CINEMA ET BANDES DESSINEES (4)
LES AUTEURS DE BD QUI FONT DANS LE CINEMA
PHOTOS: Bilal, Jean Michel Charlier, RenéGoscinny
Jean Michel Charlier est acteur (1 minute) dans le film « Stavisky » d'Alain Resnais avec JP Belmondo (1974), il y joue un inspecteur de police .
Jean Giraud est consultant sur le film de Luc Besson le 5° élément (1997) avec JC Mézières.
Enki Bilal a aussi travaillé pour le 7° art, il a participé à l'élaboration des décors du film d'Alain Resnais : La vie est un roman (1983). Il réalise en 1989 son premier long-métrage aidé par Christin au script : Bunker palace hôtel, puis récidivera en 1996 avec : Tykho Moon, et enfin avec : Immortel (ad vitam) (2004).Quand il était jeune, à Belgrade, il avait joué dans un film, le rôle d'un petit garçon qui dessine sur les trottoirs de sa ville.
René Goscinny a été co-scénariste du film : Le viager» mis en scène par Pierre Tchernia. Il apparaît brièvement ainsi qu'Albert Uderzo dans un téléfilm de Pierre Tchérnia : Deux Romains en Gaule. Il sera co-scénariste pour la TV, avec Pierre Tchérnia, de sketches dédiés au 70° anniversaire du cinéma (Rose d'or au Festival de Montreux et prix des critiques en 1965).
Remarque 1 :Plusieurs auteurs de BD ont aussi fait des affiches de cinéma, je pense en particulier à Jean Giraud qui a fait celle du film de Marco Ferreri (1973) avec Catherine Deneuve,Michel Piccoli,Philippe Noiret : « Touche pas à la femme blanche ».
Remarque 2 : On aurait pu aussi signaler que certains auteurs de BD (Giraud, Mézières…) ont aussi participé à des romans-photos, en particulier dans « Pilote ».
LES CINEASTES QUI FONT DANS LA BANDE DESSINEE
C'est assez rare, mais on peut citer par exemple Georges Lautner qui s'est lancé dans le scénario avec Wilmaury au dessin, un titre : « Les cons ça ose tout » !
CONCLUSION
Il y a finalement eu peu de grandes réussites dans les différentes adaptations BD-Ciné ou Ciné-BD. Malgré tout, il y a un lien très fort entre ces deux arts, tout bon film comporte un « story-board », c'est quoi ? C'est une bande dessinée muette qui détaille chaque plan du film, certains story-boards sont de très grande qualité, supérieure à ces BD crayonnées que l'on publie de nos jours(Mais cela permet aux « auteurs » de la "Ligne crade" ou de la "Ligne crayonnée" de « faire », deux ou trois, voire quatre albums par an, ils auraient tort de se priver puisque cela se vend, mais le neuvième art n'en sort pas grandi !)
Les bédéphiles sont très souvent des cinéphiles, l'inverse est moins certain, pourquoi ?