BERNARD FRESSON

 

Bernard René Pierre Fresson  (1931 – 2002). Il est né à Reims. Son père était boulanger-pâtissier. Il est diplômé major d’HEC, mais il préfère le sport et tente une carrière de cycliste, de footballeur, il est un moment garagiste, il joue aussi de la trompette, comme il a une voix de baryton, il chante dans les chœurs de la cathédrale de Reims (il aurait aimé tourner dans une comédie musicale), il accepte même de conduire un camion de décors pour une troupe de théâtre enfin ,il se décide à suivre les cours de Tania Balachova pour devenir comédien et travaille avec Jean Vilar, Planchon et Hossein. Il débute au cinéma sous la direction d’Alain Resnais en 1959 dans : Hiroshima mon amour. Homme très sympathique, il interprète des personnages rarement antipathiques. Il est capable de jouer dans différentes langues. Il a aussi  travaillé pour la télévision (Les compagnons de Jéhu)

On le retrouve dans : Le testament du docteur Cordelier, Le Sahara brûle, Je t’aime je t’aime,  La bride sur le cou, Le jour le plus long, La guerre est finie, Paris brûle-t-il, Belle de jour, Tante Zita, L’écume des jours, Adieu l’ami, Z, Un condé, Max et les ferrailleurs, Un peu de soleil dans l’eau froide, 3 milliards sans ascenseur, Il n’y a pas de fumée sans feu, French connection 2, Les galettes de Pont-Aven, La prisonnière, Espion lève-toi, Rive droite rive gauche, Germinal, Place Vendôme, Le locataire, Le pacte des loups,L’adversaire en 2001 est son dernier film. Il est rarement tête d’affiche, mais il est beaucoup plus qu’un second rôle, c’est un acteur talentueux, il regrettera que les réalisateurs ne l’aient pas assez utilisé dans des rôles plus étoffés. C’est toujours un grand plaisir de le revoir à l’écran.