LES BARBOUZES
KRIS KRISTOFFERSON
(1936). (Aussi Kris Carson). Son père est général de l’US Air Force devenu pilote de ligne. Il commence ses études aux USA pour les finir en Grande Bretagne à Oxford. C’est là qu’il se lance dans l’écriture de chansons et dans le chant sous le nom de Kris Carson. Il fait ensuite son service militaire en Allemagne en continuant de chanter. Proposé pour un poste d’enseignant à West Point, il le refuse et va à Nashville où il se lie avec Johnny Cash et Janis Joplin, il enregistre un disque qui est un succès en 1970. En 1971, il fait son entrée au cinéma dans un film de Dennis Hopper : The last movie. On le voit ensuite dans : Pat Garrett et Billy Le Kid, Apportez moi la tête d’Alfredo Garcia, Alice n’est plus ici, Une étoile est née, La porte du paradis, Une femme d’affaire, Lone star (Un curieux et très bon film sur l vie d’une petite ville sur la frontière mexicaine), Blade, Payback (Un polar très noir et dur avec Mel Gibson), La fille d’un soldat ne pleure jamais, La planète des singes de Tim Burton, Blade, Ce que pensent les hommes, Point de rupture, L'incroyable histoire de Winter le dauphin, Angel et moi, 7 minutes, Hickok. Il a aussi tourné pour la télévision, au total plus de 100 films. C’est un acteur massif au physique dur et imposant.
LINO VENTURA
Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura (1919-1987). Il a pris le nom de Borini pour sa carrière de lutteur (Borini est le nom de sa mère). Il est né à Parme en Italie. Immigré en France, il exercera de multiples petits boulots avant de se lancer dans la lutte où il sera champion d’Europe en 1950, il fera aussi du catch. Il viendra au cinéma à reculons, persuadé qu’il n’a pas le talent nécessaire pour ce métier, mais, dés son premier film (Touchez pas au grisby ) en 1953, il s’affirme immédiatement comme un très grand acteur, il est immédiatement adoubé par Jean Gabin et il enchaînera avec Razzia sur la chnouf en 1955, puis il tournera pratiquement sans arrêt, on se souvient de : Le rouge est mis, Ascenseur pour l’échafaud, Maigret tend un piége, Le gorille vous salue bien, Le fauve est lâché, Classe tous risques (Où il donne toute la mesure de son talent à la fois intraitable et tendre, il a pour partenaire JP Belmondo), Un taxi pour Tobrouk(Fabuleux), Les Tontons flingueurs (Culte), Cent mille dollars en soleil, Les barbouzes, Les grandes gueules, Ne nous fâchons pas, Le 2° souffle (Sûrement le plus grand polar français), Les aventuriers (Une merveille avec Delon et Shimkus), Le Rapace, L’armée des ombres, Le clan des siciliens,, Dernier domicile connu, L’aventure c’est l’aventure, Cosa nostra, Le silencieux, La bonne année, L’emmerdeur, La gifle, Espion lève-toi, Les misérables, Cent jours à Palerme, La septième cible. Son dernier film sera : La septième cible (Il apparaît brièvement dans : La rumba en 1987).
Une légende veut que Lino n’embrasse jamais ses partenaires (féminines !) dans ses films, c’est loin d’être vrai, j’en ai vu au moins une demi-douzaine où il le fait : Le gorille vous salue bien, Cosa Nostra, Le deuxième souffle, Les grandes gueules, Le fauve est lâché…
Il a souvent dit les dialogues de Michel Audiard avec un réel bonheur, il était capable de jouer la comédie, le drame, avec le même talent. Il n’y a pratiquement aucun « Nanards » dans sa filmographie.
C’était un homme très attaché à l’amitié. Il adorait faire la cuisine pour ses « Potes », surtout les pâtes et il avait un appétit gargantuesque !
Homme très sensible, il avait créé la fondation « Perce neige » pour les enfants handicapés, étant lui-même père d’une enfant handicapée.
C’est, sans doute, le seul acteur qui n’a jamais eu de détracteurs (Du moins en public)
ANECDOTE : Catcheur, il a du arrêter après avoir eu une jambe cassée en luttant avec Henri Cogan, il le retrouvera plus tard comme cascadeur sur de nombreux films et, dans l’un d’eux il lui lance un vrai coup de poing dans la mâchoire et comme l’autre se plaint, il lui dira, ça c’est pour ma jambe !
LE PETIT MONDE DE DON CAMILLO
MORTELLE RANDONNEE
CINEMA ET BD (1)
On peut voir le lien BD/Ciné des façons suivantes :
-Les BD devenant des films.
-Les films devenant des BD.
-Les dessins animés.
-Les films « clin d'oeil » à la BD
-Les gens de la BD qui font du cinéma
-Les gens de cinéma qui font de la BD.
LES BANDES DESSINEES DEVENANT DES FILMS.
C'est le cas le plus fréquent. On peut citer TINTIN de Hergé roit à 2 films avec acteurs : « Le mystère de la toison d'or » de Jean Jacques Vierne (1961) avec JP Talbot (Tintin), G.Wilson (Haddock), puis « Les oranges bleues » de Philippe Condroyer (1964) avec JP Talbot (Tintin) et Jean Bouise (Haddock).Très beau succès à l'époque. On attend depuis longtemps le film de Spielberg sur Tintin.
Il y a eu aussi ASTERIX de Uderzo et Goscinny avec aussi deux films : Astérix et Obélix contre César (1999) de Claude Zidi avec Depardieu (Obélix) et Clavier (Astérix), puis : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre de Alain Chabat (2002) avec les mêmes suivi de Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques avec Clovis Cornillac dans le rôle d’Astérix.
Tanguy et Laverdure de Charlier et Uderzo puis Jijé entre autres, ont fait l'objet d'une série TV en 1967 et plus récemment d'un film « Les chevaliers du ciel » en 2005 de Gérard Pirés avec Benoît Magimel et Clovis Cornillac. Signalons que Jijé qui dessinait cette série à l'époque (Après Uderzo) a modifié la tête des héros pour leurs donner celle des acteurs de la série : D. Santi (Tanguy) et C. Marin (Laverdure), dans le film de Pirés, les noms ont été changés, pourquoi ? La série a été très populaire, mais le film a été un échec commercial.
Largo Winch De Francq et Van Hamme a eu droit à une série TV d'une vingtaine d'épisodes (25 exactement) en 2001 avec Paolo Seganti (Largo) et Diego Wallraff (Ovronaz), puis deux films avec Tomer Sisley dans le rôle titre. Le second a moins bien marché que le premier.
Blueberry de Charlier et Giraud a donné lieu à un long métrage de Jan Kounen avec Vincent Cassel (Blueberry) en 2004. Ce film a été un échec commercial, les spectateurs n'y ont pas retrouvé l'esprit de la série.
Michel Vaillant de Jean Graton a eu, lui aussi, une série TV en 1967 avec Henri Grandsire et un film de Louis Pascal Couvelaire avec Sagamore Stévenin en 2006. Là aussi échec en salles.
Iznogoud de Tabary et Goscinny a été porté à l'écran de Patrick Braoudé avec Michaël Youn (Iznogoud) et Jacques Villeret, en 2004. Gros succès en salle, mais piètre film.
Gaston Lagaffe de Franquin a eu son film mis en scène par Paul Boujenah en 1980 sous le titre « Fais gaffe à la gaffe » avec Roger Mirmont (G.) et Marie-Anne Chazel (Pénélope !!!), Cela a fait un « bide » colossal.
Lucky Luke de Morris et Goscinny y est passé en 1991 avec Terence Hill comme acteur (LL) et metteur en scène. Echec total également.
Dick Tracy de Chester Gould a été mis en scène par Warren Beatty en 1971 avec Warren Beatty, Al Pacino, Dustin Hoffman, le film est baroque, mais très attachant.
Flash Gordon d'Alex Raymond et D. Moore est un film de Mike Hodges de 1980 avec Sam J. Jones, Max Von Sydow et Ornella Mutti, c'est très « Kitch », avec une débauche de couleurs.
Barbarella de Forest a été mis en images par Roger Vadim en1968, avec Jane Fonda dans le rôle. Ce film n'a pas laissé un souvenir impérissable
Modesty Blaise de James Holdaway et Peter O'Donnell a été incarnée à l'écran par Monica Vitti en 1965 dans un film de Joseph Losey, elle avait pour partenaires Dirk Bogard et Terence Stamp. Le tout n'est pas très bon.
Sin City de Frank Miller, cette série très noire vient d'être portée au cinéma en 2006 par F. Miller/Q. Tarantino/R. Rodriguez avec Bruce Willis, Mickey Rourke et Benicio Del Toro. Cette superproduction a eu un certain succès dans les salles
Les sentiers de la Perdition est un film de Sam Mendés de 2002 avec Tom Hanks, Paul Newman, Jud Law et Daniel Craig (Le nouveau James Bond), ce film est tiré d'une BD de R.P. Rayner et M.A. Collins. Ce film est une belle réussite cinématographique.
Les Daltons de Morris et Goscinny, a été filmé par Philippe Haim avec pour vedette Eric et Ramzi, c'est un beau « nanard » qui a eu un petit succès en salles.
Signé Furax a été une très célèbre émission de radio dans les années 60 elle a été déclinée en BD dans France-soir par Henri Blanc d'après Pierre Dac et Francis Blanche et cette série a donné lieu à un film de Marc Simenon en 1980 avec Bernard Haller, JP Darras, Dany Saval, Michel Galabru. C'est un bon petit film.
Les Pieds nickelés, ont eu droit à plusieurs transpositions au cinéma En 1947 un film de Marcel Aboulker avec R. Dhéry, Colette Brosset, Rellys, Maurice Baquet. Une suite en 1949 « Le trésor des pieds nickelés ». En 1969 un film de Jean Claude Chambon avec Rochefort, Denner, Galabru et Micheline Presle.
Ric Hochet de Tibet et« avec la participation » de A.P. Duchâteau a été décliné en héros de cinéma dans un petit film de 30 minutes tourné en 1968 « Signé Caméléon » avec Daniel Vigo(Ric), Jacques Lippe(Bourdon), Mireille Baert(Nadine), Tibet et Duchateau en agents de police.
L'an 01 est tiré d'une BD de Gébé qui a paru dans Pilote, il a été mis en scène par Jacques Doillon en 1972, avec pour interprètes Romain Bouteille,Cabu, Cavanna, Higelin.
On peut y ajouter : L’élève Ducobu, Le petit Nicolas, Le chat du rabbin, Persépolis