Gance en 1927, Tu m’oublieras, Sola d’Henri Diamant-Berger en 1931, La tête d’un homme de Julien Duvivier en 1932, Les perles de la couronne de Guitry et Christian-Jaque en 1937, Notre Dame de Paris de Jean Delannoy en 1956.