VIVIANE ROMANCE
Pauline Arlette Charpiot reconnue Ortmans en 1916 (1912 -1991). Elle est née à Roubaix. Dés l’âge de 13 ans elle débute au théâtre Sarah Bernhardt, puis à 14 ans, elle intègre la troupe du « Moulin Rouge ». Dotée d’un fort caractère elle gifle Mistinguett accusée de l’avoir apostrophée avec rudesse, elle s’en va alors de la troupe pour aller danser le french-cancan au « Tabarin ». A 16 ans, elle se met à l’opérette et au théâtre. A 18 ans, elle est élue « Miss Paris », mais elle est déchue de son titre car elle mère célibataire (Mme de Fontenay n’y est pour rien !). Elle débute au cinéma dans : Paris-girls en 1929, elle jouera plusieurs petits rôles avant qu’on la remarque en particulier dans : La Bandera, puis elle tient la vedette dans : La belle équipe aux côtés de Gabin et Vanel, et c’est à partir de là qu’elle deviendra la première « Vamp » du cinéma français, plus célèbre, à l’époque que Michèle Morgan ou Danielle Darrieux.
Elle sera vouée aux rôles de courtisane, de garce, de fille-mére, de chanteuse de cabaret ou de prostituée au grand cœur. Pendant la guerre elle se rend à Berlin sur l’invitation des allemands avec Suzy Delair, Danielle Darrieux, Albert Préjean, René Dary et Junie Astor, elle fera de la prison à la Libération. Elle revient ensuite au cinéma, mais le genre de rôles dont elle est accoutumée sont démodés et elle décline doucement après avoir joué dans : Panique. Elle cesse de tourner en 1957 pour se consacre au théâtre, elle reviendra sur les écrans à deux reprises pour : Mélodie en sous-sol de Verneuil en 1962 et pour : Nada de Chabrol en 1973. A la fin de sa vie, elle avoue avoir un profond dégoût pour les rôles qu’on lui a fait jouer pendant des années. Ayant voulu devenir productrice, elle avait perdu pas mal d’argent et avait du vendre une partie de ses biens.
On la voit dans : Ciboulette, Dédé, Zouzou, Princesse Tam-tam, Le puritain, Naples au baiser de feu, Prison de femmes, Une femme dans la nuit, Carmen, Nada est son dernier film en 1973..