5 octobre 2011
LE GENTLEMAN D’EPSOM
Quand je dis « drôle d’époque », je minimise. En réalité nous assistons au triomphe de la subversion, au renversement des valeurs. Mais dîtes vous bien, messieurs, que la subversion ne date pas d’hier : je l’ai vu naître. En 1927, lorsqu’on a monté les hussards sur des motocyclettes, j’ai préféré ne pas participer à cette mascarade, car voir Saumur se transformer en garage et le cadre noir en bleu de mécanicien, c’est plus qu’un honnête homme n’en pouvait supporter. C’est pourquoi j’ai rendu ma cravache, mon képi et mes éperons. L’odeur du crottin, soit, mais l’odeur du cambouis, non !
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